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Hommage aux fusillés et victimes civiles natifs de Belfort

Publié le 16/07/2019 à 23:49 par mariepierre86 Tags : mort centerblog image noel sur vie monde chez saint travail fille femmes livres enfants cadre carte france marne jardin maison photos
BOULANGER Xavier, Alphonse

 

 

Né le 17 septembre 1884 à Danjoutin (Territoire-de-Belfort), fusillé le 1er février 1944 à la citadelle de Besançon (Doubs) à l'âge de 60 ans ; cultivateur ; résistant au sein du groupe Lorraine.

 

 

Fils de Xavier, employé, et de Marie (née Lardier), sans emploi, Xavier Boulanger se maria avec Catherine (née Yoder) le 22 novembre 1919 à Danjoutin. Il résidait à Belfort. Ensemble, ils eurent un fils Paul Boulanger.




Il fut arrêté le 20 décembre 1943 (lieu inconnu, Territoire-de-Belfort) par les autorités allemandes en même temps que son fils Paul Boulanger pour détention illégale d’armes.

 


Condamné à mort le 20 janvier 1944 par le tribunal militaire allemand (FK 560) de Besançon, Xavier Boulanger a été fusillé, en même temps que son fils Paul, le 1er février 1944 à la citadelle de Besançon.

 

 

 

 

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BOILLETOT André, Jean, René

 

 

Né le 30 avril 1914 à Belfort (Territoire-de-Belfort), fusillé le 26 février 1944 après condamnation à la citadelle de Besançon (Doubs) à l'âge de 30 ans ; enrouleur ; résistant.

 

 

Fils de Lucien Boilletot, employé, et de Jeanne Huve, André Boilletot s’était marié le 28 novembre 1936 avec Aimée Braün et n’avait pas d’enfants.



Il était membre du réseau César Buckmaster depuis mars 1943.



Arrêté le 28 janvier 1944 pendant une mission de transmission, il fut accusé par les autorités allemandes de "terrorisme, exécution d’un individu réputé comme collaborateur".



Le tribunal militaire allemand FK 560 de Besançon le condamna à mort le 15 février 1944 ; il a été fusillé dans la citadelle de Besançon.

 

 

 

BOILLETOT_Andre_Jean_Rene

 

 

 

 

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BIRGY Marie-Louise (née PERRET Marie-Louise, dite Mary-Lou)



Née le 21 août 1909 à Vevey (Suisse), exécutée le 11 mai 1944 à Cologne (Allemagne) ; sténo-dactylo ; militante communiste ; résistante FTPF, déportée.



Marie-Louise Perret était fille de Jules, Louis, Constant Perret, ouvrier confiseur, et de Léontine née Pomat (de nationalité italienne). Ils étaient domiciliés au moment de sa naissance à Vevey.Marie-Louise Perret avait trois sœurs. Elle quitta l’école à douze ans et travailla avec ses parents dans un commerce puis, suite à des difficultés financières de ceux-ci, elle se plaça chez un commerçant. Son père travailla comme chocolatier. Sa famille s’installa à Saint-Dié (Vosges) où elle fut sténo-dactylo.



Mariée avec Ernest Birgy le 4 avril 1931, française par mariage, elle s’installa à Belfort puis, suite à la crise, à nouveau à Saint-Dié où Ernest Birgy fut comptable et elle sténo-dactylo pour le modeste salaire de 550 francs par mois, dans la même usine textile.



Lors de la grève de juin 1936, le couple fut les seuls employés à se solidariser avec les ouvriers en grève et fut renvoyé. Marcel Dupont secrétaire du syndicat des métaux de Longwy, leur obtint un emploi à la Caisse " Le Travail " de cette ville, où elle gagna 600 francs, son mari 1 100 francs comme directeur.




Lectrice de l’Humanité depuis 1934, syndiquée à la CGT, animatrice d’un groupe de pionniers à Saint-Dié en 1935-1936, membre du Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme, Marie-Louise Birgy adhéra au Parti communiste en janvier 1937, à Longwy. "C’est avec la plus grande aide de mon mari que j’ai appris à connaître ce que fait et ce que veut réaliser le Parti communiste " (autobiographie, s.d., [décembre 1937]). Elle suivit une école de section à Longwy en juin 1937. Depuis février 1937, son mari était parti en Espagne comme volontaire ; sa situation matérielle devint difficile.



René Uni la recruta en juillet 1937 comme secrétaire du comité régional communiste à 800 francs par mois, puis à 1 000 francs. Elle parlait allemand et avait la capacité de traduire les conférences régionales. Membre du secrétariat régional communiste à Nancy (Meurthe-et-Moselle), Marie-Louise Birgy travailla à nouveau aux Assurances sociales.




Lorsque Marie-Louise Birgy rédigea son autobiographie, fin 1937, la commission des cadres fut intéressée par son profil et par sa capacité de régler un difficile problème financier avec une compagnie d’assurance.




Bien que dans son droit avec son mari, elle avait préféré payer des sommes importantes avec l’aide de ses beaux-parents, pour ne pas donner prise aux adversaires du parti.
Elle répondait avec une extrême violence verbale à la question sur les trotskistes : " Ce que je pense des trotskistes : que ce sont des criminels, des misérables contre-révolutionnaires, saboteurs, espions, agents de l’étranger et leur activité destructrice a été étalée au grand jour aux derniers procès des terroristes trotskistes zynoviévistes de Moscou et a démontré ainsi au monde entier que Trotski est l’allié et l’agent de la Gestapo voulant restaurer le capitalisme en URSS. " L’évaluateur conclut : " semble camarade intéressante ".




Elle avait encore lu peu de livres politiques (elle ne cite que Le Manifeste communiste) mais beaucoup de journaux : " avec mon mari, nous lisions l’Humanité et c’est lui qui m’a montré le bon chemin. J’ai lu aussi les romans des ESS : La MèreÉnergieEt l’acier fut trempé, etc. Depuis 1934 où nous avons contracté un abonnement au colis mensuel au CDLP, où je lis par intermittence les trois périodiques : la Correspondance internationale, les Cahiers du bolchevismel’Internationale communiste. J’ai l’occasion de parcourir au siège de la région, actuellement, les journaux régionaux au Parti, ainsi que Regardl’Avant-gardeLa Vie ouvrière. "

 


Avec deux collègues, elle organisa la distribution de la propagande communiste clandestine, fin 1940.




Avec son mari, elle forma un réseau FTPF qui se chargea de distribuer des tracts, en allemand, aux soldats de la Wehrmacht.

 


Dénoncée, arrêtée, elle fut condamnée à mort par le tribunal allemand de Nancy en 1942, classée NN, et guillotinée dans la prison de Cologne, le 11 mai 1944. Elle avait 35 ans.

 

 

 

 

BIRGY_Marie-Louise_[nee_PERRET_Marie-Louise_dite_Mary-Lou]

 

 

 

 

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GRUMBACH Jean, Jean-Jacques

 



Né le 27 juin 1920 à Belfort (Territoire-de-Belfort), massacré le 2 avril 1944 à Marquay (Dordogne) à l'âge de 24 ans; victime civile d’origine juive.



Il fut l’une des nombreuses victimes de la division Brehmer en Dordogne. 

 


Du 26 mars au 2 avril 1944, la division Brehmer, ou division B de l’initiale du patronyme de son chef, le général Brehmer, accompagnée par des éléments de la Sipo-SD et de la Brigade nord-africaine et bénéficiant de renseignements collectés par des délateurs, collaborationnistes ou non, et par l’administration de Vichy, traversa le département de la Dordogne, traquant les maquisards et massacrant des civils en représailles dans le cadre d’opérations de répression, mais aussi en conduisant une politique génocidaire à l’encontre des nombreux Juifs réfugiés dans le département ; les hommes furent abattus parce que juifs et les femmes et les enfants furent arrêtés, transférés à Drancy puis déportés vers les centres de mise à mort, Auschwitz-Birkenau principalement. 

 


En zone dite libre puis zone sud, les Juifs avaient été recensés en application d’une loi de Vichy du 2 juin 1941, le jour même de la promulgation du second statut des Juifs ; un recensement spécifique des Juifs étrangers intervint en janvier 1942 ; enfin, une loi de Vichy du 11 décembre 1942 imposa en zone sud la mention " juif " sur la carte d’alimentation et sur la carte d’identité des Juifs français et étrangers. 

 


Il était le fils d’Alice Grumbach née Levy. Ils vivait à Sainte-Orse (Dordogne) chez un parent, Camille Lehmann.

 

 

Il fut arrêté à Sarlat le 1er avril 1944, ainsi qu’une trentaine d’autres Juifs, mais il fut le seul, avec Constant Wiener, à être abattu à Marquay, dans la carrière du lieu-dit les " Bas-Rivaux " ou, selon un autre récit, dans un bois, près du hameau de la Carrière. Toutes les autres victimes de Sarlat furent déportées. Nous ignorons les raisons de cette mise à l’écart ainsi que les conditions de son exécution, tout comme celle de Wiener Constant.

 

 

Selon le témoignage d’Armand Bloch, cousin de Jean Grumbach, qui découvrit son corps, celui-ci aurait été abattu par des miliciens. Pour l’institutrice de Marquay (récit du 20 septembre 1944), les corps ne furent trouvés que le 18 avril 1944, ils avaient été en grande partie mangés par les chiens, ce que confirme Armand Bloch, et ils furent découverts après le passage d’une colonne allemande. Selon un document validé par la municipalité de Marquay le 28 janvier 1945, Jean Grumbach et Constant Wiener furent abattus par les Allemands, précisant seulement qu’ils furent inhumés à Marquay le 18 avril 1944. Le rapport des Renseignements généraux qui relatent ces arrestations portent sur la semaine du 1er au 8 avril. Enfin, selon la sœur de Constant Wiener, ce dernier aurait été abattu par les nazis le 2 avril. Il paraît vraisemblable que la division Brehmer fut responsable de ces crimes qui auraient eu lieu le 1er ou le 2 avril 1944. 

 


Sa mère, Alice Grumbach née Levy, naquit le 17 novembre 1891 à Zellwiller (Bas-Rhin). Elle avait épousé Lucien Grumbach, elle était domiciliée à Sainte-Orse, chez Camille Lehmann, son oncle. Elle fit partie des vingt-quatre victimes juives du 1er avril 1944, fusillées ou déportées, de Sainte-Orse. Arrivée à Drancy le 7 avril 1944, elle fut déportée à Auschwitz par le convoi n° 71. 

 


Camille Lehmann était né le 30 mars 1872 à Zellwiller (Bas-Rhin), il avait pour épouse Fanny Strauss, décédée à Sainte-Orse, le 19 janvier 1944, faute de médicaments. Domicilié à Sainte-Orse, au lieu-dit La Tannerie, il exerçait des fonctions de rabbin. Il a été fusillé au lieu-dit Les Chatenets, le 1er avril 1944. 

 


Albertine Loeb, née le 24 août 1910, à Zellwiller (Bas-Rhin), était la fille de Camille Lehmann. Elle avait épousé Marcel Loeb et elle était domiciliée à Sainte-Orse. Arrivée à Drancy le 7 avril 1944, elle fut déportée à Auschwitz par le convoi n° 71. Elle fut rescapée des camps d’Auschwitz, de Bergen-Belsen et de Ragun. 

 


Le nom de Jean Grumbach est inscrit sur une stèle de la commune de Marquay placée sur la D6, côté gauche, à environ 5 km de Marquay en direction de Sarlat. Elle porte la mention : Réfugiés alsaciens, ces deux patriotes âgés de 24 ans ont été fusillés au lieu-dit "La Carrière" le 2 avril 1944 par l’unité de la Wehrmacht "Brehmer". 

 


Son nom figure aussi sur le Monument aux morts 39-45 de Sarlat ainsi que sur la stèle érigée dans le cimetière communal de Sainte-Orse, elle porte la mention suivante : En mémoire des réfugiés à Sainte-Orse victimes du nazisme hitlérien.

 

 

 

 

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STIHLÉ Marcel, René, Raymond

 

 

Né le 21 octobre 1923 à Belfort (Territoire-de-Belfort), mort au combat le 28 juin 1944 à Brandivy (Morbihan) à l'âge de 21 ans ; FFI.

 

Marcel Stihlé était le fils de René Joseph Stihlé et de Marguerite Marie Albertine Ghislain Doguet. Célibataire, il résidait dans la région parisenne.

 



Il s’engagea dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI) au sein du 1er bataillon du Morbihan. Fin juin 1944, la compagnie des Forces française de l’intérieur (FFI) dirigée par le capitaine Henri Le Frapper [Gauthier], qui appartenait au 1er bataillon du Morbihan, participa aux opérations de harcèlement des déplacements allemands dans le secteur de Pluvigner-Brandivy (Morbihan). 

 



Le 28 juin 1944, dans la soirée, deux soldats allemands capturés par les FFI dans les bois au lieu-dit Les Sept-Trous révélèrent l’imminence d’un assaut contre le maquis par plusieurs centaines de soldats de la Wehrmacht. Pour échapper à l’encerclement, le capitaine Le Frapper [Gauthier] envoya trois camions vers le sud pour faire croire aux Allemands que les maquisards décrochaient en direction de Grand-Champ, tandis qu’il faisait remonter le gros de la compagnie vers Plumelin au nord. La diversion réussit, mais les camions, après avoir effectué leur mission, filèrent vers Grand-Champ au lieu de prendre la direction de Pluvigner. À proximité du carrefour de La Forêt-Le Purgatoire en Brandivy (Morbihan), les trois camions furent stoppés par un barrage constitué d’arbres abattus en travers de la route.

 

 

Les FFI engagèrent le combat face à des soldats allemands et russes en grand nombre : cinq d’entre eux dont Marcel Sthilé, furent tués au combat ou achevés après avoir été blessés.

 


L’acte de décès numéro 15 dressé en mairie de Brandivy le 30 juin 1944 déclare le décès le 28 juin 1944 à La Forêt, d’ un individu du sexe masculin dont l’identité n’a pu être établie. La mention " Anonyme " a été ultérieurement remplacée par " Stihlé Marcel, René, Raymond ".

 


Marcel Stihlé obtint la mention " Mort pour la France ".

 


Il est inhumé dans le carré des corps restitués aux familles du cimetière de Thiais (Val-de-Marne). 



Dans le Morbihan, le nom de Marcel Stihlé est inscrit sur la stèle érigée sur le bord de la D16 au lieu-dit Le Purgatoire en  Brandivy.

 

 

 

 

STIHLE_Marcel_Rene_Raymond

 

 

 

 

 

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LESEUR Jacques, Pierre, Émile

 

 

Né le 31 janvier 1922 à Belfort (Territoire-de-Belfort), mort en action le 7 juin 1944 à Guéret (Creuse) à l'âge de 22 ans ; cheminot, employé SNCF à Paris (Seine) ; résistant AS de la Creuse.

 

 

Il était le fils de Pierre Leseur et de Madeleine Dechene. Il entra en août 1942, employé à la SNCF, attaché à l’essai, au service régional de la Voie et des Bâtiments, subdivision des études, à Paris (Seine). Il fut titularisé un an plus tard. Célibataire, il était domicilié à Villeneuve-Saint-Georges (Seine-et-Oise, aujourd’hui Val-de-Marne).

 

 

Vraisemblablement menacé par la réquisition du STO, il entra dans la clandestinité fin janvier 1944 (La SNCF constatant alors son absence irrégulière). Disposant d’une fausse identité – Jacques Bucher, né le 17 juin 1919 à Tressange (Moselle), cultivateur – il se réfugia en Creuse dans le secteur de Bourganeuf et s’engagea dans la résistance. Il rejoignit le bataillon Chateignier (du nom de son chef Frédéric Chateignier) de l’AS au sein de la compagnie franche de Louis Herry (1ère CFL).

 


Le 7 juin 1944, le lieutenant-colonel « François » (Albert Fossey), chef départemental des FFI de la Creuse et du Cher dirigea la première libération de Guéret à la tête des maquis de la Creuse. Guéret fut ainsi la première préfecture métropolitaine libérée de France. Il concentra pour cette opération plusieurs maquis creusois dont le bataillon Chateignier. Ses compagnies furent engagées avenue de la Sénatorerie, contre l’hôtel Auclair, siège de la brigade de Feldgendarmerie 992. Jacques Leseur fut tué au début du combat.

 

 

Marc Parrotin, historien du maquis (Le temps du maquis op. cit.) donne un récit de son décès : " La compagnie franche du capitaine Louis Herry doit attaquer la Feldgendarmerie retranchée dans l’hôtel Auclair, route de Limoges. Les camions à gazogène s’arrêtent près du jardin public, devant la salle des fêtes. Les maquisards en descendent et s’avancent en file indienne vers l’hôtel devant lequel un Allemand est en faction. Ils lui font les sommations de se rendre. Le feldgendarme tire, donnant l’alarme, tandis que les gars du maquis se répartissent pour cerner le pâté de maisons qui fait corps avec l’hôtel. Ces jeunes courageux, mais follement téméraires, avancent de platane en platane en longeant l’avenue. De l’embrasure d’un soupirail part une rafale meurtrière et le grand Jacques Leseur, un gars de vingt-deux ans tombe mortellement blessé ".

 

Une plaque apposée sur une maison face à l’hôtel Auclair rappelle sa mémoire. 

 


Il obtint la mention mort pour la France le 18 octobre 1944 et son nom figure sur le monument aux morts de Villeneuve-Saint-Georges. Il figure aussi sur la plaque commémorative de la SNCF dans le 12ème arrondissement de Paris. Jacques Leseur est également inscrit sous ses deux identités, son identité d’emprunt, Bucher J. et la véritable, Leseur sur le mémorial de la Résistance creusoise à Guéret.

 

 

 

 

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LEVIS Jean

 

 

Né le 23 août 1913 à Belfort, exécuté en représailles le 8 juillet 1944 à Portes-lès-Valence (Drôme).

 

 

Âgé de 30 ans, juif, représentant de commerce à Lyon (Rhône), détenu de la prison de Montluc à Lyon, amené à Portes-lès-Valence où il est fusillé en représailles de sabotage le 8 juillet 1944.

 

 

 

 

Sources ; Maitron

 

Sources photos : histoireliberationfrancaise – Mémorial Genweb Richard PERRICHON - : Mémorial Genweb Bernard BUTET - Mémorial GenwebPatrice RAVELET – Maitron – Maitron J-P. et J. Husson

 

 

 

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