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BAZOT Charles, Louis
Né le 22 juillet 1907 à Bordeaux (Gironde), fusillé le 7 janvier 1942 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) à l'âge de 35 ans suite à une condamnation à mort ; garçon de laboratoire à l’institut médico-légal.
Charles Bazot demeurait à Bordeaux et travaillait comme garçon de laboratoire à l’Institut médico-légal.
Suite à un différent familial, Charles Bazot, signalé comme armé, fut arrêté le 26 novembre 1941 à Bordeaux par la police française pour « détention illégale d’armes ».
Après avoir retrouvé chez lui trois pistolets, la police française le remit aux autorités allemandes.
Condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Bordeaux (FK 529) le 2 janvier 1942, Charles Bazot a été fusillé seul, au camp de Souge le 7 janvier 1942 à 10 h 29.
Il fut déclaré « Mort pour la France » le 25 mai 1945.
MICHEL Jean, Léon, Georges
Né le 9 décembre 1922 à Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais), fusillé comme otage le 24 octobre 1941 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) à l'âge de 19 ans ; lycéen ; résistant gaulliste, membre du réseau Alliance de la Jeunesse.
Fils de Léon Michel et de Marie-Louise Rondeau, tous deux commerçants, Jean Michel était élève du lycée Longchamps (aujourd’hui lycée Montesquieu), de Bordeaux (Gironde). Il vivait avec ses parents à Bordeaux.
Résistant gaulliste, il était membre du réseau Alliance de la Jeunesse. Dans ce cadre, il communiquait des renseignements à Londres par le biais du réseau Auriac.
Arrêté avec Louis Guichard, le 9 janvier 1941 à Bordeaux, par la police française, il fut condamné à un an de réclusion par le tribunal militaire allemand FK 529 de Bordeaux et incarcéré au fort du Hâ.
Désigné comme otage par les autorités allemandes, Jean Michel a été fusillé comme tel le 24 octobre 1941 au camp de Souge, en représailles au meurtre de Hans Reimers `conseiller d’administration militaire’’ de la Feldkommandantur [chef du service de recrutement des travailleurs français] le 21 octobre à Nantes.
Son nom figure sur le mémorial du camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde), ainsi que sur le monument aux morts de la Seconde Guerre mondiale de Lacanau (Gironde).
LABROUSSE Fernand
Né le 1er mars 1909 à Saint-Médard-en-Jalles (Gironde), fusillé comme otage le 24 octobre 1941 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) à l'âge de 32 ans ; ajusteur ; militant communiste de Gironde.
Fernand Labrousse était le fils d’un cultivateur et d’une blanchisseuse domiciliés au Camp des Lanciers à Saint-Médard-en-Jalles. Il apprit le métier d’ajusteur mécanicien et se maria en mars 1930 dans sa commune natale avec Yvonne Garat. Le couple s’installa cours Aristide-Briand au Bouscat et eut deux enfants.
Il adhéra au Parti communiste en 1935 et prit une part active aux campagnes électorales de 1935 et 1936 avant de devenir lui-même candidat aux élections cantonales en 1937 à Saint-Médard-en-Jalles.
Il collabora à la rédaction du journal « La Gironde populaire », créé en janvier 1937 et organe de la fédération communiste girondine et devint membre du bureau régional.
À partir d’octobre 1937, il travailla à la SNACSO à Bègles et en juin 1938 fut muté à l’usine de Bordeaux-Bacalan où il organisa la grève du 30 novembre 1938. Il fut licencié à la suite de cette journée.
Mobilisé le 20 octobre 1939, il fut libéré de ses obligations le 14 août 1940, il s’installa comme artisan au Bouscat et reprit, dans la clandestinité, ses activités au sein du Parti communiste. Il s’employa à réorganiser l’activité illégale à la SNCASO à Bacalan puis dans les autres entreprises. Son beau-frère Garat lui servit d’intermédiaire pour renouer avec ses anciens camarades.
La police le surveillait. Le 14 octobre 1940 il fut perquisitionné puis interné le 4 novembre 1940. Incarcéré au fort du Hâ le 12 décembre 1940, il fut condamné par le tribunal correctionnel de Bordeaux à six mois de prison en mars 1941. Libéré en juin, il fut à nouveau dirigé sur le camp de Mérignac et en raison de ses antécédents rejoignit la baraque des otages. Le préfet transmit son dossier à la Feldkommandantur où figuraient les appréciations du commissaire spécial Duclos :
« Il était à Bordeaux un des hommes de confiance de la Direction centrale [...]. Il a également joué une influence très efficiente près des Jeunesses communistes en donnant des directives pour leur propagande et leur action [...]. Bien connu dans les milieux syndicalistes non communistes, il était considéré comme un homme intelligent, très actif, jouissant d’une influence et d’une autorité réelle parmi les dirigeants du Parti communiste [...]. En raison même du rôle occulte qui lui était imparti sur un plan strictement objectif et dans l’organisation intérieure du Parti communiste à la région de Bordeaux, Labrousse apparaît comme un élément très dangereux. »
Il a été fusillé le 24 octobre 1941.
Christian, 9 ans et Gabriel, 12 ans, seront orphelins.
LINAIRES Daniel
Né le 29 novembre 1920 à Bordeaux (Gironde), fusillé le 24 novembre 1943 à Lormont (Gironde) à l'âge de 23 ans ; docker ; droit commun.
Marié, père d’un enfant, Daniel Linaires résidait au Bouscat (Gironde). Il était le frère de Maurice Linaires, fusillé en même temps que lui.
Il fut arrêté le 4 (ou le 14 ?) décembre 1942 à Bordeaux par la Geheimfeldpolizei (GFP) pour « vols au préjudice de l’armée allemande, vol et recel de thé et d’étain sur le port » puis interné au fort du Hâ (Bordeaux, Gironde).
Pour sa femme et sa belle-sœur, les deux frères furent arrêtés suite à une dénonciation car tous les deux furent, semble-t-il, réfractaires au Service du travail obligatoire (STO).
Malgré une tentative d’intervention en sa faveur, le tribunal de la Kriegsmarine de Bordeaux le condamna à mort le 25 septembre 1943 ainsi qu’à trois années de prison.
Daniel Linaires a été fusillé le 24 novembre 1943 au château de l’Hermitage à Lormont à 10 heures.
LINAIRES Maurice
Né le 3 février 1922 à Bordeaux (Gironde), fusillé le 24 novembre 1943 à Lormont (Gironde) ; manœuvre au port.
Fils de Pierre Linaires (ou Linaire) et de Marie-Louise Schalz, marié à Éliane Borget, père de deux enfants âges de seize mois et trois mois au moment de son exécution, Maurice Linaires résidait au Bouscat (Gironde). Il était le frère de Daniel Linaires, fusillé en même temps que lui.
Terrassier, notamment pour le compte des autorités allemandes, Maurice Linaires travaillait depuis le mois de septembre 1942 à la Poudrerie Saint-Médard.
Il fut arrêté le 14 (ou le 17 selon les sources) décembre 1942 à Bordeaux par la Geheimfeldpolizei (GFP) pour « vols au préjudice de l’armée allemande, vol de thé et d’étain sur le port » puis interné au fort du Hâ (Bordeaux, Gironde).
Pour sa femme et sa belle-sœur, les deux frères furent arrêtés suite à une dénonciation car tous les deux furent, semble t-il, réfractaires au Service du travail obligatoire (STO), ce que ne signalent pas les rapports de police qui précisent par ailleurs qu’il n’a jamais appartenu à un parti politique. Il est possible que cette affaire relève du droit commun.
Le tribunal de la Kriegsmarine de Bordeaux le condamna à mort le 25 septembre 1943.
Malgré une tentative d’intervention en sa faveur de Vichy, Maurice Linaires a été fusillé le 24 novembre 1943 au château de l’Hermitage à Lormont à 10 heures.
FAURÈS Pierre, René
Né le 23 janvier 1911 à Saint-Vincent-de-Paul (Gironde), fusillé comme otage le 9 mai 1942 à Caen (Calvados) ; ouvrier pâtissier ; militant communiste de Gironde.
Fils de cultivateurs, Pierre Faurès, célibataire, domicilié à Bordeaux (Gironde), participa à la reconstitution des organisations communistes à Bordeaux. Il était en contact avec René Julien, responsable des Jeunesses communistes pour la Charente-Maritime, les Landes et les Basses-Pyrénées (Pyrénées-Atlantiques) et transportait le matériel de propagande dans ces départements.
Une perquisition à son domicile le 5 avril 1941 permit de découvrir plus de 700 tracts destinés au département de Charente.
Pierre Faurès fut arrêté le 6 ou 8 avril (selon les sources) et condamné par la Section spéciale de la cour d’appel de Bordeaux le 12 septembre 1941 à quinze ans de travaux forcés et vingt ans d’interdiction de séjour.
Transféré à la prison de Caen, il a été fusillé comme otage le 9 mai 1941 en représailles à l’attentat commis le 1er mai 1941 à Airan contre un train de permissionnaires allemands.
Selon Alain Guérin, il fut homologué à, la Libération comme membre du Front national.
TRABIS Michel
Né le 1er juin 1890 à Glorianes (Pyrénées-Orientales), fusillé comme otage le 24 octobre 1941 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) à l'âge de 51 ans ; cheminot ; militant communiste.
Ancien combattant de la Grande Guerre pensionné à 45 %, membre de l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC), Michel Trabis fut embauché à la Compagnie du chemin de fer du Midi (PO-Midi en 1934 après la fusion entre les compagnies de chemin de fer de Paris à Orléans (PO) et du Midi ; SNCF en 1937) à Bordeaux (Gironde).
Adhérent au Parti communiste en 1930, il devint trésorier d’une cellule de cheminots et trésorier du Secours rouge international (SRI).
Arrêté le 26 juin 1940, libéré le 8 juillet, puis à nouveau arrêté le 25 août par la police française, il fut envoyé deux jours au camp de Gurs (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques).
Sa notice individuelle du 17 septembre signalait un « militant acharné, sectaire,considéré comme dangereux ».
Le préfet confirme à la Feldkommandantur :
« Les sentiments n’ayant pas changé, ses convictions fanatiques restant profondes, Trabis demeure un individu dangereux au point de vue national et social ».
Le 7 mai encore, l’inspecteur Langlade l’interroge (pour savoir où est passé le drapeau rouge figurant sur une photo récupérée chez lui lors d’une perquisition) et note :
« Il est superflu de penser qu’il divulgue ce qu’il est advenu du drapeau et du matériel des cellules, étant bien trop attaché à son parti pour cela. »
Rapatrié à Bordeaux à la demande des autorités d’occupation en décembre 1940, Michel Trabis a été fusillé comme otage le 24 octobre 1941 au camp militaire de Souge, en représailles au meurtre de Hans Reimers.
Il s’était marié le 29 juillet 1922 à Bordeaux avec Marie Balthazard.
Sources - Maitron - google map – MémorialGenwen – Collège Jean Auriac- fusilles-souge.asso.fr – Wikipédia – coordination de défense -sante En Mémoire Du Dr Charles NANCEL-PENARD janvier 2019 - afmd-allier
Sources photos : Maitron - Aurélie DE LA SELLE/MémorialGenweb – Françaislibres.net – Mauricette Laprie/Maitron - Jean-Daniel Gaudais - Maryse SALANON pour Rail & Mémoire -fusilles-souge.asso.fr – La Résistance en Gironde - Pierre Antoine GOMEZ/MémorialGenweb – Mémoirevive - Pierre Antoine GOMEZ/ MémorialGenweb -Daniel SUSAGNA/MémorialGenweb – Généawiki – La Dépêche.fr - .malgre-nous.eu – infonormandie.com - MémorialGenweb – Jean-Luc DRON/ MémorialGenweb -reseaualliance – afmd-allier -Chantal BEZGHICHE / MémorialGenweb -