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MASSON Émile, Valentin, Joseph
Né le 13 août 1922 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), fusillé le 12 novembre 1940 à Amiens (Somme) à l'âge de 18 ans suite à une condamnation à mort ; marin pêcheur.
Fils de Joseph, Louis Masson, marin, et de Madeleine Louise Siabas, ménagère, Émile Masson, célibataire résidant au Saint-Valery-sur-Somme (Somme), y fut arrêté par la gendarmerie française le 15 octobre 1940, avec Lucien et Marcel Brusque, pour sabotage de lignes téléphoniques. Il reconnut les faits, indiquant qu’il ne se doutait pas d’avoir commis un crime aussi grave.Il ne faisait pas partie d’un réseau de Résistance
Internés à Amiens, Émile Masson et Lucien Brusque furent déférés le 22 octobre 1940 devant le tribunal militaire allemand FK 580 de la ville, et condamnés à mort.
Un peloton d’exécution allemand les fusilla le 12 novembre 1940 dans la citadelle.
Ils furent les deux premiers fusillés de Picardie.
Pour effrayer la population, leur exécution avait été annoncée par voie d’affiches où ils étaient qualifiés de « francs-tireurs ».
Robert Deregnaucourt
Né le 29 juin 1917 à Lille (Nord), fusillé le 10 janvier 1941 à Amiens (Somme) à l'âge de 24 ans suite à une condamnation à mort ; chauffeur.
Marié, habitant à Lille puis domicilié à Paris (XVIe arr.), Robert Deregnaucourt, arrêté par les autorités allemandes, fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand d’Amiens (FK 610) le 19 décembre 1940 pour « acte de violence contre un militaire allemand ».
Après avoir été emprisonné à Amiens, il a été fusillé le 10 janvier 1941 à la citadelle d’Amiens en présence de l’abbé Ducroq, et inhumé à Amiens, cimetière Saint-Pierre nouveau.
Son nom figure sur le monument aux morts d’ Épernay (Marne).
Sa veuve résida à Lille.
BRUSQUE Lucien, Édouard, Alexandre
Né le 13 octobre 1919 à Saint-Valéry-sur-Somme (Somme), fusillé le 12 novembre 1940 à la citadelle d’Amiens (Somme) à l'âge de 21 ans suite à une condamnation à mort ; marin-pêcheur.
Célibataire, Lucien Brusque résidait à Saint-Valéry-sur-Somme.
Il fut arrêté, en même temps que son frère Marcel et Émile Masson, un jeune batelier de 18 ans, le 15 octobre 1940 par la gendarmerie française pour « sabotage de lignes téléphoniques ».
Masson reconnut les faits, indiquant qu’il ne se doutait pas d’avoir commis un crime aussi grave. Il ne faisait pas partie d’un réseau de résistance.
Internés à Amiens, Émile Masson et Lucien Brusque furent déférés le 22 octobre 1940 devant le tribunal militaire allemand FK 580 de la ville, et condamnés à mort.
Un peloton d’exécution allemand les fusilla le 12 novembre 1940 à 10 heures dans les fossés de la citadelle.
Ils furent les deux premiers fusillés de Picardie.
Pour effrayer la population, leur exécution avait été annoncée par voie d’affiches où ils étaient qualifiés de « francs-tireurs ».
A Saint-Valéry-sur-Somme son nom est inscrit sur quatre monuments ou stèles ; rue Roche Madom,e une stèle est dédiée à Lucien Brusque et Émile Masson.
Un soldat allemand prit une photo de cette exécution et la fit développer chez un photographe amiénois qui parvint à en transmettre un tirage à la Résistance. Cette photo est parvenue en Angleterre et fut publiée dans la presse anglo-saxonne.
POIRÉ Jean, Gabriel, Edmond, Pierre « dit Minet »
Né le 24 mars 1914 à Amiens (Somme), condamné à mort par les autorités allemandes, fusillé le 6 octobre 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) à l'âge de 29 ans ; électricien ; résistant FTPF membre du détachement Kléber.
Fils de Georges, employé aux chemins de fer, et d’Adèle, née Marseille, Jean Poiré épousa le 28 mars 1930 Simone Kobiers à la mairie de Saint-Gratien (Seine-et-Oise, Val-d’Oise). Le couple demeurait 15 rue des Thermes à Enghien-les-Bains dans le même département. Jean Poiré exerçait la profession d’électricien aux ateliers de la Compagnie du métropolitain, 117 avenue Michelet à Saint-Ouen (Seine, Seine-Saint-Denis).
Il fit partie du détachement Kléber des Francs-tireurs et partisans (FTP), région P3 matricule 3029, et participa à deux actions.
Le 9 mars 1943 vers 22 heures, il alla en compagnie de deux collègues de travail, et Jean Queffeulou, mettre le feu à un garage réquisitionné par les Allemands au 5 rue Paul-Bert, à cinq cents mètres de leur lieu de travail. Les dégâts furent qualifiés d’insignifiants par la police française.
Le 1er juin, avec d’autres FTP, ils tentèrent de faire sauter deux pylônes soutenant des lignes à haute tension à Annet-sur-Marne (Seine-et-Marne).
Le 12 juin 1943, la police municipale interpella Jean Gross dans les couloirs de la station de métro Gare-de-l’Est. Il était porteur d’un revolver à barillet, d’une grenade Mills et de documents sur l’activité des FTP.
Des inspecteurs des Brigades spéciales (BS) interpellèrent Jean Poiré et Jean Queffeulou vers 18 heures, alors qu’ils sortaient des ateliers de l’avenue Michelet
.
Deux inspecteurs de la BS2 perquisitionnèrent le domicile de Jean Poiré sans résultat ; ils dérobèrent des paquets de cigarettes.
Jean Poiré resta douze jours dans les locaux des BS à la préfecture de police, interrogé, livré aux Allemands, puis incarcéré à la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne) le 24 juin 1943.
Il fut jugé par le tribunal du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.), et condamné à mort le 1er octobre 1943 pour activité de franc-tireur.
Fusillé le 6 octobre au Mont-Valérien à 16 h 29, il fut inhumé au cimetière d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne).
Sa mère témoigna en 1945 devant la commission d’épuration de la police et déclara : « J’ignore si mon fils a été victime de sévices. »
Son corps fut restitué à sa famille le 16 décembre 1944, Jean Poiré a été reconnu comme soldat FFI caporal-chef à titre posthume par le ministère des Anciens Combattants.
Il figure sur la stèle « À la mémoire des victimes du nazisme fusillés au Mont-Valérien fusillés le 6 octobre 1943 » au cimetière d’Ivry-sur-Seine, sur celle de la nécropole nationale Saint-Acheul à Amiens.
Son nom fut gravé sur le monument aux morts d’Enghien-les-Bains, sur la plaque commémorative « À la mémoire des morts pour la France » à l’hôtel de ville de Saint-Gratien.
Il fut réinhumé dans le cimetière de cette ville
Dernière lettre :
Fresnes, le 6 octobre 1943
2 heures de l’après-midi
Ma chère petite Simone,
Chère petite Clairette,
C’est fini, je viens d’apprendre que je dois être fusillé à quatre heures. Je suis fort, il en sera ainsi jusqu’au bout. Il faut qu’il en soit de même pour toi.
Nous avons eu sept ans de bonheur ; je te laisse notre poupée ; soyez heureuses toutes les deux, ce sera ma dernière joie.
Tu es jeune, ma petite femme, il faudra te refaire un foyer : c’est une chose normale, c’est la vie. Je souhaite que tu sois heureuse et que ton futur époux soit un bon père pour notre-petite poupée.
Voici maintenant mes dernières volontés :
Que sous aucun prétexte personne ne porte le deuil dans la famille, ni toi, ma chère petite femme, ni notre petite poupée ; que Clairette apprenne un métier plus tard et qu’elle soit élevée dans la gaieté avec des principes chrétiens et qu’elle fasse sa coin.
Pour toi, sois toujours en bonnes relations avec toute la famille. J’aurais pu mourir à la guerre, je meurs quand même pour, mon pays la France ; c’est le seul honneur qui m’était réservé.
Ma chère petite Clairette, il faudra dans la vie être toujours une femme propre, suivre les principes de ta maman Simone et bien apprendre le métier que ta maman te donnera ; sois toujours juste dans la vie, sois toujours gaie, aime la vie elle en vaut la peine.
Ton papa Jean t’aime beaucoup, pense à lui de temps en temps.
Je vous quitte, mes deux chéries, soyez toujours heureuses, je vous aime.
Jean
P S - Bons baisers à toute la famille, je ne cite pas de noms pour ne pas en oublier.
Gros baisers à tous
J. P.
DUCHEMIN Marcel, Georges
Né le 6 juillet 1893 à Agnetz (Oise), fusillé comme otage le 30 avril 1942 à Amiens (Somme) à l'âge de 49 ans ; résistant au Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France ; infirmier psychiatrique.
Fils d’Ernest Duchemin, cantonnier, et de Marie Céline Frémin, garde barrière, Marcel Duchemin s’était marié le 9 octobre 1920 à Fitz-James (Oise) avec Berthilde Brasseur et était père de deux enfants.
Il fut arrêté le 12 septembre 1941 à son domicile de Giencourt (Oise) par la Feldgendarmerie, en tant que membre d’une organisation communiste clandestine faisant de la propagande. Il était effectivement responsable des distributions de tracts, et était membre du Front national depuis le mois de juin 1941. Lors de la perquisition, aucun matériel compromettant ne fut pourtant trouvé.
Interné au camp de Compiègne (Oise) puis à la prison d’Amiens le 8 novembre, Marcel Duchemin fut déféré le 11 novembre 1941 devant le tribunal militaire allemand FK 580 de la ville. Il fut condamné à deux ans de travaux forcés.
Le 16 avril 1942, vers 3 h 40, le train Cherbourg-Mantes-la-Jolie dérailla à 2,5 kilomètres de la gare de Moult-Argences (Calvados). Le bilan s’établit à vingt-huit morts et dix-neuf blessés, parmi lesquels des marins de la Kriegsmarine revenant de permission.
Un nouveau déraillement fut organisé dans la nuit du 30 avril au 1er mai 1942, malgré la présence d’otages dans le wagon de tête : dix soldats allemands moururent et vingt-deux autres furent blessés, mais aucun Français.
Ne pouvant arrêter les saboteurs (appartenant aux FTP), les autorités allemandes arrêtèrent de nombreux otages, réputés Juifs selon les directives officielles, ou connus comme communistes. Beaucoup furent fusillés, d’autres déportés.
Devenu otage en représailles à l’attentat du 16 avril, Marcel Duchemin fut ainsi fusillé par un peloton d’exécution allemand le 30 avril 1942 dans la citadelle d’Amiens, à 11 h 38 avec Henri Laroche, Albert Bessièren Hneri Chaintreau et Octave Gauthier.
MATIFAS Georges, André [alias Sylvestre]
Né le 26 mai 1913 à Amiens (Somme), exécuté le 25 mai 1944 à Dury (Somme) à l'âge de 31 ans ; transporteur-commissionnaire ; FTPF-FFI.
Georges Matifas demeurait rue de La Barre à Rivery (Somme) ; il était transporteur-commissionnaire à la gare du Nord, à Amiens. Chef de groupe FTP, il fut arrêté en mai 1944 alors qu’il transportait des armes.
Incarcéré à la citadelle d’Amiens, il fut transféré à l’hôpital militaire de Dury (actuellement hôpital Philippe-Pinel). C’est là que son corps fut découvert avec trois autres, dans une fosse creusée dans l’enceinte de l’établissement, en septembre 1944.
Des obsèques furent célébrées le 19 septembre à Rivery. Georges Matifas fut cité à l’ordre du corps d’armée, et obtint la croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil :
« Magnifique résistant qui durant l’occupation a fait preuve de belles qualités de courage, de ténacité, de patriotisme, en participant ardemment à la lutte clandestine ou à des opérations audacieuses de sabotage des installations de l’ennemi ».
Une plaque commémorative fut apposée sur le mur de l’hôpital.
Son nom a été donné à une rue de Rivery.
Georges Matifas fut homologué FFI et DIR (GR 16 P 403929).
DIZY Alfred, Gabriel
Né le 10 novembre 1907 à Vrely (Somme), fusillé après condamnation par les Allemands le 2 août 1943 à Amiens (Somme) à l'âge de 36 ans ; ouvrier agricole ; résistant au sein des FTPF.
Fils de Charles Auguste Dizy, bonnetier, et de Suzanne Valet, ménagère, Alfred Dizy fut adopté comme pupille de la Nation le 25 novembre 1919. Il s’était marié le 12 avril 1930 à Vrely avec Marthe Bourse et demeurait à Morlancourt (Somme).
Il entra dans la Résistance au mois de septembre 1942.
Il fut arrêté à Amiens le 21 avril 1943 par la police française, après une série d’attentats, nombreux déraillements de trains, auxquels il participa en tant que chef de groupe FTPF dont le chef de section était Jules Bridoux alias Michel. Lui furent reprochés des actes de franc-tireur et de terrorisme.
Déféré le 22 juillet 1943 devant le tribunal militaire allemand FK 580 d’Amiens, Alfred Dizy fut condamné à mort et interné dans la prison de la même ville.
Un peloton d’exécution allemand le fusilla le 2 août suivant dans la citadelle avec dix camarades de son groupe.
Alfred Dizy a reçu la mention « Mort pour la France » le 28 octobre 1957.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de sa commune de naissance Vrely et une plaque déposée au pied de celui de sa commune de résidence Morlancourt.
Qu'ils reposent en paix , merci a eux pour leur courage , leur volonté , grâce a eux nous sommes restés Français !Qui ils reposent en paix ne jamaisLes oublier ils ont donné leurs
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