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bonjour,lorsqu 'on parle de la rafinière on pense bien sur au gl rivaud et ce ,à juste titre mais on oublie to
Par ph.de FLEURY, le 13.07.2025
stephane lagache petit fils par ma grand mere de charles debarge
Par Anonyme, le 04.07.2025
qui ils reposent en paix ne jamais
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LOTHE Jean, Auguste, Jules
Né le 15 avril 1920 à Mehun-sur-Yèvre (Cher), fusillé comme otage le 9 mai 1942 à Bourges (Cher) à l âge de 22 ans ; deuxième fusillé du Cher ; militant communiste du Cher.
Fils d’un employé des chemins de fer habitant de Foëcy (Cher), Jean Lothe fut arrêté pour distribution de tracts communistes par la police française.
Détenu à la prison de Bourges, il fut désigné comme otage en représailles à l’attentat de Caen du 1er mai 1942, contre un train de permissionnaires.
Les Allemands le fusillèrent à Bourges le 9 mai 1942, en même temps de Jacques Masse, jeune vierzonnais qui avait été pris pour les mêmes raisons.
Tous les deux furent inhumés à Saint-Doulchard : Jacques Masse, fosse 427 et Jean Lothe, fosse 414.
Son nom figure, à Bourges, sur la stèle commémorative des fusillés de Montifaut et la plaque commémorative de la Fédération communiste du Cher ainsi que sur le monument aux morts de Foëcy.
LUCAS Maurice
Né le 17 mars 1913 à Sancoins (Cher), fusillé le 7 octobre 1943 à Bourges (Cher) à l'âge de 30 ans; mécanicien ; résistant.
Fils de Silvain Lucas, journalier, et de Victorine Saulzais, sans profession, Maurice Lucas, mécanicien dans l’usine de Sancoins des Établissements Prot Frères de Reims, s’était marié le 24 avril 1937 à Sancoins avec Marcelle Lejeune, couturière, et était père d’une enfant.
Il rejoignit le groupe de Libération-Sud dirigé par Fernand Duruisseau, coiffeur à Sancoins quand, en 1943, le groupe de Sancoins fut infiltré par Roger Picault, un agent de la Gestapo française, infiltration qui aboutit à une vingtaine d’arrestations à la suite de parachutages réceptionnés par ce groupe SAP R6 en juillet 1943.
Maurice Lucas a été arrêté le 7 août 1943 sur son lieu de travail avec son camarade Paulin Pecqueux.
Le 6 septembre 1943, ils ont été condamnés à mort avec neuf membres de leur groupe par le tribunal militaire allemand FK 668 (ou FK 776 selon le DAVCC) de Bourges pour « actes de franc-tireur ».
Malgré l’intervention des autorités locales mises en place par Vichy, leur recours en grâce a été rejeté et ils ont été fusillés le 7 octobre 1943 à Montifaut sur le polygone militaire de Bourges, avec sept de leurs camarades.
Maurice Lucas repose dans le cimetière Saint-Lazare de Bourges.
Dans le Cher, à Sancoins où une rue porte son nom, Maurice Lucas figure sur le monument aux morts.
Son nom est inscrit à Bourges sur la stèle des fusillés de Montifaut et sur une plaque commémorative apposée par le PCF 45 rue Théophile Lamy bien qu’il ne soit pas communiste, semble-t-il.
À Reims, les noms de Maurice Lucas et de Paulin Pecqueux figuraient sur une plaque apposée dans la cour des Établissements Prot Frères à Reims, imprimerie aujourd’hui disparue, avec la mention « Fusillés par les Allemands à Bourges le 7 octobre 1943 »
MARTINET Pierre
Né le 3 novembre 1923 à Thomery (Seine-et-Marne), fusillé le 20 mai 1944 à Bourges (Cher) après condamnation par un tribunal allemand à l'âge de 21 ans ; menuisier.
Célibataire, domicilié à Gommonvilliers, quartier d’Igny (Seine-et-Oise), Pierre Martinet, menuisier ébéniste, travailla à la construction du mur de l’Atlantique.
Réfractaire au Service du travail obligatoire (STO) il gagna le Cher et travailla à Torteron (Cher).
Il s’engagea en novembre 1943 dans les FTP du Cher et fut très vite arrêté à Jouet-sur-l’Aubois (Cher) le 13 décembre 1943 par la gendarmerie française, avec plusieurs maquisards, dans d’une expédition de récupération de ravitaillement dans une ferme des époux Renout, opération qui d’après un document du 24 mai 1945 relevait de l’extorsion avec violence. Il s’agit plus d’un élément isolé œuvrant avec une bande que d’un résistant organisé.Il fut livré aux autorités allemandes.
Détenu à Bourges, à la prison du Bordiot, Pierre Martinet fut condamné à mort par un tribunal allemand de Bourges (FK 776) le 10 mai 1944 et fusillé le 20 mai 1944 à Montifaut, polygone de Bourges.
Son corps fit parti des treize cadavres retrouvés dans un charnier sur un terrain vague des Bigarelles.
Le 17 février 1945, sa sœur Gilberte, institutrice à Igny, reconnut le cadavre n°3 (taille 1 m 75, cheveux noirs très épais rejetés en arrière).
Il fut inhumé au cimetière Saint-Lazare de cette ville puis à Thomery où son nom figure sur le monument au mort ainsi que sur la stèle « Aux patriotes français assassinés par les Allemands » offerte par la compagnie FFI du capitaine Robin. Aux fusillés de Montifaut. »
Le cas de deux autres fusillés du même jour Alexandre Moeau et Gaston Roy, arrêtés dans le même secteur du Cher (la vallée de l’Aubois) semble lié.
Sa famille vivait à la scierie de Vaucelles, par Béthisy-Saint-Pierre (Oise).
MASSÉ Jacques, Marcel, Désiré, Armand
Né le 16 avril 1922 à Vierzon (Cher), fusillé comme otage le 9 mai 1942 à Bourges (Cher) à l’âge de 20 ans; militant communiste de Vierzon.
Fils d’Auguste Massé, employé au chemin de fer, et de Émilienne Auxiette, sans profession, Jacques Massé était, sous l’Occupation, ouvrier spécialisé à l’usine de la Vence de Vierzon où il résidait, chemin de la Fringale.
Membre de l’organisation clandestine des Jeunesses communistes, il participait dans un groupe de trois à la distribution de tracts dans Vierzon. Ces tracts suscitèrent des réactions de colère des autorités allemandes d’occupation.
Le 6 octobre 1941 lors d’une répartition de tracts dans les vestiaires du stade du Verdin à Vierzon, ils furent surpris par des gendarmes français. Deux jeunes, Ferdonnet et Paulet, réussirent à s’enfuir, mais Massé fut arrêté et immédiatement livré aux Allemands, transféré et incarcéré à la prison du Bordiot à Bourges.
Il fut tout d’abord jugé par les autorités allemandes qui le déclarèrent non punissable faute de preuves puis le condamnèrent à un an de prison comme « membre d’une organisation communiste clandestine ».
En représailles à un attentat contre un train de permissionnaires allemands le 1er mai 1942 à Caen, il a été fusillé comme otage à Bourges (lieu-dit Montifaut dans le polygone militaire) le 9 mai 1942.
Il fut exécuté en même temps que Jean Lothe, jeune vierzonnais qui avait été pris pour les mêmes raisons.
Tous les deux furent inhumés à Saint-Doulchard, Jacques Massé, fosse 427 et Jean Lothe, fosse 414.
Son nom figure sur la stèle commémorative des fusillés de Montifaut et sur la plaque commémorative de la Fédération communiste à Bourges.
MELNICK Roger
Né le 16 avril 1909 à Paris (XIVe arr.), fusillé le 23 novembre 1943 à Bourges (Cher) à l’âge de 34 ans ; ouvrier du bâtiment ; militant communiste ; résistant, membre des FTPF dans la Nièvre et dans le Cher, commissaire militaire des FTPF du Cher (avril-août 1943).
Enfant naturel d’une mécanicienne, pupille de l’Assistance publique, Roger Melnick anima en 1936 les Jeunesses communistes à Prémery (Nièvre) où il exerçait le métier d’ouvrier maçon-tailleur de pierre.
Mobilisé en 1939, fait prisonnier, il s’évada et, de retour à Prémery, reprit contact avec Camille Bbeynac. Roger Melnick s’était marié en 1938 à Prémery et était père de deux enfants.
Avec Georges Bonamy, il commença à réorganiser clandestinement le Parti communiste dans la région.
Installé à Chatres par Guérigny, rue de Ceinture, à partir de septembre 1941, il devint responsable du Front national dans la Nièvre.
Son domicile fut perquisitionné une première fois en septembre 1942 à la suite de la distribution de tracts pour l’anniversaire de Valmy le 22 septembre.
En octobre 1942, obligé de s’enfuir dans le Cher, pour échapper aux Allemands, il y retrouva Bonamy. Il prit le pseudonyme de René. Il devint chef militaire des FTP du département en avril 1943, avec le grade de capitaine, succédant à Louis Chevrin.
Il réalisa plusieurs actions de sabotage (attaques de voies ferrées, destruction de pylônes haute tension, etc.), de récupération d’armes parachutées et début mai 1943, en gare de Nérondes, participa à la libération d’un jeune FTP Roger Georges, lors de son transfert vers Bourges.
Sous le commandement de Roland Champenier, en avril 1943, il avait constitué avec sept résistants le maquis de Gron dont les campements se déplacèrent, Ménétréol-sur-Sauldre, îles de la Loire ; il en assurait la responsabilité.
Il participa, le 14 août 1943 à Aubigny-sur-Nère, à l’attentat contre Pierre Paoli, gestapiste français de Bourges et tortionnaire des résistants.
Arrêté dans un car le 31 août 1943 lors d’un barrage allemand entre Saint-Céols et Humbligny, il fut torturé à Bourges pendant plusieurs semaines.
Condamné à mort par le tribunal militaire allemand FK 776 de Bourges le 11 novembre 1943 il a été fusillé le 23 novembre 1943, avec ses camarades FTP de maquis , au lieu dit Montifaut, au polygone de Bourges.
Le nom de Roger Melnick figure sur le monument aux morts de Marseilles-les-Aubigny et sur les plaques commémoratives de Bourges, de Montifaut et de la fédération communiste du Cher.
Une rue porte son nom à Guérigny dans la Nièvre.
MOREAU Alexandre
Né le 27 décembre 1925 à Charenton-le-Pont (Seine, Val-de-Marne), fusillé le 20 mai 1944 à Bourges (Cher) ; maçon.
Fils d’Alexandre Moreau et de Solange Julien , mariniers , Alexandre Moreau, célibataire, était domicilié à Marseilles-les-Aubigny (Cher).
Il fut arrêté par la gendarmerie française le 21 mars 1944 et accusé de « vol et attentat » pour le compte de la Résistance.
Il fut condamné à mort par le tribunal allemand FK 776 de Bourges le 11 mai 1944 et fusillé le 20 mai 1944 à Montifaut, polygone (champ de tir) de Bourges.
Il fut inhumé au cimetière Saint-Lazare. Il avait dix-neuf ans.
Le cas de deux autres fusillés du même jour, Gaston Roy et Pierre Martinet, arrêtés dans le même secteur, la vallée de l’Aubois, semble lié.
Le dossier de la DAVCC donne une autre version : « Appartenait à une bande qui se livrait en bande à des attaques de particuliers pour leur voler leurs biens. Il était recherché pour ces faits par la gendarmerie française. » Il semble que ces vols étaient réalisés au profit de la Résistance.
Son corps fit partie des treize cadavres inhumés dans un terrain vague des Bigarelles.
Sa mère, veuve d’Yves Moreau, femme de ménage à Marseilles-les-Aubigny reconnut le cadavre n°2 (1 m 60, cheveux bruns...) ; la lettre d’adieu lui fut remise.
Condamné pour « actes de franc-tireur » il n’a pas été reconnu Interné Politique (IP) ni Interné Résistant (IR). La mention « Mort pour la France » lui a même été retirée.
Son nom figure sur la plaque commémorative "aux fusillés de Montifaut" et un panneau sur la RN 142 commémore l’exécution en ce lieu de quarante et une personnes, d’avril 1942 à juillet 1944.
NOVARA Paul
Né en 1917 en Pologne, fusillé le 11 mai 1942 à Bourges (Cher) à l'âge de 25 ans pour avoir refusé de tirer sur un fusillé ; soldat de la Wehrmacht en France.
D’origine polonaise, Paul Novara était soldat de la Wehrmacht.
Le 11 mai 1942 ses supérieurs lui demandèrent de faire partie du peloton d’exécution au polygone de Bourges, qui devait fusiller un homme de vingt-huit ans, Albert Girouille, qui était accusé de détenir un fusil de chasse.
Il refusa de tirer et a été fusillé pour insubordination aux côtés de Girouille, puis inhumé à côté de celui-ci au cimetière Saint-Lazare.
Une place de Fussy (Cher) porte son nom.
Son cas est à rapprocher de celui du soldat autrichien anonyme qui refusa de tirer sur le condamnés à Saint-Jean-de-la Ruelle le 8 octobre 1943.
PECQUEUX Paulin, Henri
Né le 18 décembre 1911 à Bohain-en-Vermandois (Aisne), fusillé le 7 octobre 1943 à Bourges (Cher) à l âge de 32 ans ; employé de bureau à Sancoins (Cher) ; résistant.
Fils de Henri Pecqueux, tisseur, et d’Amélie Gavériaux, sans profession, Paulin Pecqueux, employé de bureau dans l’usine de Sancoins des Établissements Prot Frères de Reims, rejoignit le groupe de Libération-Sud dirigé par Fernand Duruisseau, coiffeur à Sancoins.
En 1943, le groupe de Sancoins fut infiltré par Roger Picault, un agent de la Gestapo française, infiltration qui aboutit à une vingtaine d’arrestations à la suite de parachutages réceptionnés par ce groupe en juillet 1943.
Paulin Pecqueux a été arrêté le 7 août 1943 sur son lieu de travail avec son camarade Maurice Lucas.
Le 6 septembre 1943, ils ont été condamnés à mort avec neuf membres de leur groupe SAP (Section des atterrissages et parachutages) R6 par le tribunal militaire allemand FK 668 (ou FK 776 selon le DAVCC) de Bourges pour « actes de franc-tireur ».
Malgré l’intervention des autorités locales mises en place par Vichy, leur recours en grâce a été rejeté et ils ont été fusillés le 7 octobre 1943 à Montifaut sur le polygone militaire de Bourges, avec sept de leurs camarades.
Le corps de Paulin Pecqueux, initialement inhumé dans le cimetière Saint-Lazare de Bourges, a été exhumé et transféré le 10 janvier 1950 à Reims dans le cimetière de l’avenue de Laon, où il repose dans le caveau de famille de son épouse, née Prévoteau.
Dans le Cher, à Sancoins, où une rue porte son nom, Paulin Pecqueux figure sur le monument aux morts.
Son nom est inscrit à Bourges sur la stèle des fusillés de Montifaut.
Dans l’Aisne, son nom est inscrit sur le monument aux morts de Bohain-en-Vermandois avec la mention erronée de « déporté ».
À Reims, les noms de Paulin Pecqueux et de Maurice Lucas figuraient sur une plaque apposée dans la cour des Établissements Prot Frères, imprimerie aujourd’hui disparue, avec la mention « Fusillés par les Allemands à Bourges le 7 octobre 1943 ».
PLANSON Jules, Albert, Augustin ( parfois écrit Plançon)
Né le 25 juin 1890 à Dampierre-en-Crot ( Cher), fils de Jusrin Planson, manœuvre, et de Sidonie Chaloit, ménagère, Albert Planson était cultivateur et vivait à Blancafort ( Cher). Il était marié et père de deux enfants.
Le 11 avril 1942, il fut arrêté à Blancafort par la Feldgendarmerie de Bourges pour détention d'armes illégales. Lors de l'arrivée des troupes allemandes dans sa communes, il leur avait remis ses deux fusils personnels, ce que n'avait pas fait un parent qui vivait avec lui.
A la mort de ce derniers, le 22 février 1942, Albert Planson hérita de ses armes, qu'il ne remit pas aux autorités. Celle-ci furent alertées, sans doutes sur dénonciations.
Le 24 avril 1942, le tribunal militaire allemand FK 589 de Bourges le condamna à mort. Le maire de sa commune de Blancafort, intervint sans succès pour obtenir sa grâce.
Il a été fusillé le 29 avril 1942 au stand de tir de Montifaut.
Albert Planson et le premier fusillé à Bourges.
Une plaque commémore les 42 fusillés de polygone de Bourges.
PLUQUET Michel, Ange
Né le 15 décembre 1924 à Leers (Nord), fusillé le 23 novembre 1943 à Bourges (Cher) ; ouvrier agricole ; résistant FTP du Cher.
Michel Pluquet naquit dans une famille nombreuse, troisième de sept enfants et très catholique.
Avec un groupe de jeunes de sa commune située près de la frontière belge, il partit avant l’arrivée des troupes allemandes, en direction de Bourges où vivait la tante d’un voisin et ami de Michel.
Malgré l’interdiction faite aux réfugiés par les occupants de retourner dans le Nord, il quitta Bourges le 14 août 1940.
A Leers, il travailla à l’usine Motte-Bossut. Son père Jules écoutait la BBC, Michel participait aux réunions de la Jeunesse ouvrière chrétienne JOC et le 11 novembre 1940 avec un groupe de jeunes, il déposa une fleur sur le monument aux morts, geste patriotique interdit par l’occupant allemand.
Devant la multiplication des rafles de main d’œuvre dans cette zone rattachée au haut commandement de Bruxelles, Michel Pluquet repartit pour le Cher où il travailla dans la ferme du Jay à La Guerche-sur-l’Aubois, la famille Debrade le considérant comme leur fils ; d’autres jeunes de Leers vinrent travailler dans des fermes voisines.
En juin 1942, il retourna huit jours dans sa famille, leur faisant comprendre qu’il envisageait de rejoindre la France libre.
Requis par le Service du travail obligatoire (STO) pour travailler sur le front de l’Atlantique,comme huit jeunes des fermes du secteur, ils partirent en train pour Saint-Nazaire le 18 février 1943.
Affecté au Croisic, avec d’autres jeunes, il réussit à s’évader le 25 février et rejoignit le Cher puis le maquis d’Ivoy-le-Pré (Cher), entrée officielle le 2 septembre 1943.
Il participa à des actions de sabotage puis fut arrêté, le 17 septembre 1943, lors d’une attaque du maquis par la Wehrmacht c’est du moins ce qu’affirme son dossier du DAVCC.
Alain Rafesthain précise qu’il a déposé aux archives du Cher le témoignage écrit d’un de ses codétenus faisant état de son arrestation à Gron (Cher), alors qu’il faisait partie d’un groupe retranché au bois des Usages, à deux kilomètres de ce village.
Des FTP du groupe Melnick ont reconnu, après la guerre, d’après sa photo, un jeune de leur unité surnommé "Petit Joseph".
La famille de Michel Pluquet indique deux dates différentes pour son arrestation : 16 et 17 septembre 1943. En effet, le 16 septembre le camp installé près de Bréviandes sous la responsabilité d’Eugène Goësse fut attaqué et cinq maquisards arrêtés.
Michel Pluquet fut emprisonné à Bourges, torturé, puis condamné à mort par le tribunal allemand de Bourges le 11 novembre 1943 et fusillé le 23 novembre 1943 à 7h47 à Montifaut, Polygone de Bourges, avec 7 autres résistants.
Michel Pluquet fut inhumé au cimetière Saint-Lazare, fosse 868, puis son corps rapatrié à Leers en 1949.Il avait dix-huit ans.
Son nom figure sur la stèle commémorative du site de Montifaut et sur le monument aux morts de Leers.
Il fut déclaré « Mort pour la France » par décision du 24 avril 1946.
Bonjour,
Je suis intéressé par la personne de Paul NOVARA, merci d'avance pour +d'info a son sujet...
edmali@protonmail.com
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