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Hommage aux victimes de la guerre 39/45 natifs de Bussière

Publié le 16/06/2018 à 21:31 par mariepierre86 Tags : image centerblog france enfants mort sur nuit saint jardin place

JOURDAIN Georges Henri

 

 

Jourdain_Georges

 



Né le 28 mars 1924 à Bussière-Poitevine (Haute-Vienne), exécuté sommairement le 4 août 1944 à Leignes-sur-Fontaine (Vienne) à l'âge de 20 ans ; ouvrier agricole ; résistant AS de la Vienne, maquis Jalladeau.



Georges Jourdain était le fils de Louis Jourdain, âgé de 27 ans à sa naissance, cultivateur en métayage et de Catherine Paillet âgée de 25 ans. Il était l’aîné d’une fratrie de 9 enfants. Il fut un élève discret et travailleur, reçu parmi les premiers du canton au certificat d’études primaires. Cultivateur avec ses parents au hameau du Logis de Champagnac puis à celui de Peytavaud, commune de Bussière-Poitevine, il se louait en surcroît comme journalier agricole pour améliorer les revenus de la famille.



Célibataire, il s’engagea à l’été 1944 dans la Résistance, rejoignant dans le département de la Vienne tout proche, un maquis AS, le maquis Jalladeau du Groupement « Michel » ou secteur D (appartenant aux maquis civraisiens du secteur Vienne Sud). Ce maquis était cantonné dans le secteur de Lésignac sur les communes de Luchapt et Asnières-sur-Blour à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Bussière-Poitevine, à la limite des départements de la Vienne, de la Haute-Vienne et de la Charente.



Il effectua à partir du mois de juin 1944 des attaques de harcèlement contre les troupes allemandes attaques de convois et de colonnes ennemies dans le secteur d’Adriers, La Combe et Leignes-sur-Fontaine ainsi que sur la route de Ruffec à Civray. Ce fut lors de l’embuscade tendue à un convoi militaire allemand tôt le matin du 4 août 1944 à Leignes-sur-Fontaine, que Georges Jourdain trouva la mort avec un camarade Georges Allibrant.

 

Blessé dans le combat, il tenta de se réfugier dans le cimetière proche mais fut capturé et achevé, avec violences et mutilations par les soldats allemands.



En représailles, après le combat, vers 8 heures, l’unité allemande rassembla sur la place de la mairie, sous la menace de mitrailleuses tous les habitants du bourg et des Chaumes.Une fouille systématique des maisons fut conduite accompagnée de destructions et de pillages. Les derniers otages dont le maire ne furent libérés que le soir.


Georges Jourdain fut inhumé après la guerre au cimetière de Bussière-Poitevine où il repose depuis lors.



ll obtint la mention mort pour la France et son nom est inscrit sur le monument aux morts de Bussière-Poitevine.



Il figure également sur le monument commémoratif de la résistance dans le Jardin d’Orsay à Limoges.



Une stèle en bordure de la route départementale, à Leignes-sur-Fontaine rappelle sa mémoire.



Elle est toujours l’objet de cérémonies mémorielles annuelles.



Une rue de Bussière-Poitevine porte son nom.

 

 

 

 

 

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GIRETTES Adrien, Jules, Jean

 

 

GIRETTES_Adrien

 



Né le 28 février 1923 à Tourlaville (Manche), exécuté sommairement par pendaison le 12 juin 1944 à Bussière-Poitevine (Haute-Vienne) à l'âge de 21 ans ; ouvrier ; résistant FTPF.

 

Il était le fils d’Auguste, Adrien Girettes ouvrier de la Compagnie du Tramway au dépôt de l’ancienne fonderie de Tourlaville et de Gabrielle, Marie, Augustine Mouchel, ménagère. Célibataire, réfugié en zone sud afin d’échapper au STO, il s’installa à Châteauponsac comme ouvrier aux Ateliers de Montmorency. 


Il appartint à la 2403e compagnie FTPF du Lieutenant Brissiaud alias Rolland (basée au Mas de Vaulry dans les Monts de Blond). Le 9 juin 1944, il participa avec sa compagnie et un maquis de l’AS (Armée Secrète) à une première libération de Bellac. Mais le passage d’unités de la division SS Das Reich les 11 et 12 juin 1944, qui remontaient du Limousin vers Poitiers, lieu de regroupement de la division avant son départ pour le front de Normandie, transforma brutalement la situation des maquis. Le Lieutenant « Roland » décida de replier sa compagnie et d’établir des barrages sur les communes de Saint-Bonnet-de-Bellac et Mézières-sur-Issoire.



Le 11 juin, en fin d’après-midi, un véhicule transportant des maquisards venant relever l’un des barrages, s’égara et se trouva, au carrefour de la départementale 675 et de la route nationale 147 (Limoges – Poitiers), au pont du Vincou, face à une unité blindée de la division Das Reich. Un combat bref et violent s’ensuivit, cinq maquisards furent tués et un sixième Adrien Girettes, blessé, fut fait prisonnier.



Il fut emmené par les troupes allemandes et conduit quelques kilomètres plus loin à Bussière-Poitevine (Haute-Vienne), à la limite du département de la Vienne. L’unité allemande y stationna vraisemblablement, la nuit du 11 au 12 juin 1944.



Adrien Girettes interrogé et torturé, fut exécuté sommairement par pendaison sur la place du village le 12 juin 1944, sans doute avant que l’unité SS ne reprenne sa route vers Poitiers.


Cette place porte son nom ainsi qu’une rue de Tourlaville, ancienne rue du Moulin.


Une stèle commémorative du combat du 11 juin 1944 fut dressée à Peyrat-de-Bellac, à l’intersection de la N 2147 (ex N 147) et de la D 675.



Son corps fut après la guerre transféré au cimetière de Tourlaville où il repose depuis lors dans le carré militaire des corps restitués.



Il obtint la mention Mort pour la France et son nom figure sur les monuments aux morts de Tourlaville et de Bussière-Poitevine, ainsi que sur les monuments commémoratifs 1939 – 1945 de Saint-Lô (Manche) et du Jardin d’Orsay à Limoges (Haute-Vienne).

 

 

 

 

 

 

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