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c’est mon arrière-arri? ?re-grand-pèr e de ma grand-mère.
Par Anna, le 28.10.2025
allan ehrhardt p&reudu poureu &treu r&susit& & r&susit& pour &tre p&reudu svp&
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bonjour,lorsqu 'on parle de la rafinière on pense bien sur au gl rivaud et ce ,à juste titre mais on oublie to
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JACOB Louis, René Pseudonyme dans la Résistance : Jac
Né le 23 septembre 1883 à Bordeaux (Gironde), fusillé le 28 juillet 1942 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) à l'âge de 59 ans suite à une condamnation à mort ; résistant, membre du réseau Jove.
Fils de Léon Jacob, employé de commerce, et de Marguerite Abaut, sans profession, Louis Jacob vivait à Bordeaux. Il était marié à une anglaise, Muriel Amy-Ogg, et père de Louis Jacob.
Il était membre du réseau de renseignements Jove, au sein duquel son fils Louis, Robert Jacob tenait également un rôle important. Suite à l’arrestation de Crassat, qui fut trouvé porteur de documents mentionnant son nom, Louis Jacob fut arrêté le 27 avril 1942.
Le lendemain, une perquisition à son domicile eut lieu, et d’autres documents furent trouvés qui conduisirent à l’arrestation de son fils.
Incarcérés tous deux au fort du Hâ (Bordeaux), ils furent condamnés à mort le 6 juillet 1942 et fusillés ensemble le 28 juillet.
JACOB Louis, Robert Pseudonyme dans la Résistance : Bob
Né le 1er avril 1916 à Bordeaux (Gironde), fusillé le 28 juillet 1942 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) à l'âge de 26 ans suite à une condamnation à mort ; répétiteur d’anglais ; résistant, membre du réseau Jove.
Marié et père d’un enfant, Louis Jacob était le fils de Louis, René Jacob, résistant et fusillé, et de Muriel Amy-Ogg, anglaise d’origine. Il était répétiteur d’anglais au lycée Michel-Montaigne.
Louis Jacob était à l’origine du réseau de renseignement Jove. Il se faisait appeler Bob et réunissait son groupe dans une chambre d’étudiant de la rue Émile-Fourcand (Bordeaux). Il était chargé de la transmission d’informations vers Londres.
Fut-il arrêté le 27 avril 1942 par les autorités allemandes, comme le suggère son dossier aux archives de la DAVCC, ou le 1er mai, suite à la découverte de documents le concernant au domicile de son père ? Sa compagne, Marguerite Exert, fut elle aussi arrêtée.
Incarcéré au fort du Hâ, Louis Jacob fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand FK 529 de Bordeaux, et fusillé le 28 juillet 1942 au camp de Souge, auprès de son père, lui aussi fusillé.
Son nom figure sur le mémorial des fusillés de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde).
PUYOOU Jean dit Laurent
Né le 18 avril 1895 à Bordeaux (Gironde), fusillé comme otage le 24 octobre 1941 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) à l'âge de 46 ans ; tourneur sur métaux ; syndicaliste CGTU ; militant communiste ; résistant, membre de l’Organisation spéciale (OS).
Ouvrier tourneur sur métaux, Jean Puyoou fut embauché aux ateliers Dyle à Bacalan (Bordeaux) en 1924 et adhéra à la cellule locale du Parti communiste à partir de 1927.
Ayant trouvé un emploi plus rémunérateur aux Ateliers mécaniques bordelais, il y devint secrétaire syndical de la CGTU. Il milita dorénavant dans la cellule des Chartrons, où il était délégué du rayon au travail antimilitariste et devint le secrétaire du Comité de défense de « l’Humanité ».
Aux élections municipales du 5 mai 1929, Jean Puyoou fut candidat sur la liste du Parti communiste. En juin, il était secrétaire de la section syndicale CGTU des isolés à la Bourse du travail de Bordeaux. Lors de la conférence régionale des 15 et 16 février 1930, il fut élu membre du comité régional du Parti communiste pour cette année-là. L’Union départementale CGTU l’élut membre de la commission exécutive à son congrès du 16 juillet 1933.
Jean Puyoou prêta son concours à la création d’une coopérative de distribution à Bègles (Gironde) dont sa femme devint gérante en 1934. Élu secrétaire général du rayon sud du Parti communiste à l’époque du Front populaire, Jean Puyoou mit sur pied de nouvelles activités et anima également le groupe de la Société nationale de construction aéronautique du Sud-Ouest (SNCASO).
Époux de Thérèse, Jean Puyoou était père de deux filles. En 1931, la famille déménagea et vint s’établir à Bègles. Thérèse Puyoou y devint gérante d’une coopérative de distribution, en remplacement de Geneviève Duhourquet. Situé au 70 cours Victor-Hugo, ce lieu devint le siège de la section locale du Parti communiste et des pionniers du Secours rouge.
Le 22 novembre 1940, à l’instar de nombreux autres responsables communistes de la région, Jean Puyoou fut arrêté par la police française. Le préfet François Pierre-Alype indiqua dans un rapport à la Feldkommandantur qu’il ne fallait pas, d’après lui,
« s’attendre à un revirement de la part d’un homme qui malgré toutes les vicissitudes qu’a traversées le Parti lui est resté fidèle ».
Interné au camp de Mérignac (Gironde), désigné comme otage par les autorités allemandes, Jean Puyoou fut passé par les armes le 24 octobre 1941 au camp de Souge, en représailles au meurtre de Hans Reimers.
Par attestation du 17 mars 1952, l’ancien lieutenant Francs-tireurs et partisans (FTP) Henri Souque affirma que Jean Puyoou avait appartenu à l’OS.
La veuve de Jean Puyoou, Thérèse, avait été arrêtée en même temps que son mari, puis relâchée. Résistante FTP, elle fut à nouveau arrêtée le 11 juillet 1942, et déportée à Auschwitz (Pologne), où elle mourut en mars 1943, laissant deux orphelines, Pierrette et Michèle.
Le nom de Jean Puyoou apparaît sur le mémorial des déportés et fusillés de Bègles, ainsi que sur le monument commémoratif du camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde).
Au camp de Souge, une stèle inaugurée en octobre 2010 reprend le nom des femmes mortes en déportation et épouses de fusillés.
Le nom de Thérèse Puyoou y figure.
Une rue de Bègle (33) porte le nom Laurent et Thérèse Puyoou
Sources - Maitron - google map – MémorialGenwen – Collège Jean Auriac- fusilles-souge.asso.fr – Wikipédia – coordination de défense -sante En Mémoire Du Dr Charles NANCEL-PENARD janvier 2019 - afmd-allier
Sources photos : Maitron - Aurélie DE LA SELLE/MémorialGenweb – Françaislibres.net – Mauricette Laprie/Maitron - Jean-Daniel Gaudais - Maryse SALANON pour Rail & Mémoire -fusilles-souge.asso.fr – La Résistance en Gironde - Pierre Antoine GOMEZ/MémorialGenweb – Mémoirevive - Pierre Antoine GOMEZ/ MémorialGenweb -Daniel SUSAGNA/MémorialGenweb – Généawiki – La Dépêche.fr - .malgre-nous.eu – infonormandie.com - MémorialGenweb – Jean-Luc DRON/ MémorialGenweb -reseaualliance – afmd-allier -Chantal BEZGHICHE / MémorialGenweb -