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Date de création : 13.04.2017
Dernière mise à jour :
01.07.2020
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bonjour,lorsqu 'on parle de la rafinière on pense bien sur au gl rivaud et ce ,à juste titre mais on oublie to
Par ph.de FLEURY, le 13.07.2025
stephane lagache petit fils par ma grand mere de charles debarge
Par Anonyme, le 04.07.2025
qui ils reposent en paix ne jamais
les oublier ils ont donné leurs
vies pour nous contre les criminels
naz
Par Anonyme, le 25.04.2025
dommage ce mélange entre les deux châteaux d'audrieu.
fa brice d'audrieu
Par Anonyme, le 09.02.2025
c est mon arrière grand pété et la grand mére
Par Anonyme, le 21.02.2024
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Le Glaneur poitevin revue 1er août 1867
.
Le Temps 13 septembre 1892
.
Le Petit Parisien 19 mars 1901
La Grand'goule février 1932
Photos
Sources : Wikipédia – archives de la Vienne - .lepicton.com – ajpn,com -annuaire-mairie- historien-sans-frontiere.com – La Nouvelle République - Bulletin de la Société archéologique de Bellac - Historien sans frontière
L'église Saint-Laurent :
Elle fut construite à l'époque romane et a été remaniée au fil des siècles. Le portail est inscrit comme Monument Historique depuis 1937.
Bourg-Archambault possède un château remarquablement conservé, constitué de deux parties, l'une médiévale et l'autre plus récente, entourées de douves
Le château actuel a été construit par Poncet de Rivière, chambellan du roi de France, Louis XI, sur un édifice plus ancien qui a été rasé. L'édifice est érigé en 1478. c’est une des rares forteresses qui témoigne de la fin du Moyen Âge. C’est ce qui vaut à ses parties anciennes d’être classées aux Monuments historiques dès 1889, tandis que le reste de l’édifice y est inscrit depuis 1938. L’histoire de cette demeure s’écrit au rythme de ses divers occupants qui ont su en faire un lieu atypique.
Avant 1338 et durant un peu plus d’un siècle, la seigneurie appartient à la famille Chenac. La forteresse sert alors de point d’appui pour défendre le pays Montmorillonnais. Le gendre d’Hélie de Chenac, Odet de Rivière, hérite du château après la mort de son beau-père. il passe ainsi aux mains de Poncet de Rivière, neveu et héritier d’Odet, premier personnage marquant du château de Bourg-Archambault, auquel on doit son aspect médiéval. Prenant le parti des ducs dissidents qui s’élèvent contre Louis XI – Charles de Guienne, duc de Bretagne et frère du roi, et Charles le Téméraire, duc de Bourgogne –, il voit ses deux forteresses de Bourg-Archambault et de Château-Larcher démantelées en 1468.
De la forteresse du XIIIe siècle ne subsistent donc que les murs du verger et ceux de l’écurie, sur lesquels on peut encore observer des archères. L’autorisation de rebâtir lui sera accordée une fois la paix revenue, en 1479. Mais le dernier des seigneurs de Rivière, ruiné, dut mettre en vente le château qui devint alors la propriété de Pierre de Sacierges. L’œuvre raffinée d’un courtisan Maître des requêtes de l’hôtel du roi et évêque de Luçon depuis 1496, Pierre de Sacierges fera évoluer la seigneurie en châtellenie dès 1486. il étend ainsi son pouvoir sur trois fiefs : la seigneurie de Bourg-Archambault, celle de la Jugière (à Saint-Léomer).
Personnalités liées à la commune
Pierre de Sacierges, évêque de Luçon (85 de 1498 à 1514 et conseiller du roi Louis XII acquiert un château qu'il restaure.
Ancêtre liée à la commune
MORILLON, Marie, Adèle : arrière cousine maternelle de 2e génération née à Bourg-Archambault le 29 juin 1883 fille de MORILLON Jacques et PUYDUPIN Marie.
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 14 exploitations agricoles en 2010 contre 20 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 1 651 hectares en 2000 à 1 473 hectares en 2010.
9 exploitations en 2010 comme en 2000 abritent un élevage de bovins. C’est un des troupeaux de bovins les plus importants du département de la Vienne qui rassemblent 48 000 têtes en 2011.
7 exploitations en 2010 (contre 13 en 2000) abritent un élevage d'ovins.
Cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007.
L'élevage de volailles a disparu en 2010 (218 têtes sur 8 fermes en 2000).
C’est dans la région de Bourg-Archambault que les maquis de la Vienne, pendant la Seconde Guerre Mondiale, avaient créé leur propre camp de prisonniers.
À la fin de la guerre, il regroupe 600 prisonniers de guerre et déserteurs allemands, russes et hindous.
Que s'est-il passé à Bourg-Archambault les 23 et 24 juillet 1944 ?
Des habitants du Dorat et de Saint-Sulpice les Feuilles, des notables comme on disait à l'époque, ont été arrêtés chez eux par un groupe de bandits, se faisant passer pour des résistants, les 21 et 22 juillet.
Ils ont été emprisonnés au moulin de la Vallée [à environ 3 km du village de Bourg-Archambault] et exécutés. La plupart d'une balle dans la tête, mais une femme, mère de cinq enfants, a été tuée de façon atroce. Après cela, les bandits sont allés voir les familles pour réclamer de l'argent et de la nourriture, en assurant que leurs proches allaient bien.
A l'automne suivant, les corps enterrés à la hâte sont réapparus lors d'une crue de la rivière. Des enquêteurs de Bordeaux et des médecins légistes de Poitiers et Montmorillon sont venus. Les victimes ont été réinhumées. Elles ont été reconnues " Morts pour la France ", les épouses et les enfants ont obtenu le statut de veuves de guerre et de pupilles de la Nation. »
Y a-t-il eu un procès pour ce crime ?
« Non. Un des deux frères meneurs du groupe, originaires de l'Est de la France, a été arrêté à Limoges dans les années 50 et condamné pour un vol de porte-monnaie. Le groupe comprenait aussi des Mongols, d'anciens soldats de l'armée allemande. »
Comment avez-vous découvert cette histoire ?
« Lors d'un repas de famille, une cousine m'a parlé de cette affaire ; puis j'ai rencontré, au Dorat, des proches de victimes. Une habitante de Bourg-Archambault qui a été témoin des faits, elle avait alors quinze ans, m'a confié le cahier dans lequel elle avait consigné ce qu'elle a vu. C'est bouleversant. Sur les lieux du massacre, il reste les ruines de la grange. Sur le mur du pignon, on devine les traces des balles»
il a dit
Bernard Richefort, maire: " Les gens n'aiment pas en parler "
Maire de Bourg-Archambault, Bernard Richefort a décidé de créer une commémoration en mémoire des victimes :
« Lorsque je suis arrivé à Bourg-Archambault, j'ai découvert que 24 personnes " Mortes pour la France " avaient été enterrées le même jour et que cette histoire était tombée dans l'oubli. Les gens n'osaient pas en parler à leurs enfants. Une stèle existe depuis les années cinquante, mais elle a été renversée à plusieurs reprises : dans certaines familles, certains estimaient qu'il n'y a pas de fumée sans feu. Cela a cessé maintenant : il y a une quinzaine d'années, j'ai décidé d'organiser une commémoration en juillet, devant la stèle, avec les familles et les associations d'anciens combattants, pour réhabiliter ces gens. Le prêtre célèbre une messe en mémoire des victimes. Des témoignages sont arrivés, aujourd'hui cette histoire est acceptée. Je ne me suis pas fait que des amis, mais le temps a arrangé les choses. Il y a un an, nous avons organisé dans le village une conférence, avec un historien, mais il n'y a jamais eu d'études complètes, à ma connaissance, sur cette affaire. On ne peut pas laisser dormir cette histoire et la passer sous silence, cela ne doit pas se reproduire. »
Article paru dans La Nouvelle République en 2017
Propos recueillis par Sébastien Kerouanton
Problématique peu ou pas explorée dans l’historiographie poitevine, est la présence de «Maquis noirs», soit des bandes armés devenus FFI en août 1944.
L’historien Fabrice Grenard a recensé plusieurs «Maquis noirs» en France qui ont commis des exactions et des pillages dès 1943. Si la majorité des résistants ont été honnête et patriote, certains groupes ont abusé de leur nouveau pouvoir pour leur compte personnel ou leur idéologie politique, parfois même les deux.
Pour la Vienne, la justice a recensé plusieurs cas de groupe FTP ayant participé à un «impôt politique» et des exécutions «exemplaires» qui n’étaient pas justifiées. La tragédie de Bourg-Archambault (86) avec le «Maquis Sandlarz est exemplaire d’un trou de mémoire. Groupe venant de la Haute-Vienne voisine (87), Albert Sandlarz alias «Capitaine Albert» n’est pas un FFI dernière heure car il est nommé par l’état-major FTP sud pour commandé un maquis composé de déserteurs russes et mongols de la Whermacht. Cupide et fanatique, Sandlarz va appliquer une justice «révolutionnaire» contre 27 civils de la région, les exécutants sans jugement et pillant leur bien. Les femmes n’échappe pas à cette épuration «morale».
Durant l’été de juin à septembre 1944, un hameau abandonné appelé «Le Moulin» se trouvant dans les boisées environnant du village de Bourg-Archambault a été un lieu de regroupement pour différents groupes maquis de la Vienne et de la Haute-Vienne.
L’affaire des 27 civils fusillés par le maquis noir Sandlarz mi-septembre 1944 a fait l’objet d’une recherche intéressante par l’historien français François Grenard. Cependant, les archives départementales de la Vienne m’ont confirmées que bien avant le FTP Sandlarz, le maquis poitevine Cram a utilisé «Le Moulin» comme lieu d’exécutions sommaires sur des poitevins accusés de collaboration. Il semble que les corps n’ont jamais été retrouvés par la justice entre 1948 et 1959 car aucun FFI n’a indiqué l’endroit exact…
La confession d’un jeune résistant du maquis «Sandlarz» à la justice française en 1948, nous éclaire sur les circonstances de la disparition de Jeanine Morgat, jeune fille de 20 ans et de son père Pierre Morgat exhumé le 18 novembre 1944 sous l’autorité du parquet de Poitiers avec 17 autres personnes exécutées par Albert Sandlartz.
«Le 21 juillet Mr Morgat et sa fille ont été amenés de St Sulpice-les-Feuilles et emmenés dans les bâtiments du Moulin. Le lendemain matin sur l’ordre du capitaine Jean Sandlarz, Mr Morgat a été tué par un mongol d’une balle dans la nuque. La jeune fille quelques instants plus tard a été amenée également sur l’ordre du capitaine et après qu’il lui ait promis la liberté, au moment ou elle s’éloignait, il la tua par derrière dans la tête d’une balle de revolver calibre 11-43 colt américain. Il remit tranquillement son revolver dans sa ceinture et donna l’ordre a deux mongols d’emmener le corps. Cette jeune fille avait pleuré toute la nuit et mes camarades avaient essayés de la rassurer».
Par Laurent de Historien sans frontière.com
Bourg-Archambault est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Bourg-Archambaugeois et les Bourg-Archambaugeoises.
Toponymie
Plusieurs versions existe sur l'origine du nom, selon le bulletin de la Société Archéologique de Bellac daté de 1907, le nom Bourg-Archambault d'après des documents de 1247 était Burgus Chabaudorum, que l'on traduisait en 1407 Bourg-aux-Chambaux, et en 1597 Bourg à Chambault. Une autre variante Bourg aux Chabaux, nom que lui donne Champval de Vyers dans sa carte de la basse-marche arrête en 1750.
L'autre version trouvé sur Wikipédia est que le nom de la commune proviendrait du bas latin burgus qui signifie château fort. Au XIIIe siècle, il prendra le nom de Burgus au Chaboz.