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LAPEYRADE Jean, Marie
Né le 4 juillet 1893 à Bordeaux (Gironde), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au camp militaire de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde)à l'âge de 49 ans ; ajusteur-mécanicien ; militant communiste ; résistant.
Jean Lapeyrade s’engagea au Parti communiste peu après sa fondation. Ouvrier aux usines Motobloch, il fut licencié et entra, vers février 1925, aux ateliers et chantiers de Gironde et enfin aux ateliers Dyle et Bacalan en mars 1926. En 1927, il était secrétaire de la cellule d’entreprise en compagnie de Laurent Puyoou, fusillé à Souge le 24 octobre 1941.
Dès les débuts de l’Occupation, Lapeyrade entra dans l’illégalité et fut chargé de constituer le Front national. Il s’installa alors à Cenon (Gironde). Avec sa femme Berthe, qu’il avait épousée à Bordeaux le 20 mars 1917, il hébergea un couple de dirigeants illégaux, responsable régionale des comités féminins.
Les révélations de Giret, ancien responsable de la résistance communiste qui s’était mis au service de la collaboration, entraînèrent son arrestation, le 26 juillet 1942, et celle de Berthe.
Torturé, Lapeyrade tenta, sans succès, de se suicider. Il a été fusillé le 21 septembre 1942.
Déportée à Auschwitz (Pologne) le 24 janvier 1943, matricule 82721, Berthe Lapeyrade, née Lescure le 26 avril 1895 au Passage (Lot-et-Garonne), mourut d’épuisement en mars 1943.
La famille Lescure fut particulièrement touchée par la répression. Henri, le frère de Berthe Lapeyrade, mourut en déportation le 6 juillet 1944 et son épouse Charlotte, née Zanker le 31 mai 1902 à Saint-Paul (Gironde), déportée le 24 janvier 1943, mourut à Auschwitz le 22 mars 1943.
Le décès de Jean Lapeyrade fut enregistré à Bordeaux « Mort à 20 h 20 [...] domicilié rue de Venise [...] dressé le 9 octobre 1942 par réquisition de Monsieur l’Intendant régional de police ».
Une rue de Cenon porte le nom de Berthe Lapeyrade
Lapeyrade née Lescure Berthe
DOMECQ Alain
Né le 6 août 1920 à Podensac (Gironde), fusillé le 26 janvier 1944 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde)à l'âge de 24 anssuite à une condamnation à mort ; étudiant ; militant communiste ; résistant FTPF de Gironde.
Alain est le fils de Yvon Domecq, percepteur, et de Gabrielle Laillou. Il est marié avec Raymonde Dubourg. Surveillant au lycée Longchamp, il prépare l’agrégation de grec à la Faculté des Lettres de Bordeaux. Sportif, il avait été champion de Guyenne universitaire en cyclisme.
Il est réfractaire au STO et occupe les fonctions de responsable des Jeunesses communistes et devint interrégional des JC sous le pseudonyme de Jacques. Il participe à la première parution, le 1er mai 1943 du « Franc-Tireur du Sud- Ouest», feuille ronéotypée recto-verso, relatant les actions du groupe Bourgois. Dans le milieu des cheminots en particulier, mais aussi en direction de soldats autrichiens requis de force dans la Wehrmacht, il diffuse tracts et journaux qu’il a souvent écrit ou reproduit, et lance la production d’étiquettes encollées placardées sur les poteaux ainsi que sur les murs de la rue de Bègles.
À la veille du 14 juillet 1943 il lance l’idée d’une vignette de souscription visant à soutenir les familles d’emprisonnés et de fusillés.
Il fut arrêté le samedi 18 septembre 1943, par le commissaire Penot de la Section des affaires politiques (SAP) et des membres du Sicherheitsdienst (SD), devant la mairie de Saint-Christophe-des-Bardes (Gironde) en même temps que François Abarrateguy commissaire régional FTPF aux effectifs à la suite de la dénonciation d’un responsable retourné.
Interné au fort du Hâ (Bordeaux, Gironde), il fut condamné à mort par le tribunal militaire de la Feldkommandantur de Bordeaux FK 529, le 20 janvier 1944 en compagnie de seize autres régionaux et interrégionaux de la résistance communiste.
Il a été fusillé à Souge et inhumé à Saint-Aubin-de-Médoc (Gironde).
Son nom figure sur le monument aux morts de Castillon-la-Bataille (Gironde) ainsi que sur le Mémorial du camp de Souge.
GIRARD Jean, Lucien
Né le 3 janvier 1921 à Bordeaux (Gironde), fusillé comme otage le 24 octobre 1941 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde)à l'âge de 20 ans ; dessinateur ; résistant gaulliste, membre du réseau Auriac.
Fils de Jean Girard et de Lucienne Rang, Jean Girard était dessinateur à l’Atelier industriel de l’aéronautique et vivait à Bordeaux.
Il entra en Résistance, au réseau Auriac, en janvier 1941. Résistant gaulliste, il était membre du réseau Armée des volontaires/Alliance de la jeunesse. Il y était agent de renseignements et était chargé de dresser des cartes et des plans.
Le 15 juillet 1941, il fut arrêté à Bordeaux par la police française pour « aide à l’ennemi » et « passage illégale de la ligne de démarcation ». Il fut accusé par les autorités judiciaires d’avoir fourni les plans de l’usine d’aviation de La Souys.
Incarcéré au fort du Hâ, Jean Girard comparut devant le tribunal militaire allemand FK 529 de Bordeaux (verdict inconnu), puis fut désigné comme otage par les autorités allemandes, qui le fusillèrent comme tel le 24 octobre suivant au camp de Souge, en représailles au meurtre de Reimers.
Son nom figure sur le mémorial des fusillés du camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde).
BOUVART Claude
Né le 15 juillet 1916 à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), fusillé comme otage le 30 avril 1942 au camp militaire de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; employé des PTT ; militant communiste et résistant de Gironde.
Fils d'Arsène Bouvart facteur des postes et de Marthe Balogna modiste, Claude Bouvart fut adopté par la Nation en 1921. Il poursuivit des études secondaire puis entra aux PTT au service du bureau de la gare Saint-Jean à Bordeaux sur les lignes des Pyrénées comme agent manipulant.
En mai 1936, il adhéra au Parti communiste et devint secrétaire de la cellule au bureau gare.
Mobilisé de 1937 à 1940, affecté dans l'aviation au service radio, il réintégra les PTT après da démobilisation le 27 juillet 1940.
Il s'était remarié en avril 1940 avec Louise Lorteau vestonnière, il était père d'une fillette de quelques mois.
Très rapidement, il fut contacté par Marcel Gilo, employé au central téléphonique Palais Galien à Bordeaux, pour participer à l'activité clandestine ; il fut à l'origine de nombreuses distributions de tracts et journaux au bureau gare. Avec Louis Fourtine, jeune postier responsable des Jeunesses communistes, il entra en contact avec le groupe des étudiants dirigé par Panié-Dujac, ils furent chargés de trouver des planques pour héberger des dirigeants dans l'illégalité.
Le 3 novembre 1941 Claude est arrêté, torturé et incarcéré au quartier allemand du Fort du Hâ. Le 6, Poinsot rapporte à son divisionnaire :
« Il est à noter qu’à diverses reprises au cours de l’année 1941 des diffusions de tracts communistes ont été constatées à l’intérieur de l’enceinte de l’Hôtel des Postes Gare Saint-Jean et que les investigations entreprises à la demande du directeur M. Chenilleau sont demeurées infructueuses ».
Mais Poinsot reste aux aguets. Un mouchard nommé Mamin, sympathise avec Claude. Ce dernier lui remet un paquet de tracts… qui se retrouvent dans le bureau du chef de la Gestapo bordelaise. L’infiltré, interrogé par Poinsot, dit avoir adhéré au PCF en septembre dans le but de « connaître l’organisation et ses dirigeants car j’appartenais au RNP – Service des renseignements «.
Arrestations, interrogatoires, confrontations vont se succéder chez les postiers. Poinsot a fort à faire avec Claude disant de lui le 5 décembre :
« L’attitude de Bouvart est celle du militant tout acquis à la doctrine et à la cause bolchevique : silence obstiné et dénégation » puis, le 17 décembre : « Il sera interrogé à nouveau dans quelques jours et aucun effort de persuasion ne sera négligé ».
Louis Fourtine fut arrêté le 30 décembre, Jean-Jacques Panié-Dujac ke 2 janvier 1942, Marcel Gilo le 4 et Jean Monèd le 5.
Il a été fusillé comme otage, par les Allemands, le 30 avril 1942, avec quatre résistants de son groupe, à la suite de l'attentat commis le 16 avril contre un train de permissionnaires allemands dans la région de Caens.
Les familles n'ont été prévenues que le 8 mai 1942.
DUVAL François, Marie, Jacques
Né le 13 mai 1916 au Havre (Seine-Maritime), poussé sous un train par les Allemands le 3 avril 1944 à la gare de Nevers (Nièvre) à l'âge de 28 ans; inspecteur régional des chantiers intellectuels 1424, résistant au sein du Front National puis chef d’un réseau de Renseignements.
Fils de Jean, architecte, et de Charlotte Choumeils de Saint-Germain, domiciliés alors dans le IV° arrondissement de Paris, François Duval naquit au Havre. Son père était lui-même né dans ce département, à Sainte-Adresse (76) et décéda en 1942.
François Duval fit des études et était détenteur d’une licence es-Lettres. Il fit son service militaire comme élève officier puis Officier d’Administration de septembre 1939 à août 1940. Après sa démobilisation en 1941, il revint étudier à Bordeaux, dont sa mère était native, pour préparer l’Agrégation.
C’est en 1941 qu’il décida de s’engager dans la Résistance à l’Occupant, d’abord par l’action directe. Il commença par diffuser des tracts du Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France (FN). Selon l’enquête menée par un inspecteur régional des Sites fin 1944, l’action directe de Duval se serait aussi traduite dès décembre 1940 par la destructions de sept avions américains stationnés à Bordeaux, la mise hors d’état de nuire de sentinelles allemandes au Quai des Chartrons et, ce qui parait surprenant et peu probable.
Ainsi, le rapport faisant mention de ces exécutions de hautes personnalités allemandes par Duval cite celle de l’Amiral Von Arnauld de La Perière. Or, celui-ci n’a pas été assassiné mais est mort accidentellement quand son avion s’est écrasé au Bourget en février 1941. Il faut donc retenir avec la plus grande prudence les affirmations selon lesquelles Duval aurait recouru à l’action militaire dès 1941. Il aurait abandonné cette forme d’action en raison des représailles qu’elle suscita.
C’est alors qu’il apprit la création du Chantier 1424, l’institution créée par le Régime de Vichy, visant à la préservation des sites et monuments. Il saisit immédiatement l’opportunité d’un tel organisme. Pas de résidence obligatoire, liberté de mouvement sur le territoire, facilité administrative pour pénétrer partout en ayant des laissez-passer spéciaux, autorisation de photographier sans contrainte.
Il fut ainsi nommé inspecteur à Bordeaux puis de mars à décembre 1943 pour le Val de Loire et entre janvier et avril 1944, pour la Bourgogne et l’Est. Il fut en outre délégué départemental entre janvier 1942 et février 1943 pour les départements suivants, Gironde, Landes, Basses Pyrénées (occupées).Il aurait ainsi transformé la circonscription Val-de-Loire Atlantique en en agence d’informations pour Londres qui en retour multiplia, notamment à partir de janvier 1944, les "messages personnels" à l’attention de Duval.Il tissa un réseau de renseignements très efficace, très cloisonné, ses contacts ne connaissant que lui. Il espérait réaliser sur le plan national ce qu’il avait réalisé sur le plan régional, en transformant le Chantier 1424 en une organisation de renseignements chargée d’activités clandestines.Parmi ses contacts figuraient les dénommés Gardelles et Marrot.
Il s’occupa de relever les plans du port de Bordeaux et en 1942 il releva les emplacements de DCA. Il était considéré comme extrêmement discret dans son activité de renseignements. Il a fourni lorsqu’il voyageait pour les Beaux-Arts, des indications sur les mouvements de troupes et les emplacements de dépôts, en particulier sur "l’église" réservoir de pétrole de Caverne, en 1942. L’agent de Renseignement Y. Brunetière signa une note à son propos, se portant garant du patriotisme de Duval.
Selon les déclarations d’un de ses camarades de combat, il aurait préparé l’équipement du Bassin d’Arcachon et de la Baie de Saint-Jean-de-Luz en vue d’un débarquement allié, avec pistes de parachutages, dépôts d’armes et de munitions, balisages des chenaux. Il aurait aussi organisé dans un village frontière des Pyrénées-Atlantiques un centre de passage en Espagne des réfractaires du STO mais aussi des parachutistes et aviateurs récupérés.
C’est la confiscation de son appareil photo par la Gestapo après des prises de vues à Clamecy (Nièvre) qui entraîna une première arrestation où il fut interrogé. Il fut relâché mais mis sous surveillance et se vit restituer son appareil photo après que l’Administration des Beaux-Arts en ait fait la demande. Mais une demi-heure après, en gare de Nevers, il fut poussé par les Allemands sous les roues de l’Express de Dijon en partance. Les Allemands n’avaient sans doute pas pris la mesure de son importance pour ainsi le tuer de façon aussi expéditive.
Sa mort fut considérée comme une grande perte pour le Service des Sites qui voyait en lui un jeune homme brillant, aux idées originales et fécondes.
Selon un document interne du Chantier intellectuel des Sites, il aurait été reconnu "Mort pour la France".
Son nom ne semble cependant figurer sur aucun monument et il n’a pas de dossier de Résistant ou victime de guerre au sein des archives du Ministère de la Défense.
En l’absence de dossiers de Résistants et avec des éléments reposant sur deux témoignages, dont un anonyme, il faut rester prudent sur la réalité des activités et responsabilités assurées par François Duval, en particulier en 1941.
Sources - Maitron - google map – MémorialGenwen – Collège Jean Auriac- fusilles-souge.asso.fr – Wikipédia – coordination de défense -sante En Mémoire Du Dr Charles NANCEL-PENARD janvier 2019 - afmd-allier
Sources photos : Maitron - Aurélie DE LA SELLE/MémorialGenweb – Françaislibres.net – Mauricette Laprie/Maitron - Jean-Daniel Gaudais - Maryse SALANON pour Rail & Mémoire -fusilles-souge.asso.fr – La Résistance en Gironde - Pierre Antoine GOMEZ/MémorialGenweb – Mémoirevive - Pierre Antoine GOMEZ/ MémorialGenweb -Daniel SUSAGNA/MémorialGenweb – Généawiki – La Dépêche.fr - .malgre-nous.eu – infonormandie.com - MémorialGenweb – Jean-Luc DRON/ MémorialGenweb -reseaualliance – afmd-allier -Chantal BEZGHICHE / MémorialGenweb -