Thèmes

amis art base belle bonne bretagne cadre carte centerblog centre chez coup

Statistiques

Date de création : 13.04.2017
Dernière mise à jour : 01.07.2020
980 articles


Derniers commentaires

c’est mon arrière-arri? ?re-grand-pèr e de ma grand-mère.
Par Anna, le 28.10.2025

allan ehrhardt p&reudu poureu &treu r&susit& & r&susit& pour &tre p&reudu svp&
Par france, le 25.10.2025

bonjour,lorsqu 'on parle de la rafinière on pense bien sur au gl rivaud et ce ,à juste titre mais on oublie to
Par ph.de FLEURY, le 13.07.2025

stephane lagache petit fils par ma grand mere de charles debarge
Par Anonyme, le 04.07.2025

qui ils reposent en paix ne jamais les oublier ils ont donné leurs vies pour nous contre les criminels naz
Par Anonyme, le 25.04.2025

Voir plus

Rechercher
Recherchez aussi :

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· BORDEAUX (33) (66)
· AMIENS (80) (16)
· BREST (29) (38)
· ARRAS (62) (32)
· ANGERS (49) (22)
· BOURGES (18) (25)
· BEZIERS (34) (26)
· BIARD (86) (27)
· BÔNE (Annaba Algérie) (13)
· BERGERAC (24) (16)

Articles les plus lus

· Personnalités liées à la commune de Amiens
· Hommage aux fusillés et victimes civiles natifs de Bordeaux
· Hommage aux Fusillés d' Angers et natifs de la ville
· Réponse à anonyme
· Le camp de Souge

· Benassay en photo
· Hommage aux fusillés et victimes civiles natifs de Bordeaux
· Personnalités liées à Brest
· Bagneux histoire en images ( suite)
· Bordeaux en 1939-1945
· Économie
· Patrimoine culinaire
· Bône - Annaba - Hippone en photos
· Un peu d'histoire ( suite ) La traite Négrière
· Hommage aux Fusillés de natifs de Bagnères-de-Bigorre

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "mariepierre86" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Blogs et sites préférés

· lechenayou
· scramasaxe
· cuteaspie


BRESSUIRE (79)

Bressuire en quelques photos en montage vidéo

Publié le 02/05/2018 à 17:54 par mariepierre86 Tags : image centerblog france

 

 

 

 

0ib50ma66

 

 

Source : Picasso - Wikipédia – INSEE – Dominique Lenne – Guy-Marie Lenne - Guy Charenton - Marylise Hirtz -yadvashem-france.- ajpn -keldelice.com – wikipédia – radiormb.com - Maitron

Vidéo : Mapi86

 

 

 

Bressuire dans la presse ancienne

Publié le 02/05/2018 à 17:29 par mariepierre86 Tags : image centerblog sur

Affiches du Poitou 13 mai 1773 :Fin de mémoire sur la Ville de Bressuire 

 

 

1773_Affiches_du_Poitou_13_mai

 

 

Affiches du Poitou 13 mai 1775 :Lettre des environs de Bressuire.

 

 

1775_Affiches_du_Poitou_16_fevrier

 

 

Le gaulois 12 mai 1879 : La Dame du Maire

 

 

1879_Le_Gaulois_12_mai

 

 

Le Rappel 14 décembre 1880 : Magistrature et Sénat mélés ou comment un petit juge de province donne tord à l'État

 

 

1880_Le_Rappel_14_decembre

 

 

La Lanterne 20 avril  1882 :  Drame mystérieux à Bressuire

 

 

1882_La_Lanterne_20_avril

 

 

Annale Catholque 1896 : Lettre du curé de Bressuire au Ministère sur la suppression de son traitement en tant que prêtre.

 

 

1896_Annales_catholiques_revue_religieuse_2_mai

1896_Annales_catholiques_revue_religieuse_2_mai_bis

 

 

 

 

0f5gf2w_1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ancêtres liés à la commune

Publié le 02/05/2018 à 17:19 par mariepierre86 Tags : image centerblog


PROUST Jacques : arrière cousin paternel 3e génération – Il a exercé les métiers de cultivateur et de journalier - décédé le 14 mai 1956 à Bressuire à l'âge de 87 ans.

 

 

pROUST_jACQUES

 

 

 

MAGNAIN Marie : arrière cousine paternelle 3e génération Elle a exercée la profession de lingère - décédée le 8 janvier 1958 à Bressuire à l'âge de 86 ans.

 

 

 

mAGNIN

 

 

 

 

 

0d1504275_1

 





 

 

 

Personnalités liées à la commune (suite...)

Publié le 02/05/2018 à 17:05 par mariepierre86 Tags : image centerblog france amour belle société 2010 sur voyage air anime voyages lecture femmes danse

Jean-Paul Chiron

 

Né le 3septembre 1947 à Bressuire est pharmacien et professeur des universités en bactériologie et virologie. Le parcours professionnel de cet universitaire français est jalonné par d’importantes responsabilités exercées.

Après avoir assumé les fonctions de doyen de la faculté des sciences pharmaceutiques de Tours à l’âge de 33 ans et demi, il est le premier directeur, non militaire et non médecin, du centre Muraz au sein de l'OCCGE à Bobo Bobo-Dioulasso au Burkina Faso.

Par ailleurs, ses travaux scientifiques, menés pour la plupart en collaboration avec des équipes africaines et reconnus au niveau international, ont eu des applications notoires et d’importantes retombées en termes de santé publique. Enfin, au sein de L' Académie Nationale de pharmacie, il a su faire évoluer cette institution au cours de ses mandats de secrétaire général et de président.

 

 

 

jea_paul_chiron

 

 

 

Catherine Breillat

 

 

Née le 13 juillet 1948 à Bressuire, est une réalisatrice, scénariste et romancière française.

 

 

catherine-breillat

 

 

 

 

Jérôme Pitorin

 

Né le 29 septembre 1971 à Bressuire. Alors qu'il est encore au lycée, il écrit déjà ses premiers articles qui se retrouvent publiés dans La Nouvelle République du Centre-Ouest. Son baccalauréat en poche, il s'inscrit pour des études en communication à Poitiers.

En 1993, il commence sa carrière à TF1 comme journaliste stagiaire et assistant de réalisation. Pendant neuf ans,  Ensuite, il devient auteur et réalisateur  sur la chaîne  La Cinquième.

En 2004, il crée sa propre société de production Il travaille sur l'adaptation française de « C'est du propre ! » pour M6 puis réalise et produit le programme.

En 2006, il rejoint le télé-crochet « Nouvelle Star » pour interviewer les candidats dans la file d'attente avant d'en devenir le rédacteur en chef pendant deux saisons.

En 2008, il réalise son premier documentaire intitulé « Air Guitar Heroes « et diffusé sur Canal+.

En 2009, il revient sur TF1 comme chroniqueur de l'émission « Méfiez-vous des idées reçues « puis comme producteur exécutif de « Petites Stars le Grand Soir ».

Sur NRJ 12, il anime un nouveau jeu « La Main », présente l'émission de télé-réalité « À la recherche du grand amour » au côté de Victoria Silvsted ainsi que « Tout est bon dans le salon » .

Depuis septembre 2010, il présente le magazine de voyages  « Échappées belle » sur France 5 en en alternance avec Sophie Jovillard et Raphaël de Casablanca. 

En 2012, il publie avec Sophie Jovillard un guide de voyage dans les plus belles villes d'Europe

Pendant l'été 2015, il intervient également comme expert auprès de  Stéphane Bern pour la quatrième saison de l'émission » le Village préféré des français". À la rentrée, il anime une chronique sur les voyages dans « La Quotidienne » sur France 5en alternance avec ses comparses d'Échappées belles.

 

 

Jerome_Pitorin

 

 

 

Margarida Guia 

 

Comédienne et performeuse, née en juillet 1972, à Bressuire.

Elle  commence par le théâtre en tant que comédienne et metteur en scène, avant de s'orienter vers le chant et la lecture publique.

 

 

 

Margarida_Guia

 

 

 

Mickaël Hay

 

Né le 27septembre 1974 à Bressuire, est un joueur professionnel puis entraîneur de basket-ball. Il arrête sa carrière de joueur à la Jeunesse laïque de Bourg-en-Bresse en novembre 2006 et en janvier 2007, il devient entraîneur d'Angers alors en Pro B ; Angers redescend en  NM1 pour la saison 2007-2008.

Après son passage à Angers, il devient assistant de Grégor Beugnot avec l'Élan sportif chalonnais, avec lequel il remporte le championnat de France, la Coupe de France et la semaine des As lors de la seule saison 2011-2012, saison où le club dispute également une finale européenne avecEuroChallenge 2012. 

Au début de juin 2013, à la suite du départ de Gregor Beugnot, il est promu entraîneur du club chalonnais.

En octobre 2013, après un mauvais début de saison de l'Élan Chalon, Mickaël Hay est démis de ses fonctions. Un mois plus tard, il retrouve un poste d'entraîneur à Blois.

 

 

 

Mickael_hay

 

 

 

 

Coraly Gelle

 

Née le 7 octobre 1977 à Bressuire chanteuse ex-membre du groupe  L5.  

En août 2001, M6 lance un casting "Popstars". Coraly décide donc de se présenter à Niort. Sur 4000 candidates.  Seule 30 jeunes femmes ont été invitées à rejoindre un atelier de chant et de danse à Paris.

A l'issue de cette formation, Coraly et 4 autres finalistes ont été choisies pour représenter les L5 : Tout s’enchaîne ensuite très rapidement, premier album "Éponyme", suivis d’une première tournée en 2002, avec plus de 28 dates à guichet fermé.

En 2003, elles repartent sur les routes pour une deuxième tournée, Cette fois encore, les 24 dates programmées annoncent complets. Un album Live sortira suite à puis un « Best-Off" regroupant les meilleurs titres des 3 albums sorti en 2006.

 

 

Coralie-des-L

 

 

 



Olivier Dupin 



Écrivain français ne le 8 avril 1979 à Bressuire Il est auteur de romans et albums pour la jeunesse. 

 

 

 

oliviers_dupin

 

 

 

 

 

06cd1d60



 

 

 

 



Personnalités liées à la commune

Publié le 02/05/2018 à 16:55 par mariepierre86 Tags : homme sur image centerblog vie chez créations maison france mort afrique saint

Pierre François Robouam 

 

Homme politique français décédé le 7 avril 1835 à Bressuire. Cultivateur, il devient président du district de Châtillon-sur-Sèvre  en 1790, puis député des Deux-Sèvres de 1791 à 1792, siégeant avec la majorité.

Mis en prison en 1792, pour une affaire corruption, il n'est libéré qu'après le 9 thermidor.

Juge de paix en 1797, il est conseiller général de 1800 à 1814.

 

 

01vj1nd1

 

 

 

René François Lecomte

 

Général de division de la Révolution Française. Le 11 octobre 1793, il montre la plus grande valeur à la Bataille de Châtillon, et il est blessé d’une balle dans le corps. Transporté par ses soldats à Bressuire, il meurt le 15 octobre 1793, des suites de sa blessure.

 

 

 

rene_francois_lecomte

 

 

 

 

Jacques-Gabriel Aubin 

 

Décédé le 12 avril 1852 à Bressuire, est un magistrat et homme politique français. Il fit sa carrière dans la magistrature. Procureur impérial à Bressuire,  en 1815, il fut, le 10 mai de cette année, élu représentant par cet arrondissement contre Rilhon, maire de Thouars. Aubin appartenait à l'opinion constitutionnelle modérée. Peu de jours après cette élection, un mouvement royaliste, vite réprimé, et qui fut un fait de guerre plutôt qu'une manifestation d'opinion, éclata dans les  Deux-Sèvres : les Vendéens s'emparèrent de Bressuire. Quand la  Chambre des Cent-Jours eut été dissoute, Aubin revint dans les Deux-Sèvres. Il fut, par la suite, président du tribunal civil de Niort et conseiller à la cour royale de Poitiers.  Membre du Conseil général des Deux-Sèvres, en 1830, pour le canton de Bressuire, il l'était encore en 1848.

 

 

01vj1nd1

 

 

 

François Boussi 

 

Homme politique français décédé le 25 septembre 1868 à Bressuire. Avocat à Bressuire, il est journaliste sous la  Monarchie de Juillet,collaborant à "la tribune". Il est plusieurs fois emprisonné pour des délits de presse. Il est député des Deux-Sèvres de 1848 à 1849, siégeant avec la gauche modérée.

 

 

01vj1nd1

 

 

 

Marc Horace Demarçay 

 

Homme politique français, décédé le 8 mars 1866 à Bressuire. Il est conseiller général de la Vienne et député des Deux-Sèvres de 1845 à 1848, siégeant à gauche, dans l'opposition à la Monarchie de Juillet . Il est élu représentant des Deux-Sèvres à l'Assemblée constituante de 1848. Il démissionne en janvier 1849 et quitte la vie politique.

 

 

 

01vj1nd1

 

 

 

René Héry 

 

Homme politique français né le 8 septembre 1870 né à Bressuire et décédé le 8 août 1941 aussi Bressuire. Avocat, il est conseiller municipal en 1896, puis maire de Bressuire en 1901. Il est sénateur des Deux-Sèvres de 1920 à 1940. Le 10 juillet 1940, il s'abstient lors du vote des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain.

 

 

 

hery_rene1637r3

 

 

 

Germaine Lecomte

 

Née le 28 août 1889 à Bressuire fait partie des grandes couturières françaises ayant fondé une maison de haute couture à son nom. C'est après le veuvage de sa mère, âgée de 32 ans, que Germaine Lecomte doit abandonner ses études pour se consacrer à un métier. Elle devient couturière à Bressuire pour subvenir aux besoins de la famille dont ses frères. Souhaitant la récompenser de son dévouement, sa mère l'envoie régulièrement à Paris chez une de ses sœurs en compagnie de ses cousines.

En 1920, elle quitte la ville de Bressuire pour s'installer à Paris où elle débute dans un petit atelier de couture. Elle prend la responsabilité de l'atelier et rachète le fonds de commerce suite au décès de sa propriétaire. Elle augmente très rapidement sa clientèle pour en faire une maison de renom.

Six années plus tard, Germaine Lecomte  occupe trois étages d'un immeuble et dispose de 450 ouvrières et 17 mannequins.

Malgré la crise des années 1930 et la Seconde Guerre mondiale, sa réputation traverse l’Atlantique et ses créations sont admirées lors des défilés. La maison « Germaine Lecomte » rivalise avec les plus grands du moment tels que  Ninna Ricci, Patou, Chanel ...

 

Après la guerre, elle renouera ses relations commerciales dans toute l’Europe, avec les États-Unis, l’Amérique latine, l’Égypte, le Liban…

La maison de couture Germaine Lecomte  fermera ses portes en 1957.

 

 

 

GERMAINE_LECOMTE

 

 

 

Max Ingrand, de son vrai nom Maurice Max-Ingrand

 

Né le 20 décembre 1908 à Bressuire est un maître-verrier et décorateur français, l'un des plus réputés de l'après-guerre.en 1954 devient directeur artistique de FontanaArte pendant une décennie. 

 

 

mAX_INGRAND

 

 

 

Abel Billy 

 

Né à Saint-Porchaire commune de Bressuire le 13 octobre 1909 - Mort pour la France le 21 août 1944 est un militaire français, Compagnon de la Libération. 

Engagé dès 1940 dans les  Forces Françaises Libres,, il combat au Proche-orient, en Afrique du nord et en Italie avant de participer au débarquement de Provence et aux combat de Libération de la France au cours desquels il est tué.

 

 

 

Abel_Billy

 

 

 

Jean Vasca

 

Né Jean Stievenard le  25 septembre 1940 à Bressuire, au hasard de l'exode de ses parents réfugiés ardennais, est un auteur-compositeur et interprète français.

 

 

jean_vasca



 



 

 

 

 

 

 



Patrimoine (suite...)

Publié le 02/05/2018 à 16:53 par mariepierre86 Tags : image centerblog sur saint

Église Saint-Germain de Noirlieu

 

L'église de Noirlieu (Nigro loco) apparaît tardivement dans les textes, fin XIIIe siècle. L'abbé de Maillezais, puis l'évêque de Maillezais, et à partir de 1648 l'évêque de La Rochelle auront le patronage de l'église et en nommeront le curé. Le saint titulaire de l'église est Saint-Germain, évêque d'Auxerre (de 418 à 448), dont la fête est le 31 juillet. Il est aussi le titulaire des églises de Brion-sur-Thouet, Magné et Pamplie dans les Deux-Sèvres, Saint-Germain dans la Vienne.

Depuis 1972, la commune de Noirlieu est associée à la commune de Bressuire.

 

 

eglise_Saint-Germain_de_Noirlieu

 

 

 

 

 

 

 

0_f0d4d_eff3108f_L_1

Patrimoine

Publié le 02/05/2018 à 16:42 par mariepierre86 Tags : roman amis saint image centerblog france sur dieu maison
Chapelle Saint-Cyprien de Bressuire

 

Cette église, fondée au Xe siècle par le vicomte de Thouars qui la donne à l'abbaye Saint-Cyprien de Poitiers, est reconstruite au XIIIe siècle. Ils fondent à leurs tours un prieuré de l'ordre de Saint-Benoit.

De l’église du XIIIe siècle il ne reste que l’abside circulaire de style roman primitif et sa corniche à modillons. La façade ayant été remaniée elle conserve une simple porte romane.

En 1305 la chapelle accueille  Bertrand de Got qui deviendra quelques jours plus tard Clément V. La chapelle est vendue comme bien national sous la révolution et servira de bâtiment agricole.

Achetée en 1946 par l'association « Les amis du vieux Bressuire », elle est vendue à la commune en 1949 pour être transformée en musée. Récemment restaurée, elle est actuellement utilisée comme espace culturel pour des expositions et des manifestations.

L'édifice est inscrit au titre des monuments historique en 1937.

 

 

Chapelle_St_Cyprien_Bressuire

 

 

 

Le château de Bressuire

 

Le site fut habité sans discontinuité depuis l'époque celtique. La première mention du château date de 1029. L'actuel château a vraisemblablement été fondé à la charnière des Xe et XIe siècles par la famille de Beaumont, et il a appartenu à la famille des Beaumont-Bressuire du XIe siècle jusqu'au début du XVIe siècle. 

Il joua un rôle militaire de premier ordre dans les luttes que se livrèrent en Poitou rois de France et d'Angleterre durant trois siècles. Il n'y a jamais eu de siège au château de Bressuire. Duguesclin y a délogé les anglais.

Le château a été acquis par la commune en 1975 et classé pour ce qui est du château du sol de l'emprise et des fossés par arrêté du 30 avril 1996.

 

 

 

Chateau_de_Bressuire.

 

 

 

L'église Notre-Dame de Bressuire

 

 

Église catholique édifiée aux Xe et XIIe siècles, l'église est citée dès 1090. Elle est surmontée, au milieu du XVIe siècle d'un clocher gothique de 56 mètres qui domine la ville.

Des travaux de restauration, menés de 1978 à 2000, ont permis de dévoiler les peintures murales de 1821 qui ornent le chœur. Elle a été aussi rénovée en 2000 à la suite de la tempête de décembre 1999.

L'édifice est classée sur la liste des monuments historiques de 1840, elle a été déclassée en 1900, à l’exception du clocher. Elle a finalement été classée par arrêté du 10 février 1913.

 

 

 

Eglise_Notre-Dame_de_Bressuire_01

 

 

 

L'église paroissiale de Saint-Sauveur-de-Givre-en-Mai 

 

 

Église catholique des XIIe et XVe siècles, située à Saint-Sauveur-de-Givre-en-Mai  (commune associée de Bressuire).

L'édifice est inscrit au titre des  monuments historiques en 1978.

 

 

 

Eglise_de_Saint-Sauveur-de-Givre-en-Mai

 

 

 

Le logis du Puy-Blain 

 

Logis d’habitation des XVe et XVIe siècles situé à Terves (commune associée de Bressuire).

Cité dès la fin du XIVe siècle, cet ensemble architectural s'ordonne selon un plan rectangulaire autour d’une cour bordée d’un mur d’enceinte au sud et à l’est. Il se compose d'un ancien logis et d’une tour ronde du XVe siècle et d'un logis daté de 1589 dans le vestibule.

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 2001. Bâtiment d'une ancienne exploitation agricole, il est actuellement en cours de restauration.



 

 

Le_Logis_de_Puy-Blain_Terves

 

 

 

 

Le château de Noirlieu



Autrefois le siège d'une importante seigneurie qui s'étendait sur presque toute la superficie de la commune. Le plan cadastral de 1811 montre combien, au début du XIXe siècle, les bâtiments de l'ancienne seigneurie tenaient une place très importante dans le bourg.

Les premiers seigneurs connus de Noirlieu furent les Carrion, originaires d'Anjou, à partir du début du XVe siècle. Les Fournier leur succédèrent dès le commencement du XVIIe siècle. Puis en 1685, le domaine de Noirlieu passa à Paul Naudin, lieutenant général du duché pairie de Thouars, ensuite il passa par mariage à la famille de la Haye Montbault, puis aux Aubry et aux Ringeard de la Charmoise au milieu du XVIIIe siècle. 


Il ne subsiste, de l'ancien château aujourd'hui transformé en exploitation agricole, que deux tours et un long corps de bâtiments (les communs) que traverse une porte charretière. Il a été inscrit par deux arrêtés du 18 avril 1995 et du 26 septembre 1995. C'est une propriété privée.

 

 

 

Chateau_de_Noirlieu

 

 

 

La chapelle du Petit-Puy 

 

Chapelle  désaffectée, de l'ancien logis du Petit-Puy situé à  Terves (commune associée de Bressuire), Elle date du XVIe  siècle. Le logis attenant et l'enceinte fortifiée avec ses sept tours ont été détruits pendant la guerre de Vendée.

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1941. 

 

 

 

0_cd916_eaeb837a_L_1

 

 

 

Le  Domaine de la Dubrie

 

Logis datant du XVIe et du XVIIIe siècle. Il a été inscrit par arrêté du 29 août 1991.

 

 

 

0_cd916_eaeb837a_L_1

 

 

Vestiges de l'aumônerie Saint-Jacques 

 

 

La date de construction de l’Aumônerie Saint Jacques n’est pas connue. Une chose est certaine, l’aumônerie ou Maison-Dieu existait en 1307 . L’aumônerie fut certainement fondée par les Seigneurs de Beaumont-Bressuire à la fin du XIIe siècle, époque à laquelle appartient par son style l’église Saint-Jacques.

 

 

 

0_cd916_eaeb837a_L_1

 

 

 

Église Saint-Porchaire de Bressuire du XVe siècle

 

 

Quartier_de_Saint-Porchaire

 

 

 

 

 

 





Économie

Publié le 02/05/2018 à 16:34 par mariepierre86

 

Le bassin d'emploi est le deuxième pôle industriel et artisanal du département des Deux-Sèvres. Bressuire est une ville dynamique ayant un faible taux de chômage 11,5 % en 2014.

 

Les nombreuses zones industrielles et d'activités situées en périphérie de la ville sont le siège de PME variées principalement dans les activités de l'ameublement, du mobilier de collectivité, de l'agro-alimentaire, de la métallurgie, de la mécano-soudure, de l'équipement automobile (Wagon Automotive) et de la confection.

 

La ville possède un centre-ville dynamique.

 

Bressuire compte deux Hypermarchés  avec leur zone commerciale, une moyenne surface en centre ville et un supermarché à bas prix.

 

 

 

 

0_cb053_6fd8980c_L_1

 

 

 

 

 

 

Deux Justes parmi la Nation à Bressuire

Publié le 02/05/2018 à 16:24 par mariepierre86 Tags : france chez nuit fille voiture image centerblog

Aimé Sochard, né en 1892, et son épouse  Jeanne, née Planchet en 1892, sont commerçant à Bressuire.

 

 

 

Jeane_et_Aime_Sochard_1


Ils vont aider et sauver  Régine Golblat,une adolescente juive âgée de 17 ans.

 


Binem Goldblat, de profession tricoteur, est né à Radzimin en Pologne en 1894. Liba Eta Rotzstein, ouvrière en passementerie,  est née à Varsovie en 1895. Binem Goldblat émigre en France en 1924, Liba le rejoint en 1925. Ils se marient en 1925 à la mairie du 20e . arrondissement de Paris. Le couple habite dans le 11e arrondissement, leur atelier de tricot est à la même adresse.

 

Leur fille Régine naît en octobre 1926. En 1939, la famille déménage à Bressuire, dans les Deux-Sèvres où le frère de Madame Gloldblat et sa famille sont déjà installés. Binem Goldblat loue un appartement rue Georges Lorand où il installe aussi son atelier de tricot.



Dans la nuit du 8 au 9 octobre 1942, des juifs sont arrêtés lors de la rafle de Bressuire dont Binem Goldblat (48 ans) et son épouse, Liba Rotsztejn (47 ans) avec leur fille Régine,et Icchok Rotsztejn (43 ans) et son épouse Minka Levy (41 ans).

 

Régine est relâché, car née en France. Tous les autres sont déportés sans retour en Allemagne par le convoi 42, du 6 novembre 1942.  Régine va se réfugier chez leurs voisins,  Jeanne Sochard, qui lui enseignait la couture et son mari Aimé Sochard.



Le 30 janvier 44, la veille de la rafle, un gendarme, M. Compain, vient avertir Aimé Sochard :« la nuit prochaine, ils (les juifs) vont tous être ramassés ». Pour éviter son arrestation, Régine fut emmenée dans un garage que la famille possédait rue du 11 novembre et fut cachée dans une voiture pendant quelques jours.

 


Un voisin, M. Guérineau, lui apportait de la nourriture. On la cacha ensuite chez Mme Menece, en attendant son transfert vers la Vendée, à Mouchamps ou une parente de Jeanne Sochard, Berthe Guédon tenait un hôtel restaurant. C’est Georges Goyault, garagiste qui possédait un laisser-passer pour circuler, qui se chargea du transport de Régine, cachée à l’arrière d’un véhicule sous une couverture. Régine fut sauvée.

 

 

Regine_Goldblat

 

 

A la fin de la guerre, Régine Godblat revient à Bressuire. Elle y attend en vain ses parents. Elle décide de regagner Paris.

 

 

Le 23 février 2015, l’Institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné le titre de Justes parmi les Nations à Monsieur Aimé Sochard et à son épouse Madame Jeanne Sochard.

Bressuire et la guerre de 1939-1945 (suite...)

Publié le 01/05/2018 à 18:24 par mariepierre86 Tags : moi bonne france chez enfants travail mort sur nuit saint voiture maison maroc four image centerblog

Résistants et victimes civiles fusillés liés à Bressuire

 

Fouquaud Guy René, Camille

 

Né le 14 février 1932 à Chef-Boutonne (Deux-Sèvres), blessé le 26 août 1944 à Saint-Porchaire, commune rattachée en 1964 à Bressuire, mort de ses blessures le jour même à Bressuire (Deux-Sèvres) ; écolier ; victime civile.

 

Guy Fouquaud, âgé de douze ans, était le fils de Maurice Octave René Fouquaud, domicilié à Bressuire, âgé de cinquante-trois ans, receveur entreposeur aux Contributions Indirectes, né à Melleran (Deux-Sèvres) le 18 octobre 1891, et de Suzanne Émilie née Gaud qu’il avait épousé le 8 avril 1924 à Chef-Boutonne.

 

L’orthographe du patronyme, écrit parfois Foucaud, a été vérifiée sur l’acte de naissance de la victime. 

 


A la fin du mois d’août 1944, alors que les Alliés approchaient, les Allemands tentèrent d’échapper à l’encerclement en se repliant vers le nord-est. Harcelés par la Résistance, ils multiplièrent les exactions contre les civils. Le jeune Guy Fouquaud fut l’une des victimes de ces représailles alors qu’il assistait au battage dans une ferme de Saint-Porchaire, à la périphérie de Bressuire. 




Le 27 août, Fridolin Brossard, cultivateur à Taillepied, commune de Saint-Porchaire, sur l’exploitation duquel se déroulait le battage, relata les faits aux gendarmes dans les termes suivants :

 

« Hier 26 août 1944, vers 19h30, nous finissions de battre ma récolte de céréales dans la cour de ma ferme. Certains hommes étaient prêts à repartir chez eux et d’autres s’occupaient à déplacer le matériel de battage, lorsqu’un camion et deux voitures de tourisme pleins de soldats allemands se sont arrêtés sur la nationale 138 ter [aujourd’hui D 938 ter] face à ma ferme, direction Bressuire, quatre soldats se sont introduits dans ma cour et ont ordonné à tous les hommes présents de sortir sur la route, ce que les hommes ont fait. Lorsque la plupart des hommes eurent fait sur la route une trentaine de mètres en direction de Saint-Porchaire, les militaires restés près des voitures ont ouvert le feu dans leur direction avec des mousquetons, des mitraillettes et un canon de 20 mm. Personnellement, je suis sorti le dernier et suis resté à hauteur des véhicules. Monsieur Alberteau, cultivateur à la Maison-Neuve était près de moi. Le tir a duré quelques minutes (deux ou trois peut-être) puis les militaires sont remontés en voiture et sont partis. Après leur départ, nous avons relevé le jeune Foucault qui atteint sur la route avait réussi à se traîner dans un champ voisin. Il avait été atteint par un projectile au côté droit de la poitrine. Nous l’avons transporté à mon domicile puis j’ai immédiatement prévenu l’ambulance de Bressuire. Je puis affirmer qu’il n’y a eu aucune provocation de la part des hommes présents chez moi vis-à-vis des militaires allemands. »Il décéda à Bressuire le jour même. 


Guy Fouquaud obtint la mention "Mort pour la France" le 9 avril 1945.

 

Son nom, orthographié Foucault, est gravé sur la monument aux morts de Bressuire et, au rond-point Bocapole, une stèle commémorative porte l’inscription suivante : « Ici est tombé FOUCAUD Guy sauvagement abattu par les Allemands à l’âge de 12 ans. »


À Chef-Boutonne, il existe une avenue des Fils Fouquaud (Guy et Pierre, cousins) et une plaque aux fils Fouquaud qui indique par erreur Noyers-sur-Cher comme commune de décès de Pierre Fouquaud, exécuté sommairement le 27 août 1944 dans la commune voisine Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher). 


 

GIRAULT Louis, Victor

 

Né le 1er juillet 1879 à Saint-Sauveur-de-Givre-en-Mai (Deux-Sèvres), fusillé le 12 décembre 1942 à Chizon, commune de Sainte-Pezenne aujourd’hui rattachée à Niort (Deux-Sèvres) ; propriétaire cultivateur ; condamné pour détention d’armes ; reconnu résistant FTPF selon des attestations d’après-guerre.

 

Louis Girault, ancien combattant de 1914-1918, était marié à Augustine Gâtard et père de trois enfants : Henri, Joseph (captif en Allemagne) et Marie-Louise.

 

À la suite d’une dénonciation (note du cabinet du préfet), la Feldgendarmerie perquisitionna sa propriété le 17 octobre 1942 et découvrit, dissimulée dans un arbre creux, une mitrailleuse française récupérée au cours de l’exode en juin 1940. Il fut aussitôt emprisonné à Niort ainsi que son fils Henri et son gendre Eugène Deborde.

 


Le préfet des Deux-Sèvres, Charles Roger-Machard, intervint auprès des autorités allemandes pour obtenir leur indulgence en s’efforçant de les convaincre de l’absence d’intention politique de Louis Girault et des conséquences néfastes d’une éventuelle exécution.

Ainsi, le 24 octobre 1942, il relaya l’intervention du maire de Bressuire dans un courrier adressé au chef de la Feldkommandantur 564 de Niort :

 

« À la demande de M. le Maire de Bressuire, j’ai l’honneur de vous adresser ci-joint 4 attestations affirmant la parfaite honorabilité de MM. Giraud père et fils et Deborde, gendre, arrêtés ces derniers jours par les autorités allemandes pour détention d’armes de guerre. »

 

Le 4 novembre, dans une lettre au chef de la Feldkommandantur de Niort, il se déclarait convaincu qu’« incapables de se livrer à une action subversive quelconque, MM. Giraud et Deborde n’avaient nullement l’intention de se servir de l’arme en question et s’ils n’en ont pas déclaré l’existence, c’est par un sentiment de crainte et par peur de sanctions graves. Au surplus ils considéreraient qu’elle était devenue, depuis plus de deux ans, inutilisable et ne pouvait représenter un danger quelconque. Dans le milieu paysan où ils vivent et où ils sont considérés comme de très honnêtes gens, une peine grave aurait les plus fâcheuses répercussions et compromettrait gravement l’esprit de collaboration de plus en plus nécessaire. »

 

Nonobstant, le 8 décembre, Louis Girault fut condamné à mort par le tribunal militaire de Niort pour « détention illégale d’armes de guerre ».

Le 10, dans une ultime tentative pour sauver Girault, le préfet demanda à De Brinon, représentant du gouvernement français dans les territoires occupés, d’effectuer une démarche auprès du commandement militaire allemand à Paris, lequel devait se prononcer sur le verdict de Niort. Il précisa que « pour montrer la bonne foi de Giraud père, il y a lieu de noter qu’il a livré spontanément ses fusils de chasse à la mairie ».

 

En vain. Le Militärbefehlshaber in Frankreich (MBF) confirma aussitôt la sentence, à l’instar de la décision prise trois mois plus tôt concernant Raymond Gendrot, en cohérence avec le durcissement de la politique de répression à partir de l’été de 1941. « La psychose allemande du ``terrorisme’’ entraîne des changements qui tiennent au fait que désormais les délits de ``détention illégale d’armes’’ n’ont plus la même portée pour l’occupant.

 

De même, alors que durant les premiers mois de l’Occupation la plupart des condamnations à mort pour ce motif étaient ensuite commuées en peine de prison ou de travaux forcés, à partir de l’automne 1941 l’intransigeance est de mise. Le danger potentiel que représente toute personne en possession d’armes (de guerre ou même de chasse) est alors tel que la plus grande sévérité est réclamée et ce, que la personne ait pu compter s’en servir ou non, voire même, que l’arme soit état de fonctionner ou non !

 

Ainsi du mois de juin 1941 au mois de juin 1942 près d’un tiers des personnes fusillées en France occupée (en comptant les deux départements du Nord de la France) l’a été pour ``détention illégale d’’armes’’. »

 


Louis Girault fut donc exécuté à Chizon, lieu-dit de Sainte-Pezenne (depuis rattachée à Niort) le 12 décembre 1942 à 15 heures, puis inhumé au cimetière des Sablières de Niort.

 

Il fut reconnu « Mort pour la France » en 1945.

 

Après guerre, sa famille fit reconnaître son appartenance au groupe des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) de Bressuire du 1er au 17 octobre 1942, affiliation officialisée dans son dossier militaire dès 1950.

 

Le dossier de la DAVCC contient deux attestations qui tendent à accréditer cette appartenance. L’une émane de Robert Proust (alias capitaine Lenoir, ex-chef du groupe de commandement de l’état-major départemental des FFI, liquidateur départemental FFCI, chevalier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 1939-1945, Médaille de la Résistance, fils d’Edmond Proust, alias « Chaumette », colonel commandant les FFI des Deux-Sèvres à la Libération), en date du 30 août 1962, dans laquelle l’auteur précise que Louis Girault « a été arrêté à son domicile de Rorthais par Breuil-Chaussée commune aujourd’hui rattachée à Bressuire, Deux-Sèvres par la Feldgendarmerie de Parthenay, en raison de son activité dans la résistance (FTPF des Deux-Sèvres, groupe de Bressuire) ; en vue d’une action armée future, les premiers résistants affiliés à ce groupe avaient été chargés de récupérer du matériel et de l’armement. C’est ce que fit monsieur Louis Girault en camouflant des armes ainsi que des munitions de guerre et, en particulier, une mitrailleuse d’infanterie que la Feldgendarmerie découvrit le 17 octobre 1942, dans un chêne creux planté en bordure d’une propriété de ce résistant. »

 


La seconde attestation, manuscrite, a été rédigée à Bressuire à une date indéterminée (il est indiqué 6 juillet 1942) par Eugène Robin, Médaille de la Résistance, qui se présente comme « le fondateur du maquis de la région bressuiraise » ; il certifie que « Louis Giraud  faisait parti du groupe de la Résistance que j’avais fondé aussitôt l’occupation allemande, qu’il a caché des soldats français pendant la débâcle, fait la récupération des armes abandonnées par l’armée française.

Dénoncé aux troupes d’occupation, il fut trouvé possesseur d’une mitrailleuse arrêté le 17 octobre 1942 il a été fusillé à Niort le 14 décembre de la même année sans jamais avoir voulu dénoncer des camarades ; » Louis Girault fut reconnu « Interné Politique » (1962) puis « Interné Résistant » (1964)



ICHON Henri Jean Charles

 

Né le 21 mai 1893 à Libourne (Gironde), exécuté sommairement le 1er septembre 1944 au camp de Natzweiler-Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin) ; médecin-chirurgien ; résistant réseau Alliance.

 

Henri Ichon était le fils de Christophe Marie Édouard, avoué, et de Marie Lucy Almaïde Raboutet-Chevallier, sans profession, domiciliés, à sa naissance, 28 rue Saint-Eutrope à Libourne. Il se maria le 16 novembre 1920 à Bordeaux (Gironde) avec Paule Louise Du Faux de Gavardie de Montclar. Ils eurent plusieurs enfants 

 

En 1913, lors de la conscription, il se déclara étudiant en médecine et obtint un sursis d’incorporation, annulé lors de l’entrée en guerre en août 1914.

 

Médecin auxiliaire puis médecin aide-major au régiment d’infanterie coloniale du Maroc en 1914-1918, il fut blessé deux fois, obtint de nombreuses citations (huit au total dont une en janvier 1918 à l’ordre de l’Armée) et la Légion d’honneur le 18 avril 1918, après s’être « magnifiquement conduit sur le champ de bataille ».

 

Ancien interne et diplômé de la faculté de médecine de Bordeaux où il soutint sa thèse en 1922, il devint chirurgien à la clinique chirurgicale de Bayonne. Promu en décembre 1930, médecin capitaine de réserve au Service de Santé de la 18e Région militaire, il semble avoir résidé à Bayonne jusqu’en 1938. Il passa en juin 1938 médecin capitaine de réserve à la 9e Région militaire (Tours – Poitiers) signalant ainsi son changement de domicile.


En 1940 il est médecin-chirurgien à l’hôpital de Bressuire (Deux-Sèvres).

 

En 1941 tout un groupe de médecins bressuirais décide de s’engager dans la Résistance. Le docteur Ichon devint en mai 1943 membre du réseau Alliance et chef du secteur Vendée, région Sud-Ouest "Hangar", sous le nom de code N9.

 

Arrêté le 21 décembre 1943 à son domicile à Bressuire (Deux-Sèvres), suite à l’infiltration de son réseau par l’Abwehr, il fut conduit à la prison de Pierre-Levée, à Poitiers, d’où il sortit à la fin du mois de février 1944.

 

Son dossier aurait été transmis vers le 7 mars au siège de la Gestapo, avenue Foch, à Paris et le docteur Ichon y aurait été transféré sans que cela puisse être confirmé.

 

Son dossier d’accusation instruit par la Gestapo de Strasbourg  fut transmis le 17 avril 1944 au Tribunal de guerre du Reich qui y apposa les tampons « secret » et « affaire concernant des détenus » ainsi que la classification "NN" ("Nacht und Nebel"-"Nuit et Brouillard"). Il fut déporté via Strasbourg à destination du camp de Schirmeck (Bas-Rhin), où il arriva par le convoi du 29 avril 1944 et fut interné au block 10 avec les autres hommes du réseau. 

 


Il n’y eut aucun jugement et il fut remis ainsi que les autres détenus à disposition de la Gestapo de Strasbourg le 10 septembre 1944. Il était de toute façon déjà trop tard car devant l’avance alliée les 106 membres du réseau Alliance détenus à Schirmeck, dont Henri Ichon avaient été sur ordre du Haut commandement de la Wehrmacht à Berlin, transférés en camionnette par fournées de 12 vers le camp de concentration du Struthof, où ils furent dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944, abattus d’une balle dans la nuque à la chambre d’exécution puis incinérés directement dans le four crématoire du camp, situé dans le même bâtiment. 

 


Il fut homologué comme chargé de mission de 2e classe de la DGER (Direction générale des études et recherches) avec le grade de lieutenant.

 


Il fut déclaré "Mort en déportation" par arrêté du 1er février 2013 et fut nommé chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume.


Il obtint la mention Mort pour la France le 26 juin 1946 et son nom figure sur les monuments aux morts de Saint-Hippolyte (Gironde), de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques). Il figure aussi sur la plaque commémorative de la Faculté de médecine de Paris, sur celle du réseau S.R.
Alliance au camp de concentration du Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin) ainsi que sur le monument des résistants déportés de Lageon (Deux-Sèvres) édifié en mémoire des déportés des arrondissements de Bressuire et Parthenay. Une rue de Bressuire porte son nom.

 

 

ICHON_HENRI

 

 

 

GUIDEZ Jules, Luc

 

Né le 27 octobre 1921 à Bourlon (Pas-de-Calais), mort par accident le 5 septembre à Bressuire  ; boucher  ; résistant FFI.

 

Fils de Georges Roland Guidez et de Claire Éva Mallet, Jules Guidez épousa Denise Louise Hélène née Guérin.

 


Jules Guidez rejoignit les FFI en juin ou juillet 1944. Il était placé sous les ordres du Lieutenant Gaston Dubost et intégré au 114e Régiment d'Infanterie formé à la Libération dans les Deux-Sèvres, régiment commandé par Edmond Proust, colonel Chaumette. 

 


Blessé accidentellement au ventre d’une balle de son revolver le 3 septembre 1944, Jules Guidez décéda le 5 septembre et fut inhumé à Bressuire.

 


Il fut reconnu « Mort pour la France » 16 avril 1945. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Bressuire.

 

 

MAROLLEAU Léopold, Ernest, Louis

 

Né le 21 octobre 1908 à Coulonges-Thouarsais (Deux-Sèvres), fusillé le 5 avril 1944 au champ de tir de Biard près de Poitiers (Vienne) ; cordonnier ; résistant au sein des FTPF.

Léopold Marolleau, fils d’un père maçon et d’une mère sans profession, marié, résidait à Bressuire où il recrutait des agents pour bâtir une cellule Francs-tireurs et partisans français (FTPF). (voir les fusillés de Biard)



DORÉ Michel et DORÉ Camille, Louis, Marie

 

 

Né le 9 juillet 1922 à Niort (Deux-Sèvres), fusillé le 4 juillet 1944 à Biard près de Poitiers (Vienne) ; résistant.

 

Domiciliés à Bressuire (Deux-Sèvres), réfractaires au Service du travail obligatoire (STO), ils se cachèrent, à l’instar d’autres jeunes menacés par le travail forcé outre-Rhin, dans le Marais Poitevin ( Voir les fusillé de Biard).

 

GABARD François, Eugène



Né le 25 décembre 1885 à Bressuire (Deux-Sèvres), blessé mortellement le 6 février 1943 à La Baule (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) ; typographe.

Fils de François Félix Gabard et de Louise Eugénie Rousseau, François Gabard était marié à Madeleine Bourdillaut, couturière.

Il travaillait comme typographe et demeurait à La Baule (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique). Suite à une blessure provoquée par un officier allemand, il mourut des suites de ses blessures à la clinique Dubois (Maison Serennes) à La Baule, le 6 février 1943.
Son nom ne figure pas sur un monument aux morts.