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bonjour,lorsqu 'on parle de la rafinière on pense bien sur au gl rivaud et ce ,à juste titre mais on oublie to
Par ph.de FLEURY, le 13.07.2025
stephane lagache petit fils par ma grand mere de charles debarge
Par Anonyme, le 04.07.2025
qui ils reposent en paix ne jamais
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vies pour nous contre les criminels
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Par Anonyme, le 25.04.2025
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Par Anonyme, le 09.02.2025
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Par Anonyme, le 21.02.2024
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Le manoir de Clotet
Cet ancien fief est cité en 1433 comme relevant de Bonnillet. Il s'agirait par ailleurs d'une ancienne résidence d'été de l'évêque de Poitiers.
Le domaine est situé au fond de la vallée de Clotet, au bord d'un cours d'eau déjà cité dans un aveu de 1492 comme le "russeau de Clotet". Quant à la "maison noble" de Clotet, elle apparaît pour la première fois le 9 novembre 1614 lorsque Louis de Villontreis, conseiller au Parlement de Paris, et son épouse Jeanne-Henriette Rochon la vendent à Françoise Picault, veuve de Julien Barbillon, marchand à Poitiers. Villontreis en a hérité de son beau-père, le sieur de la Voûte.
Au XVIIIe siècle, Clotet appartient à la famille Laurendeau. Le 1er janvier 1764, Louise-Radegonde Fournet de la Fredinière, épouse de Jean-René Laurendeau, docteur et avocat au siège présidial de Poitiers, demeurant paroisse Saint-Paul à Poitiers, meurt dans sa maison de Clotet à l'âge de 42 ans. Elle est inhumée dans l'église de Buxerolles.
Dix ans plus tard, le 22 octobre 1774, sa fille Louise Laurendeau épouse Jean-François Choquin. Le mariage est célébré dans la chapelle que comprend alors le domaine de Clotet. Cette chapelle est de nouveau mentionnée en 1804. Elle n'est alors plus employée qu'à "des usages profanes".
A cette même date puis en 1817, année de l'établissement du cadastre, Clotet appartient à Jacques-François Farrand, époux de Rose Guérineau, demeurant à Poitiers, rue de la Regratterie.
Une partie du domaine passe ensuite à Nicolas Duchasteinier qui la revend le 8 mars 1824, devant Triport, notaire à Poitiers, à Barthélémy Courbet. L'autre partie, y compris les bâtiments, reste à M. Farrand jusqu'à sa mort. Ses biens sont partagés le 11 août 1837 devant Gras, notaire à Poitiers. Sa veuve Rose Guérineau meurt le 11 février 1853. Clotet échoit alors à leurs enfants Laurent-François Farrand époux de Anne-Françoise Montigny, et Françoise-Emilie Farrand épouse de Joseph Delaunay.
Le domaine, qui s'étendait sur toute la vallée de Clotet, à cheval sur les communes de Chasseneuil et de Buxerolles, est ensuite démembré.
Le 23 septembre 1853, les héritiers Farrand vendent les terres du domaine à François-Sylvain Auriau, à son frère Auguste et à son cousin François, pour la somme de 70.000 francs.
Les Auriau revendent ensuite les terres au détail en 1853 et 1854.
Quant à la maison de maître, aux bâtiments de service, à l'enclos qui y touche et au pré attenant, ils sont vendus le 16 octobre 1853 à Joseph Babin, marchand de bois demeurant à Nouaillé-Maupertuis, et à Pierre Chanteau, marchand de bois à Poitiers. La vente, consentie pour 40.000 francs, comprend les objets immeubles par destination tels que les barriques vides qui servent à contenir le vin des vignes du domaine, ou encore les ruches à miel.
Le cadastre mentionne ensuite deux augmentations de construction en 1854 et en 1881, dues au propriétaire d'alors, Jean Trichard. Il pourrait s'agir de l'extension nord du logis, avec toit en terrasse.
Au milieu du 20e siècle et jusqu'en 1956, le domaine appartient à Roger Thouard, ingénieur des Ponts et chaussées demeurant à Paris.
Depuis 1990 environ, il est la propriété de M. Ernest Proescholdt.
Manoir de la Loubantière
Le logis aurait été reconstruit en 1762. L'ensemble des bâtiments actuels apparaît sur le cadastre de 1817. Le domaine appartient alors à M. Verron. Depuis lors, les bâtiments semblent avoir peu évolué, si ce n'est de nouvelles constructions à l'ouest, près du pigeonnier. Le cadastre indique une nouvelle construction en 1872 .
Sous l'Ancien Régime, la Loubantière est l'un des fiefs les plus importants et les plus possessionnés de Buxerolles. Mentionné vers 1112 sous le nom de "Lobanterias", en 1221 sous celui de "Lobantère" et en 1404 sous celui de "Loubantère", il relève de la Tour Maubergeon de Poitiers à laquelle ses possesseurs rendent aveu et hommage.
En 1404, Michel Deau et son épouse Jeanne Mourault rendent ainsi aveu au roi, acte mentionné par un dénombrement de 1755. La seigneurie contient les principaux lieux-dits et exploitations agricoles de la paroisse. Son territoire déborde sur les terres de Poitiers, aux portes des faubourgs de Montbernage et de la Cueille-Aiguë. Nombreux sont ceux qui lui doivent aveu et hommage pour leurs biens. Le 20 décembre 1446 par exemple, Jehan Mourrant, licencié en droit et bourgeois de Poitiers, afferme à Étienne et Prot Amouroulx une terre dépendant du domaine de Loubantière.
Au début du 16e siècle, la Loubantière appartient à Jean de Frondeboeuf, écuyer, seigneur de Saint-Mary et de Rouillac. Le 28 janvier 1512, il en rend aveu au roi. L'acte précise que la seigneurie a auparavant appartenu à Phelippes et Arnaud Pommereulx puis à Simon Mourault, échevin de la ville de Poitiers et grand-père de Jean de Frondeboeuf. Le domaine comprend déjà une garenne et un pigeonnier.
La Loubantière passe ensuite à un cousin de Frondeboeuf et neveu de Simon Mourault, François Doyneau (vers 1480-1552), seigneur de Sainte-Souline, maire de Poitiers en 1509 puis échevin, conseiller au Parlement puis lieutenant général de la sénéchaussée de Poitou. Le 18 avril 1538, il rend aveu au roi pour la Loubantière "avec ses appartenances de clousures, fuie et garenne". Sa veuve Rose Daniau rend aveu le 9 juin 1566.
La Loubantière passe peu après à leur fils, Joseph Doyneau, seigneur de Sainte-Souline, gentilhomme de la chambre du roi, gouverneur de Lusignan, remarqué lors de la défense de Poitiers contre le siège protestant en 1569.
Le 5 novembre 1603, sa veuve Louise de Clermont rend aveu au roi pour la Loubantière au nom de leur fils René Doyneau. Celui-ci n'ayant pas de descendance, la Loubantière est héritée par sa sœur, Isabelle Doyneau épouse de Charles de Saint-Mathieu, vicomte de Châteaurocher.
La Loubantière apparaît en 1619 sur le tableau de François Nautré représentant Poitiers. L'année suivante, le 17 juillet 1620, Isabelle Doyneau fait don de la Loubantière, devant d'Auvergne et Vouzon, notaires au Châtelet de Paris, à François de Villoutreys. Celui-ci rend aveu au roi le 23 septembre suivant. Trois ans plus tard, sa fille Anne épouse Benjamin de La Rochefoucauld, seigneur d'Estissac, oncle de l'auteur des Maximes.
M. d'Estissac revend la Loubantière le 28 décembre 1648 à Jacques Ollivier, écuyer sieur de la Chauvetère, élu en l'élection de Poitiers, époux de Suzanne Richard. La seigneurie reste dans les mains de la famille Ollivier jusqu'au milieu du 18e siècle.
Le 21 décembre 1720, Jacques Ollivier afferme à Louis Laverré la métairie de la Loubantière comprenant "maison, grange, celier, écurie, fournioux, jardin, closture derrière le logis".
En 1744, à la mort sans descendance du dernier Jacques Ollivier, la Loubantière passe à son beau-frère, Pierre-Philippe de Vaucelle, seigneur de la Varenne, la Chauvetière et la Razillière, époux d'Anne-Olive Ollivier. Il rend aveu au roi le 27 juillet 1755, imité par son fils et sucesseur Pierre-André-René de Vaucelle le 11 août 1763.
Le logis est reconstruit en 1762. A la même époque, la métairie qui lui est adjointe fait office d'exploitation prospère dont plus de la moitié des terres sont en céréales, dont 43 % en froment.
A la Révolution, lorsque Louis-Pierre-André de Vaucelle, fils et successeur de Pierre-André-René, émigre, la Loubantière est saisie comme bien national. Elle comprend alors : la maison de maître composée d'un rez-de-chaussée, avec cave, une cuisine, quatre chambres, au-dessus une mansarde avec trois chambres, deux greniers, une remise, une écurie avec grenier au-dessus, trois tonneaux, deux cuviers avec un pressoir. Le logement de métayer, dans la cour, comprend deux chambres, un grenier, une buanderie, une grange et une écurie, une mare alimentée et cimentée, une grande cour et un puits. Le jardin fruitier est clos de murs. Dans un autre jardin presque tout en pré, renfermé de murs, se trouve la fuie.
Le domaine est racheté le 19 prairial an 2 (7 juin 1794) par M. Véron, aubergiste à Poitiers, à qui il appartient en 1817 selon le cadastre. C'est chez son descendant que l'autel gallo-romain dit "de Buxerolles" se trouve en 1862 lorsqu'il est donné à la Société des antiquaires de l'Ouest.
Manoir de la Charletterie
Ce domaine tient son nom de la famille qui le possédait au début du 17e siècle, les Charlet. C'est sans doute en effet Jacques Charlet, écuyer, seigneur de Mondon et de la Poupardière, conseiller du roi et président des comptes en Bretagne, par ailleurs seigneur de Buxerolles à partir de 1611, qui a fait construire la Charletterie.
Le domaine n'existe pas en 1566 lorsqu'un certain François Poupeau est condamné à payer au chapitre cathédral de Poitiers une rente sur des terres qui semblent correspondre à l'emplacement de la Charletterie.
Le 27 septembre 1621, Jacques Charlet donne en dot le domaine, alors appelé "la Grange à l'Humeau ou la Charletterie", à sa sœur Jeanne Charlet lorsqu'elle épouse Jean Jarno, écuyer, sieur du Lac. Jeanne Charlet meurt le 14 novembre 1647 et son mari Jean Jarno le 30 août 1650.
Le 5 septembre 1674, leur fils Marc Jarno vend la Charletterie à René Ligonnière, professeur de rhétorique à Poitiers, et à son épouse Anne Petit. Celle-ci se manifeste le 16 mai 1706 auprès des autorités pour se plaindre de vols commis par trois écoliers dans son pigeonnier.
En 1727, la Charletterie appartient à André Babin, procureur au présidial de Poitiers et gendre de René Ligonnière, puis en 1752 à son propre gendre, Antoine-Louis Blondé de Messemé, président trésorier de France au bureau des finances de Poitiers.
Elle est ensuite en 1769 la propriété de la veuve de Pierre-François Augron, Françoise-Marguerite Mornet, puis celle de son fils Jacques-François Augron (1735-1810), seigneur de Rouilly, conseiller au conseil supérieur de Poitiers. Lorsque celui-ci meurt sans enfants, elle est attribuée par adjudication devant le tribunal de première instance de Poitiers, le 12 janvier 1814, à ses héritiers, dont Adolphe Duchesne de Denant, écuyer de la duchesse de Berry, époux de Clémentine de Vathaire, et surtout descendant par sa mère des Blondé de Messemé.
Le 21 février 1822, Adolphe Duchesne vend à René-Pierre Moricheau-Beauchamps, médecin à Poitiers, et à Marie-Claire Gérard son épouse, le domaine de la Charletterie "consistant en maison de maître, logement de fermier, bâtiments pour l'exploitation, vaste cour, prés, terres, bois taillis et futaie, formant le parc attenant à la maison, terres labourables" en plusieurs pièces, le tout d'une étendue de trente trois hectares environ. C'est Beauchamps qui fait reconstruire le logis en 1827, selon le cadastre.
Le domaine passe ensuite à Jules Gérard, de Poitiers, sans doute un parent de Beauchamps, et est acquis vers 1878 par le Père Henri Chambellan (1834-1892), fondateur de l’école apostolique située au 31 rue Saint-Denis à Poitiers, et annexée au Collège Saint-Joseph. La Charletterie en devient une maison de vacances. Jeux, retraites, séances de théâtre animent alors les lieux.
En 1906, à l'occasion de la liquidation judiciaire des biens de la congrégation, une enquête auprès des habitants du quartier indique que le Père Chambellan ainsi que six élèves du collège des Jésuites ont été inhumés dans le parc du domaine, sans aucune trace écrite ni autorisation.
Un échange de correspondance en 1959, au moment de la vente de la Charletterie par les Jésuites, indique qu'il s'agit en fait de cinq élèves et d'un jeune ancien élève, Louis Allio, décédé en 1892 à quatorze ans et qui fut le dernier inhumé dans le domaine. Les Jésuites construisent par ailleurs en 1933 une chapelle placée sous le vocable de Notre-Dame-du-Lys.
Pendant la Seconde guerre mondiale, la Charletterie est occupée par les troupes allemandes.
Elle reste ensuite la propriété des Jésuites jusqu'en 1959, date à laquelle elle est mise en vente au profit de la société immobilière coopérative Baticoop, à l'initiative de plusieurs nouvelles constructions à Buxerolles à cette époque. La vente est consentie à condition que la chapelle reste attribuée au culte pendant cinq ans renouvelables et que, dans ce cas, les Jésuites en assurent l'entretien. Sinon le nouveau propriétaire pourra en bénéficier à sa guise.
Quant aux six tombes, elles semblent avoir été retirées par les Jésuites au moment de la vente.
L'église Saint Philippe et Saint Jacques
Sur l'emplacement de l'église actuelle existait une église construite au XIe siècle et agrandie au XIIe siècle.
Elle fut consolidée par un clocher porche en 1852.
En 1866, elle fut reconstruite du fait de sa vétusté.
En 1868, l'église est consacrée par Monseigneur Pie, évêque de Poitiers.
L'église pauvrement meublée au départ, possède de nombreuses statues monochromes ou polychromes.
Une tribune construite par l'abbé Colin est surmontée par une peinture naïve représentant St Jacques le Mineur et St Philippe, double vocable sous laquelle est placée l'église.
Église Notre Dame de l’Annonciation dit L'église du Planty
Il y a cinquante ans, le 8 juillet 1962, a eu lieu la bénédiction de la première pierre par Monseigneur Henri Vion, évêque de Poitiers.
En 1958, alors que s'achève la réalisation de la cité des Castors, l'association diocésaine de Poitiers décide la construction d'une église pour desservir les nouveaux quartiers de Buxerolles, car celle du bourg est trop éloignée et trop petite.
A cette époque, la messe est célébrée sous la salle des Castors. Quand celle-ci n'est plus disponible, ce sera dans une maison louée dans l'actuelle rue du Planty, dont le sous-sol est aménagé pour le catéchisme avec 207 enfants inscrits.
L'Esprit des Castors
Nommé le 18 août 1961 pour le service du quartier du Planty, marqué par la construction des Castors, l'abbé Ranger fut l'un des grands artisans de la construction de l'église, qu'il défendit «comme un diable dans un bénitier entre Baticoop et évêché. Il écrivait à l'occasion du 25e anniversaire :
« Il a fallu 8 mois pour le dossier et 6 mois pour la réalisation avec la contribution active de l'association des Amis de Notre-Dame du Planty, créée en octobre 1961 ».
Pierre Lacombe, architecte parisien, conçoit l'édifice qui est consacré le 26 mai 1963.
Entre les maisons des Castors, dont elle rappelle les moellons apparents sur les murs latéraux ponctués de pavés de couleur, l'église, plus large que profonde, offre un chœur aux parois constituées de vitraux non figuratifs du maître verrier Paul Bony.
Sources : Wikipédia – inventaire Poitou-Charentes – ot-poitiers – Michel Jodet la Nouvelle Rébublique