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Date de création : 13.04.2017
Dernière mise à jour :
01.07.2020
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bonjour,lorsqu 'on parle de la rafinière on pense bien sur au gl rivaud et ce ,à juste titre mais on oublie to
Par ph.de FLEURY, le 13.07.2025
stephane lagache petit fils par ma grand mere de charles debarge
Par Anonyme, le 04.07.2025
qui ils reposent en paix ne jamais
les oublier ils ont donné leurs
vies pour nous contre les criminels
naz
Par Anonyme, le 25.04.2025
dommage ce mélange entre les deux châteaux d'audrieu.
fa brice d'audrieu
Par Anonyme, le 09.02.2025
c est mon arrière grand pété et la grand mére
Par Anonyme, le 21.02.2024
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C’est dans la région de Bourg-Archambault que les maquis de la Vienne, pendant la Seconde Guerre Mondiale, avaient créé leur propre camp de prisonniers.
À la fin de la guerre, il regroupe 600 prisonniers de guerre et déserteurs allemands, russes et hindous.
Que s'est-il passé à Bourg-Archambault les 23 et 24 juillet 1944 ?
Des habitants du Dorat et de Saint-Sulpice les Feuilles, des notables comme on disait à l'époque, ont été arrêtés chez eux par un groupe de bandits, se faisant passer pour des résistants, les 21 et 22 juillet.
Ils ont été emprisonnés au moulin de la Vallée [à environ 3 km du village de Bourg-Archambault] et exécutés. La plupart d'une balle dans la tête, mais une femme, mère de cinq enfants, a été tuée de façon atroce. Après cela, les bandits sont allés voir les familles pour réclamer de l'argent et de la nourriture, en assurant que leurs proches allaient bien.
A l'automne suivant, les corps enterrés à la hâte sont réapparus lors d'une crue de la rivière. Des enquêteurs de Bordeaux et des médecins légistes de Poitiers et Montmorillon sont venus. Les victimes ont été réinhumées. Elles ont été reconnues " Morts pour la France ", les épouses et les enfants ont obtenu le statut de veuves de guerre et de pupilles de la Nation. »
Y a-t-il eu un procès pour ce crime ?
« Non. Un des deux frères meneurs du groupe, originaires de l'Est de la France, a été arrêté à Limoges dans les années 50 et condamné pour un vol de porte-monnaie. Le groupe comprenait aussi des Mongols, d'anciens soldats de l'armée allemande. »
Comment avez-vous découvert cette histoire ?
« Lors d'un repas de famille, une cousine m'a parlé de cette affaire ; puis j'ai rencontré, au Dorat, des proches de victimes. Une habitante de Bourg-Archambault qui a été témoin des faits, elle avait alors quinze ans, m'a confié le cahier dans lequel elle avait consigné ce qu'elle a vu. C'est bouleversant. Sur les lieux du massacre, il reste les ruines de la grange. Sur le mur du pignon, on devine les traces des balles»
il a dit
Bernard Richefort, maire: " Les gens n'aiment pas en parler "
Maire de Bourg-Archambault, Bernard Richefort a décidé de créer une commémoration en mémoire des victimes :
« Lorsque je suis arrivé à Bourg-Archambault, j'ai découvert que 24 personnes " Mortes pour la France " avaient été enterrées le même jour et que cette histoire était tombée dans l'oubli. Les gens n'osaient pas en parler à leurs enfants. Une stèle existe depuis les années cinquante, mais elle a été renversée à plusieurs reprises : dans certaines familles, certains estimaient qu'il n'y a pas de fumée sans feu. Cela a cessé maintenant : il y a une quinzaine d'années, j'ai décidé d'organiser une commémoration en juillet, devant la stèle, avec les familles et les associations d'anciens combattants, pour réhabiliter ces gens. Le prêtre célèbre une messe en mémoire des victimes. Des témoignages sont arrivés, aujourd'hui cette histoire est acceptée. Je ne me suis pas fait que des amis, mais le temps a arrangé les choses. Il y a un an, nous avons organisé dans le village une conférence, avec un historien, mais il n'y a jamais eu d'études complètes, à ma connaissance, sur cette affaire. On ne peut pas laisser dormir cette histoire et la passer sous silence, cela ne doit pas se reproduire. »
Article paru dans La Nouvelle République en 2017
Propos recueillis par Sébastien Kerouanton
Problématique peu ou pas explorée dans l’historiographie poitevine, est la présence de «Maquis noirs», soit des bandes armés devenus FFI en août 1944.
L’historien Fabrice Grenard a recensé plusieurs «Maquis noirs» en France qui ont commis des exactions et des pillages dès 1943. Si la majorité des résistants ont été honnête et patriote, certains groupes ont abusé de leur nouveau pouvoir pour leur compte personnel ou leur idéologie politique, parfois même les deux.
Pour la Vienne, la justice a recensé plusieurs cas de groupe FTP ayant participé à un «impôt politique» et des exécutions «exemplaires» qui n’étaient pas justifiées. La tragédie de Bourg-Archambault (86) avec le «Maquis Sandlarz est exemplaire d’un trou de mémoire. Groupe venant de la Haute-Vienne voisine (87), Albert Sandlarz alias «Capitaine Albert» n’est pas un FFI dernière heure car il est nommé par l’état-major FTP sud pour commandé un maquis composé de déserteurs russes et mongols de la Whermacht. Cupide et fanatique, Sandlarz va appliquer une justice «révolutionnaire» contre 27 civils de la région, les exécutants sans jugement et pillant leur bien. Les femmes n’échappe pas à cette épuration «morale».
Durant l’été de juin à septembre 1944, un hameau abandonné appelé «Le Moulin» se trouvant dans les boisées environnant du village de Bourg-Archambault a été un lieu de regroupement pour différents groupes maquis de la Vienne et de la Haute-Vienne.
L’affaire des 27 civils fusillés par le maquis noir Sandlarz mi-septembre 1944 a fait l’objet d’une recherche intéressante par l’historien français François Grenard. Cependant, les archives départementales de la Vienne m’ont confirmées que bien avant le FTP Sandlarz, le maquis poitevine Cram a utilisé «Le Moulin» comme lieu d’exécutions sommaires sur des poitevins accusés de collaboration. Il semble que les corps n’ont jamais été retrouvés par la justice entre 1948 et 1959 car aucun FFI n’a indiqué l’endroit exact…
La confession d’un jeune résistant du maquis «Sandlarz» à la justice française en 1948, nous éclaire sur les circonstances de la disparition de Jeanine Morgat, jeune fille de 20 ans et de son père Pierre Morgat exhumé le 18 novembre 1944 sous l’autorité du parquet de Poitiers avec 17 autres personnes exécutées par Albert Sandlartz.
«Le 21 juillet Mr Morgat et sa fille ont été amenés de St Sulpice-les-Feuilles et emmenés dans les bâtiments du Moulin. Le lendemain matin sur l’ordre du capitaine Jean Sandlarz, Mr Morgat a été tué par un mongol d’une balle dans la nuque. La jeune fille quelques instants plus tard a été amenée également sur l’ordre du capitaine et après qu’il lui ait promis la liberté, au moment ou elle s’éloignait, il la tua par derrière dans la tête d’une balle de revolver calibre 11-43 colt américain. Il remit tranquillement son revolver dans sa ceinture et donna l’ordre a deux mongols d’emmener le corps. Cette jeune fille avait pleuré toute la nuit et mes camarades avaient essayés de la rassurer».
Par Laurent de Historien sans frontière.com
Terribles ces faits, visiblement occultés, comme bien d'autres d'ailleurs, survenus durant cette période trouble de la Libération. J'avais découvert l'existence de ces exactions en 2018, par hasard, et ils me reviennent en mémoire au travers de votre billet sur ce Blog.
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