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Hommage aux résistants et victimes civiles de Brest

Publié le 15/05/2018 à 22:08 par mariepierre86 Tags : enfant fille image centerblog france chez enfants mort sur dieu nuit femmes cadre saint rouge bretagne marne four

SIMOTTEL Marie, Désirée, Amélie

 

Née le 29 février 1876 à Brest (Finistère), exécutée sommairement à Pforzheim (Bade-Wurtemberg, Allemagne) le 30 novembre 1944 ; agent d’assurances ; résistante réseau SR Alliance. Elle avait 68 ans.

Marie Simottel naquit dans le quartier de Recouvrance et était la fille de Marie Louis Gaston Robert, sans profession, âgé de 25 ans et de Marie Riou, âgée de 23 ans. 


Elle était la grand-tante de Maurice Gillet. Elle resta célibataire. 


Elle exerçait la profession d’agent d’assurances et entra dans la Résistance comme chargée de mission de troisième classe (sous-lieutenant) de la DGER (Direction générale des études et de la recherche) sur la région Bretagne, secteur "Chapelle" du réseau Alliance. 


Elle fut arrêtée à Brest en même temps que la famille Gillet le 27 septembre 1943, emprisonnée à Rennes le 29 septembre puis à Fresnes (Seine, Val-de-Marne) et transférée à Compiègne (Oise) d’où elle fut déportée à destination de l’Allemagne le 6 janvier 1944 puis emprisonnée à Pforzheim (Bade-Wurtemberg) le 25 janvier 1944.

 

Le 2 mars 1944 son dossier fut transmis par la Gestapo de Strasbourg, sous l’accusation d’espionnage pour une puissance ennemie, au Tribunal de guerre du Reich qui apposa la mention "NN" (Nacht und Nebel-Nuit et Brouillard). 


Lors de l’avance des Alliés sur le Rhin le 30 novembre 1944, elle fut extraite de sa cellule ainsi que 17 hommes et 7 autres femmes appartenant comme elle au réseau Alliance.

 

Après un simulacre de libération, ils furent tous conduits en camion à la forêt de Hagenschiess, à quelques kilomètres du centre de Pforzheim et abattus d’une balle dans la nuque puis jetés dans une fosse recouverte de terre et de branchages. 


Le charnier fut découvert en mai 1945 par des soldats français et leurs corps furent exhumés et mis dans des cercueils.

 
Elle fut inhumée au cimetière Schanz, à Pforzheim et repose aujourd’hui au cimetière du Ladhof, à Colmar (Haut-Rhin). 


Elle obtint les mentions "Mort pour la France" le 9 avril 1946 et "Mort en déportation" par arrêté du 6 décembre 2002.

 
Son nom figure sur la stèle commémorative du réseau Alliance, à Pforzheim.

 

 

 

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ROUDAUT Georges Laurent Sébastien



Né le 17 mars 1906 à Lesneven (Finistère), exécuté le 2 septembre 1944 au camp de Natzweiler-Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin) ; pharmacien ; résistant. Il avait 38 ans.

 

Fils de Louis René Roudaut, pharmacien, et de Marie Zoé Kervenno, sans profession, Georges Roudaut exerçait le métier de pharmacien.

 

Marié en 1936, il entra dans la Résistance comme membre du réseau de renseignement militaire Alliance sur la région Bretagne au secteur Brest/Rennes et fut agent du groupe Licorne dirigé par son oncle le colonel Léon Gillet, avec le nom de code "S.23". 


Arrêté à Brest le 29 septembre 1943 avec 6 membres de la famille de son oncle, il fut déporté sous la classification "NN" ("Nacht und Nebel"-"Nuit et Brouillard") à destination du camp de Schirmeck (Bas-Rhin), où il arriva par le convoi du 20 mai 1944 et fut interné au block 10 avec tous les agents masculins du réseau. 


Devant l’avance alliée les 107 membres du réseau Alliance détenus à Schirmeck, dont Georges Roudaut et Léon Gillet, furent sur ordre du Haut commandement de la Wehrmacht (OKW) à Berlin, transférés en camionnette par fournées de 12 vers le camp de concentration du Struthof, où ils furent dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944, abattus d’une balle dans la nuque à la chambre d’exécution puis incinérés directement dans le four crématoire du camp, situé dans le même bâtiment.


Georges Roudaut fut déclaré "Mort en déportation" par arrêté du 29 novembre 2011.

 
Son nom figure sur le monument aux déportés et internés du pays de Lesneven (1943-1944) morts pour la France (Finistère) et sur la plaque commémorative du réseau S.R.

 

Alliance au camp de concentration du Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin).

 

 

 

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MAISTRE Jeanne Thérèse Marie

 

Née le 19 avril 1895 à Papeete (Polynésie), exécutée le 1er septembre 1944 au camp de Natzweiler-Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin) ; infirmière ; résistante réseau SR Alliance. Elle avait 49 ans.

 

Jeanne Maistre était directrice de la Croix-Rouge de Brest et devint membre du réseau Alliance. Arrêtée à Brest le 27 septembre 1943 elle fut déportée avec sa sœur Marie, devenue Marie Gillet et son beau-frère Maurice Gillet en mai 1944 sous la classification "NN" ("Nacht und Nebel"-"Nuit et Brouillard") à destination du camp de Schirmeck (Bas-Rhin), où elle arriva par le convoi du 20 mai 1944 et fut internée avec les femmes du réseau dans le Garage, ancienne remise de voitures.


Devant l’avance alliée les 107 membres du réseau Alliance détenus à Schirmeck, dont Jeanne Maistre, furent sur ordre du Haut commandement de la Wehrmacht (OKW) à Berlin, transférés en camionnette par fournées de 12 vers le camp de concentration du Struthof, où ils furent dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944, abattus d’une balle dans la nuque à la chambre d’exécution puis incinérés directement dans le four crématoire du camp, situé dans le même bâtiment.


Elle fut déclarée "Mort en déportation" par arrêté du 8 mars 2012 et "Mort pour la France".


Son nom figure sur la plaque commémorative du réseau S.R. Alliance au camp de concentration du Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin).

 
Son nom figure sur la plaque commémorative du réseau S.R. Alliance au camp de concentration du Struthof, à Natzwiller (Bas-Rhin).



 

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ELIE Louis-Jean

 

Né le 12 avril 1905 à Melleran (Deux-Sèvres), fusillé le 10 décembre 1941 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; entrepreneur de transport ; membre fondateur du groupe Élie rattaché au CND Castille. Il avait 36 ans.

 

Fils naturel de Noémie Élie, sans profession, Louis Élie, résidant à Brest, marié, avec un enfant recueilli (son neveu Maurice), était un entrepreneur de transports qui tenait un garage rue Jean-Jaurès. Il s’engagea dans la Marine à dix-huit ans, comme matelot mécanicien, et y resta cinq ans, durant lesquels il apprit notamment à lire et à écrire.



Louis Élie était politiquement proche du Parti social français du colonel de La Rocque, mais plus comme sympathisant que militant. Il avait formé à Brest dès novembre 1940 ce que l’on s’accorde à considérer comme le tout premier groupe de résistance breton. La plupart de ses membres (une dizaine d’hommes) faisaient partie du patronage Saint-Martin. Le capitaine Drouin, contacté par Louis Élie, parvint à entrer en contact avec le colonel Rémy et le réseau CND Castille. La mission du groupe Élie consistait notamment à récupérer des armes dans des cafés fréquentés par les Allemands.


C’est lors d’une de ces opérations, le 28 avril 1941, que se joua le destin du groupe, lors d’une bagarre dans un café de la rue Blanc avec plusieurs soldats allemands. Si tous parvinrent à s’échapper, la Gestapo, par l’arrestation d’un suspect, mit ensuite la main sur une liste de noms dont plusieurs des membres du groupe Élie, qui furent arrêtés les uns après les autres.

 

Incarcéré à Fresnes, Louis Élie fut condamné à mort le 22 novembre 1941 par le tribunal allemand du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.) et fusillé au Mont-Valérien le 10 décembre 1941 avec dix autres de ses camarades.

 

Un service religieux célébré en mémoire du groupe Élie à Saint-Martin le 8 janvier 1942 réunit plusieurs centaines de personnes.

 

 

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OGOR Roger, Yves, Eugène

 

Né le 20 mars 1922 à Brest (Finistère), 10 décembre 1941 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; résistant Confrérie-Notre-Dame (CND) Castille. Il avait 19 ans.

 

Célibataire, étalagiste, Roger Ogor fut arrêté, sur dénonciation, le 19 mai 1941 à Brest, par la police allemande, dans le cadre de l'affaire Élie. Dans un café, un nommé Harel s’était vanté de connaître des Brestois qui avaient tué un soldat allemand. La Kommandantur de Rennes obtint qu’il se mette à leur service et leur désigne au Restaurant de Bretons les deux résistants, Ogor et Auffret. Ce dernier réussit à s’enfuir mais Ogor fut arrêté.

 
Membre du réseau CND Castille, il était détenteur d’armes et de munitions.

 

Le tribunal allemand du Kdt Gross Paris qui siégeait rue Boissy d’Anglas (VIIIe arr.) le condamna à mort le 22 novembre 1941.

 

Détenu à la prison de Fresnes, il a été fusillé le 10 décembre 1941 au Mont-Valérien avec dix résistants de son groupe.


« Je n’aurai jamais vingt ans... Dieu m’appelle, écrit-il dans sa dernière lettre, je vais mourir en criant Vive la France. »


Sa mère habita Le Mans après la guerre.


La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée en date du 21 janvier 1949.

 

 

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STEPHAN Louis, Henri

 

Né le 14 août 1920 à Ferryville (Tunisie), fusillé le 10 décembre 1941 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; employé de commerce ; résistant. Il avait 21 ans.

 

Fils de Joseph, Vincent, Marie Stephan et de Marie, Joséphine Lancou, Louis Stephan, employé de commerce puis durant la guerre, employé à la Pyrotechnie, demeurant à Brest (Finistère), y fut arrêté le 19 mai 1941 par les autorités allemandes pour « activité de franc-tireur », dans le cadre de l'affaire Élie. 

 

Membre du groupe du même nom, ainsi que du réseau Confrérie Notre-Dame (CND) Castille, il fut incarcéré à Brest, puis, le 1er juillet, fut transféré à Fresnes (Seine, Val-de-Marne).


Le 22 novembre 1941, Louis Stephan fut condamné à mort par le tribunal du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.).

 

Il a été fusillé le 10 décembre 1941 au Mont-Valérien par les autorités allemandes.


La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée par décision du ministre des Anciens Combattants en date du 27 juillet 1948.

 

 

 

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GUIVARCH Vincent, Louis

 

Né le 26 janvier 1918 à Brest (Finistère), fusillé le 14 octobre 1942 à Morlaix (Finistère) ; soudeur ; militant communiste ; résistant, membre des FTPF. Il avait 24 ans .

 

Vincent Guivarch, célibataire, était selon Eugène Kerbaul soudeur à l’Arsenal de Brest.


Il entra alors dans la résistance communiste brestoise au sein des structures de l’Organisation spéciale (OS) et des FTPF du Parti communiste clandestin.

 

Il prit part à des sabotages de sous-stations électriques à l’Arsenal en mars 1942.


Arrêté le 31 août 1942 à Morlaix, il fut incarcéré dans cette ville.

 

Condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Quimper (FK 752) le 2 octobre 1942 pour « intelligence avec l’ennemi et voies de fait », il a été fusillé le 14 octobre 1942 à Morlaix en même temps que Jean Kerautret.

 

 

 

 

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LOYEN Jean, Adolphe

 

Né le 22 décembre 1911 à Brest (Finistère), fusillé le 30 juin 1944 au camp militaire de La Maltière en Saint-Jacques-de-la-Lande (Ille-et-Vilaine) ; chaudronnier ; militant communiste ; résistant, membre du réseau Libération-Nord. Il avait 33 ans.

 

Jean Loyen était, selon Eugène Kerbaul, un militant brestois de la CGT et du Parti communiste à l’Arsenal dès 1936.


Franc-tireur et partisan (FTP), il prit part au sabotage de sous-station électrique de l’Arsenal au mois de mars 1942.


Marié et père de deux enfants, Jean Loyen s’est réfugié à Primel-Trégastel en Plougasnou (Finistère) en 1943. Membre du réseau Libération-Nord, bataillon D’Ornano, depuis mars 1944, il fut arrêté par la Feldgendarmerie le 8 juin 1944 à 3 heures du matin sur dénonciation du milicien Hervé Bodros en même temps qu’Aubertin, Albert Vonhoevel et Léon Guillou.

 

Il participa à des sabotages de matériel allemand. Jean Loyen fut affreusement torturé par Hervé Botros et la Gestapo.

 

Il fut accusé d’avoir volé dans un bureau TODT des documents et plans permettant de localiser les défenses allemandes de la côte Nord, documents qui furent ensuite transférés en Grande-Bretagne.


Après avoir été interné à Morlaix jusqu’au 12 juin puis à la prison de Pontaniou à Brest jusqu’au 20 juin, il fut transféré au camp Marguerite à Rennes.


Condamné pour « espionnage » à la peine de mort par le tribunal allemand FK 748 de Rennes le 29 juin, il a été fusillé à Saint-Jacques-de-la-Lande, le lendemain 30 juin 1944 à 6 h 47.


Hervé Bodros fut jugé, condamné à mort et exécuté à Quimper le 21 septembre 1945.

 

 

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TURMEAU Jean Pseudonyme dans la Résistance : Alfred

 

Né le 24 avril 1922 à Brétignolles-le-Moulin (Mayenne), fusillé le 11 mai 1944 à La Barre-de-Semilly (Manche) ; étudiant en pharmacie ; résistant au sein des FTPF. Il avait 22 ans



Le père de Jean Turmeau était percepteur à Javron (Mayenne) et sa mère directrice d’école. Jean Turmeau fut étudiant en pharmacie à Quimperlé (Finistère) puis à Brest.


Au mois de mars 1942, il participa au sabotage de la centrale électrique du port commercial de Brest.

Il fut l’adjoint au commandant des Francs-tireurs et partisans (FTP) Louis Pétri, commandant « Tanguy », pour l’Ille-et-Vilaine et la Mayenne du mois de juin au mois de septembre 1943.


Arrêté le 3 ou le 4 septembre 1943 par la 13e brigade mobile, il s’évada à Rennes (Ille-et-Vilaine) et se réfugia à Laval (Mayenne). Il devint alors responsable départemental des FTP dans la Manche à partir du 2 novembre 1943, avec René Berjon (« Émile ») et Léon Pinel (« Jules »), sous le pseudonyme d’« Alfred ». Il était commandant aux opérations militaires.

Il disposait d’une cachette chez une marchande de chaussures d’Avranches (Madame Jehan) et chez une restauratrice de Sainte-Pience (Madame Chenu).


En mission à Flers (Orne) pour rencontrer un interrégional, Jean Turmeau fut arrêté le 2 février 1944 par la police françaises et les Renseignements généraux.

Remis aux Allemands, il fut interné à Alençon jusqu’au 22 février 1944, puis transféré à Saint-Lô (Manche).

Il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Saint-Lô (FK 722) le 10 mai 1944 et fusillé le lendemain à La Barre-de-Semilly.

Les Allemands ignoraient son identité.


Il existe une rue Jean-Turmeau à Rennes et une école maternelle à son nom à Douarnenez (Finistère), où il est enterré.

 

 

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PAUGAM Roger-Marie

 

Né le 12 octobre 1923 à Saint-Marc (Brest, Finistère), fusillé le 21 avril 1944 à Penmarc’h (Finistère) ; résistant. Il avait 21 ans.

 

Électricien, Roger-Marie Paudam s’engagea dans la Résistance et fut l’auteur d’un vol de dynamite sur un chantier allemand. L’entreprise Seinrapt-et-Brice déposa une plainte pour vol de 20 kg de tolite, 5 kg de carbure, deux lampes à souder et une brouette. Paul Coat et Hervé Tanguy avaient pris part à cette récupération.

 

 

Les Allemands, au cours des recherches fin décembre 1943, perquisitionnèrent au domicile des intéressés et y auraient découvert des armes.

 

Paugam et Tanguy se réfugièrent à Bourg-Blanc tandis que Coat se retira à Plouneventer.

 

Les trois jeunes résistants auraient participé à d’autres coups de main contre les Allemands.


Arrêtés, Paugam, Tanguy et Coat furent internés à la prison de Pontaniou à Brest, puis envoyés par les Allemands à la prison de Quimper.

 

Lorsque la prison de Quimper fut attaquée par la Résistance, les Allemands décidèrent l’exécution de 24 emprisonnés, qui furent jugés sommairement par le tribunal FK 752 de Quimper le 21 avril 1944 et les fusillèrent sur les dunes de Poulguen, à Penmarc’h.


La fosse fut ouverte le 31 août 1944 et livra trente-cinq cadavres.

 

 

 

 

 

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