Thèmes

monde mort sur nuit enfant image centerblog france femme texte livre prix signature pcf place chez voiture martine saint rouge

Statistiques

Date de création : 13.04.2017
Dernière mise à jour : 01.07.2020
980 articles


Derniers commentaires

c’est mon arrière-arri? ?re-grand-pèr e de ma grand-mère.
Par Anna, le 28.10.2025

allan ehrhardt p&reudu poureu &treu r&susit& & r&susit& pour &tre p&reudu svp&
Par france, le 25.10.2025

bonjour,lorsqu 'on parle de la rafinière on pense bien sur au gl rivaud et ce ,à juste titre mais on oublie to
Par ph.de FLEURY, le 13.07.2025

stephane lagache petit fils par ma grand mere de charles debarge
Par Anonyme, le 04.07.2025

qui ils reposent en paix ne jamais les oublier ils ont donné leurs vies pour nous contre les criminels naz
Par Anonyme, le 25.04.2025

Voir plus

Rechercher
Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· BORDEAUX (33) (66)
· AMIENS (80) (16)
· BREST (29) (38)
· ARRAS (62) (32)
· ANGERS (49) (22)
· BOURGES (18) (25)
· BEZIERS (34) (26)
· BIARD (86) (27)
· BÔNE (Annaba Algérie) (13)
· BERGERAC (24) (16)

Articles les plus lus

· Personnalités liées à la commune de Amiens
· Hommage aux fusillés et victimes civiles natifs de Bordeaux
· Hommage aux Fusillés d' Angers et natifs de la ville
· Réponse à anonyme
· Le camp de Souge

· Benassay en photo
· Hommage aux fusillés et victimes civiles natifs de Bordeaux
· Personnalités liées à Brest
· Bagneux histoire en images ( suite)
· Bordeaux en 1939-1945
· Économie
· Patrimoine culinaire
· Bône - Annaba - Hippone en photos
· Un peu d'histoire ( suite ) La traite Négrière
· Hommage aux Fusillés de natifs de Bagnères-de-Bigorre

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "mariepierre86" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Hommage aux fusillés d'Arras et natifs de la ville

Publié le 09/06/2018 à 10:12 par mariepierre86 Tags : mort sur nuit enfant image centerblog france femme texte livre prix signature pcf place chez voiture martine saint
CANON Edmond

 

 

Né le 1er novembre 1918 à Bruxelles (Belgique), fusillé le 3 mars 1944 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 26 ans ; ajusteur à la Compagnie du chemin de fer du Nord, dépôt d’Avion puis à la SNCF ; militant communiste à Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais). Edmond Canon était marié à Henriette Marquette. Ensemble ils avaient un enfant.

 

Militant communiste actif, il quitta Lens (Pas-de-Calais) pour s’installer à Loos-en-Gohelle le 1er janvier 1942, tout en gardant des relations étroites avec le milieu résistant lensois.


Dans la nuit du 17 au 18 février 1944 à 22 h 30, Edmond Canon fut surpris par une patrouille de la Feldgendarmerie d’Arras à la hauteur du bois de l’Emprunt à Vimy, alors qu’il s’apprêtait à saboter la ligne de chemin de fer Hazebrouck-Arras en compagnie de son camarade
Émile Michel.


Edmond Canon fut arrêté "pour acte de sabotage et attentats sur voies ferrées" le 18 février 1944 et condamné à mort le 1er mars 1944 par le tribunal militaire de l’OFK 670 siégeant à Arras.

 

Il a été fusillé le 3 mars 1944 à la citadelle d’Arras.


Une rue porte son nom à Avion.

 

 

0_c4a9d_31f7b88c_L

 

 

ANTOINE Georges

 

Né le 10 novembre 1911, à Auchel (Pas-de-Calais), fusillé le 13 juillet 1942 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 31 a,s ; ouvrier d’usine ; militant communiste, résistant FTPF.

 

Fils de Paul Antoine, houilleur, et de Jeanne François, ménagère, marié avec Marthe Bourgois, Georges Antoine était domicilié à Auchel ou Avesnes-le-Comte. Il travailla comme ouvrier aux usines Potez dans la Somme.

 

Arrêté pour activités communistes, détentions d’armes et activités d’agent de liaison, il fut condamné à mort par le tribunal allemand d’Arras FK 670, le 30 juin 1942.

 

Antoine Georges a été fusillé le 13 juillet 1942 à 20 heures dans les fossés de la citadelle d’Arras.

 

 

0_c4a9d_31f7b88c_L

 

 

DEBARGE Charles

 

 

Né le 12 février 1909 à Harnes (Pas-de-Calais), mort de ses blessures le 23 septembre 1942 à la prison d’Arras (Pas-de-Calais)  à l'âge de 33 ans; mineur ; militant communiste ; résistant.

 

Ancien mineur de Courrières, Charles Debarge fut avant la Seconde Guerre mondiale (1935) un simple militant local du Parti communiste, correspondant de l’Enchaîné et de l’Humanité dans sa commune natale. Mais son nom connut une gloire nationale à la Libération : Charles Debarge, héros et martyr de la résistance communiste.

 

Resté fidèle au Parti communiste après la signature du pacte germano-soviétique, il fut mobilisé en septembre 1939 puis regagna son foyer en avril 1940 en tant qu’affecté spécial (soldat détaché de son unité et affecté dans une usine de guerre).

 

Recherché à partir de juin 1941, en raison de son rôle pendant la grande grève des mineurs du Pas-de-Calais, Charles Debarge participa à la constitution des premiers groupes FTP du Bassin minier.

 

Arrêté le 6 août 1941 par la Feldgendarmerie, il parvint à s’évader du centre d’otages de Lille où il avait été transféré avant d’être interrogé.

 

Sa tête mise à prix pour 100 000 francs, il évita plusieurs fois l’arrestation grâce à ses qualités athlétiques. Ses camarades des premiers jours Alfred Delattre, André Lefèvreet Marcel Delfy ont été fusillés à Arras le 8 septembre 1941.

 

En 1942, après un séjour à Paris, il fut chargé par la direction clandestine du PCF du Pas-de-Calais de mettre sur pied un plan de sabotage d’ampleur dans les deux départements du Nord.

 

Adjoint de Jules Dumont comme responsable militaire des FTP du Nord et du Pas-de-Calais avec Julien Hapiot, Charles Debarge fit alors preuve d’un courage exceptionnel, allant jusqu’à la témérité ; c’est ainsi qu’il tenta une attaque contre la centrale de Loos-lès-Lille, où étaient détenus sa femme Raymonde et de nombreux résistants, le 12 janvier 1942.

 

Avec une vingtaine d’hommes, très jeunes pour la plupart, de l’Organisation spéciale, il multiplia les actions (sabotages de voies ferrées,et de pylônes électriques,attaques de mairies et de dépôts d’explosifs notamment) dans le bassin minier, entre Lens et Douai.

 

À Lens, au pont Césarine, le 11 avril 1942, il abattit une sentinelle allemande. Mais, en septembre 1942, il fut grièvement blessé au cours d’un échange de coups de feu avec les hommes de la Geheime Feldpolizei (police secrète allemande) à Ronchin dans la banlieue de Lille. Il mourut quelques heures plus tard, à la prison d’Arras, où il avait été transféré, le 23 septembre 1942, sans qu’il ait repris connaissance.


À la Libération, Charles Debarge devint un des martyrs locaux du Parti communiste français, puis il accéda à une gloire nationale posthume ; il apparaît dans les Communistes d’Aragon qui le place au même rang que Vercingétorix et Du Guesclin et, en 1951, les Éditions sociales publièrent Les Carnets de Charles Debarge.

 

Le livre est fondé sur un document authentique, rédigé au cours de l’été 1942, il n’y a en réalité qu’un seul carnet, dont le texte a fait l’objet d’une importante réécriture, confiée à une journaliste de L’Humanité et ancienne résistante, Madeleine Riffaud. Le texte véritable est un document exceptionnel qui évoque les actions quotidiennes d’une poignée d’hommes traqués, et qui constitue une sorte de testament rédigé par Charles Debarge, en son nom propre et en celui de ses camarades tués au combat, pour "une France libérée et communiste".


Son nom est gravé sur le monument commémoratif 1939-1945 (91 morts) d’Harnes où une rue porte son nom ainsi que dans les fossés de la citadelle d’ Arras, devenus mémorial des fusillés. 


Son fils, Marcel Debarge fut un important dirigeant et ministre socialiste.

 

 

Debarge_CHarles

 

 

DEBARGE_Charles1

 

 

 

DESCAMPS Paul, Gaston

 

 

Né le 6 mars 1903 à Bruay-en-Artois (Pas-de-Calais), fusillé le 5 novembre 1942 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 39 ans ; houilleur à la Compagnie des mines de Bruay ; militant communiste à Bruay-en-Artois ; résistant FTPF.

 

Fils d’Henri, marqueur, et de Saviny, née Petit, Paul Descamps vivait 32 rue du Brésil dans sa ville natale. Il épousa Jeanne Dugarin le 12 novembre 1927 et eut un fils, Henri. Il était déjà militant communiste, actif propagandiste, lorsqu’il rallia le Parti communiste clandestin fin août 1939.

 

Il prit part à l’organisation de la grande grève des mineurs de mai-juin 1941 à Bruay, en relation avecCharles DebargeetEugène Lespagnol.


Recherché par la police, il prit la fuite le 10 avril 1942, et devint clandestin après la perquisition de son domicile par les Allemands qui le recherchaient pour sabotages sur les chemins de fer, détention de munitions. Il fut alors recruté par
Henri Bodelot,  responsable « P » (politique) du secteur ; lorsque ce dernier fut arrêté,Paul Descampsle remplaça.


Membre des FTP, il participa à de nombreuses actions dont les plus spectaculaires furent l’attaque de la voiture des Mines de Lens qui transportait la paie des ouvriers le 9 avril 1942 ou l’attaque de la cantine allemande à Bruay. Les Allemands arrêtèrent son épouse
Jeannepour faire pression sur le fugitif.Jeanne Descampsfut dès novembre 1942 emprisonnée à Bruxelles, Aix-la-Chapelle, Jauer, puis Aichach d’où elle fut libérée le 29 avril 1945.


Hébergé par
Gustave Gauthier,Paul Descamps fut arrêté le 19 août 1942 vers 6 heures avecJulie Caron chez les épouxGauthierà Haisnes-lez-la-Bassée (Pas-de-Calais), par des policiers d’Harnes et des gendarmes de Cambrin. Détenus au commissariat, tous les deux furent livrés à la Gestapo.

 

Deux fois condamné à mort par contumace, il comparut le 22 octobre 1942 devant le tribunal 670 de la Feldkommandantur d’Arras. Il fut condamné à mort pour "activité bolcheviste, sabotage, détention d’armes", etJulie Caronà deux ans de prison.

 

Il fut passé par les armes le 5 novembre 1942 dans les fossés de la citadelle d’Arras. La veille,Eugène Lespagnolavait été exécuté au même endroit.


Son fils Henri Descamps, gardien de la paix au commissariat de Montrouge (Seine, Hauts-de-Seine), s’adressa le 30 août 1945 au préfet de police du département de la Seine pour connaître les circonstances de l’arrestation de son père.

 

En septembre et octobre furent auditionnésJulie Caron, Marguerite RenardetGustave Gauthier.

 

Selon les témoins, Paul Descamps était sous les ordres de Charles Debarge.

 

Sur le procès-verbal du 22 octobre 1945, Gustave Gauthier déclara n’avoir "aucun soupçon quant aux dénonciations" dont ils avaient  fait l’objet .


Le nom de Paul Descamps figure sur le mur des fusillés de la citadelle d’Arras et sur la plaque commémorative des morts de 1939-1945 apposée dans la mairie de Bruay.

 

Son nom à été donné à une rue àBruay-la-Buissière(62).

 

 

 

0_c4a9d_31f7b88c_L

 

 

PRAROND Ernest

Né le 30 mai 1896 à Abbeville (Somme), sans doute fusillé le 5 avril 1944 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 48 ans ; pilote dans l’aviation ; résistant de l’Organisation civile et militaire (OCM). (voir Amiens).

 

 

 

0_c4a9d_31f7b88c_L

 

 

 

FRANÇOIS Ferdinand



Né le 6 août 1896 (lieu inconnu), fusillé le 5 novembre 1943 à Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 47 ans ; résistant, membre des FTPF.

 

Fils d’Alfred et de Martine Stien, marié à Berthe Vaillant, Ferdinand François était domicilié à Roubaix (Nord), 63 route de Cambrai.


Adjoint de Pierre Jooris, Ferdinand François était opérateur radio de « Zéro-France » pour la zone d’Amiens. Ce réseau, en liaison avec Londres, fut créé et développé sur le territoire français et notamment dans le nord de la France ; son quartier général était à Roubaix.


Pierre Jooriset Ferdinand François, arrêtés avec deux autres nordistes du même réseau, furent accusés par l’Oberfeldkommandant de renseigner l’ennemi et de détenir des armes.


Condamnés à mort, ils furent fusillés ensemble le 5 novembre 1943 à 16 h 38 dans les fossés de la citadelle d’Arras.

 

 

 

FRANCOIS_Ferdinand

 

 

 

COINE André

 

 

Né le 1er janvier 1897 en Belgique, fusillé le 5 avril 1944 à la citadelle d’Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 47 ans ; de nationalité belge ; adjudant ; gaulliste ; résistant.

 

André Coine résidait à Tournai où, gaulliste, il fut membre de la Résistance (groupe inconnu).


Il fut arrêté à une date inconnue par la Geheimfeldpolizei d’Arras (GFP) pour "aide à l’ennemi et gaullisme".

 

Le tribunal militaire allemand d’Arras (OFK 670) le condamna à mort le 21 janvier 1944.


André Coine a été fusillé le 5 avril 1944 à la citadelle d’Arras (Pas-de-Calais).

 

 

 

0_c4a9d_31f7b88c_L

 

 

SUCHET Marceau [Pseudonyme dans la Résistance : Maxime]

 

 

Né le 13 octobre 1909 à Auchel (Pas-de-Calais), fusillé le 28 décembre 1942 à la citadelle d’Arras (Pas-de-Calais) à l'âge de 33 ans ; ouvrier mineur ; militant communiste ; résistant FTPF.

 

Fils de Jean Suchet, houilleur, et de Blanche Delrue, ménagère, Marceau Suchet était ouvrier mineur aux mines de Marles (Pas-de-Calais). Il vivait au 8 rue de Montebello à Saint-Pierre-les-Auchel, s’était marié le 5 décembre 1931 à Auchel avec Malvina Weppe et était père d’un enfant. En 1936, il avait adhéré au Parti communiste, où militaient ses deux frères, Amédée et Jules.


Affecté au 201e Régiment d’infanterie au début de la guerre, Marceau Suchet fut fait prisonnier. Libéré en juillet 1940, il refonda la section communiste de Rimbert-les-Auchel sur demande d’
Adrien Delobelle. Lorsque ce dernier fut arrêté, à l’été 1941, Marceau Suchet prit la tête de la section clandestine.

 

Résistant et militant communiste clandestin, il s’occupa de propagande et prit part à des actions de sabotage. Si l’on en croit un rapport de la sous-préfecture de Béthune en date du 29 octobre 1945, il aurait ainsi joué un rôle dans le sabotage d’une cabine électrique à Lillers.

 

Dès le début de l’année 1942, il fut menacé d’arrestation et logea alors chez des militants clandestins.

 

Le 4 ou le 5 août 1942, selon les sources, il fut arrêté à Saint-Pierre-les-Auchel ou à Cauchy-à-la-Tour par la police française pour « menées communo-terroristes ». Il semble que l’on ait alors retrouvé sur lui des documents relatifs à l’organisation du Parti communiste clandestin dans la région, ainsi que plusieurs tracts communistes.

 

Responsable des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) du secteur d’Auchel, commandant soixante-dix hommes, il avait hébergé son frère,Amédée Suchet, et Joseph Bodart. 


Au commissariat d’Auchel, où il avait été emmené en compagnie de
Joseph Bernard et de Paul Caron, Marceau Suchet fut torturé.

 

Le 8 décembre 1942, Marceau Suchet fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand OFK 670 d’Arras.

 

Il a été fusillé le 28 décembre 1942 dans les fossés de la citadelle d’Arras par les autorités allemandes, avec Joseph Bernard.

 

Son épouse, arrêtée en novembre 1942, fut quant à elle condamnée à un an de prison. Elle fut libérée le 18 octobre 1943.


Le 7 octobre 1944, les restes de Marceau Suchet furent inhumés dans le carré militaire du cimetière d’Auchel.

 

La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée sur avis du ministre des Anciens Combattants en date du 5 janvier 1948.

 

Marceau Suchet reçut à titre posthume la Légion d’honneur, la Croix de guerre, la Médaille de la Résistance, la Croix de Combattant volontaire de la Résistance, et la Médaille de l’Internement.

 

Plusieurs monuments aux morts et plaques commémoratives portent son nom, à Auchel et Arras.

 

 

 

0_c4a9d_31f7b88c_L

 

0_a3323_a97fc012_orig

Commentaires (3)

Anonyme le 24/02/2023
Bonjour

Je me permets de vous écrire car il y a une erreur Charles Debarge n'a pas de fils qui s'appelle Marcel Debarge et encore moins devenu homme politique...
Comment aurait il pu avoir un fils né en 1929 alors que Mr Debarge Charles est né en 1909?
Pourriez vous effacer la dernière phrase ou il est mentionné ceci s'il vous plaît.


Anonyme le 03/03/2023
Marcel Debarge est le cousin de Charles Debarge
Merci de corriger ce passage


Anonyme le 04/07/2025
stephane lagache petit fils par ma grand mere de charles debarge


Ecrire un commentaire