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bonjour,lorsqu 'on parle de la rafinière on pense bien sur au gl rivaud et ce ,à juste titre mais on oublie to
Par ph.de FLEURY, le 13.07.2025
stephane lagache petit fils par ma grand mere de charles debarge
Par Anonyme, le 04.07.2025
qui ils reposent en paix ne jamais
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vies pour nous contre les criminels
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À la suite de la déclaration de la Seconde guerre Mondiale, l'armée allemande d'occupation entre dans Bourges le 19 juin 1940 sans rencontrer aucune opposition. Les autorités lui ont en effet donné le statut de ville ouverte. Quelques tirailleurs sénégalais postés du côté de la prison du Bordiot et du quartier de la butte d'Archelet sont capturés ou tués. L'armée allemande envahit alors Bourges.
À Bourges comme ailleurs, les Allemands utilisent les autorités administratives françaises pour faire appliquer leurs décisions, tout en mettant en place une Feldkommandantur dans la capitale berrichonne et des Kreiskommandantur et des Ortskommandantur dans les autres sous-préfectures et villes moyennes. De ces différentes et multiples administrations, naît chez les berrichons un sentiment de très grande confusion. Des affiches sont placardées pour déterminer les attributions et les divers services. La gendarmerie départementale surveille rigoureusement le respect des règles.
Parmi celles-ci, il y a l'instauration d'un nouveau couvre-feu, de 21h à 5h, avec la mise en place de l'heure allemande. De plus, tous les drapeaux Français sont brûlés et remplacés par le drapeau orné d'une Croix gammée.
La ville de Bourges possédant un terrain d'aviation et une usine de fabrication aéronautique va faire l'objet d'une implantation d’escadrilles d'avions bombardiers allemands.
À la suite de l'armistice du 22 juin 1940, la France est occupée dans ses deux tiers : le département du Cher est lui coupé en deux parties par ligne de démarcation. Au nord la zone occupée comprend les villes de Bourges, Vierzon et Avord c'est la zone la plus peuplée mais c'est aussi la zone la plus industrialisée. La zone non occupée, elle, comprend Saint-Amand-Montrond et toutes les communes aux alentours, Des deux côtés de cette ligne de démarcation, il est très difficile de survivre, de communiquer, de circuler car c'est logiquement une zone très surveillée. Cependant c'est aussi dans cette zone tout autour de la ligne de démarcations et de la rivière que sont présents le plus grand nombre de résistants au kilomètre carré. En effet on dénombre 40 réseaux de résistance rien que dans le département du Cher.
Des mouvements de résistance ont été créés, principalement au nord, à partir de 1943. Les trois plus importants étant :
- Le groupe Vengeance dirigé par Camille Leral (marchand de vélo de son vrai métier). Ce groupe comptait environ 200 personnes
- Le groupe Libération-Nord, dirigé par Anverse Pontoizeau, i
- Le groupe Libération-Sud
Une organisation nommé l'organisation des Mains coordonnait tous les actes de résistance en envoyant cinq hommes dans chaque groupe de résistance, pour surveiller et envoyer des informations à Londres.
Tous ces groupes de résistance avaient comme objectifs de contrarier les plans allemands avec des actions de sabotage, des parachutages, embuscades, attaques de convois , champs de mines et tout cela avec l'aide des Forces Françaises Libres (FFL) œuvrant depuis l'Angleterre sous l'impulsion du Général de Gaulle.
Les maires des communes du département ont eux aussi eu de l'importance pour la résistance berrichonne car certains ont délivré des faux-papiers pour éviter aux habitants de leurs communes d'êtres déportés notamment pour servir le Service de Travail Obligatoire France)">(STO), en activité à partir de février 1943 à Bourges.
Afin de stopper les activités de la résistance, l'occupant va tout d'abord essayer de ralentir les activités du groupement Libération-Sud en procédant à neuf arrestations durant le mois d'août 1943. Ces neuf résistants sont ensuite déportés dans les différents camps nazis. Le groupement Libération-Nord a lui aussi été victime des nazis : vingt personnes sont arrêtées en septembre 1943 et également déportées dans les camps. Entre janvier et avril 1944, 69 arrestations sont réalisées contre l'action du groupe Vengeance, certains sont fusillés sur place (fusillés de Montifault) et d'autre déporté dans les camps de concentration et les camps d'extermination.
Lors de la libération le 6 juin 1944, le bilan humain est très lourd pour le département du Cher : 699 personnes ont été déportées et dont 414 ne reviendront pas, 200 résistants et civils ont été directement exécutés sur le territoire Français, 172 hommes et femmes des Forces française de l’intérieur (FFI) sont morts lors des combats de la Libération.
La Gestapo arrive à Bourges en 1943. Elle s'installe dans un bâtiment, la Feldkommantur, rue Michel de Bourges sous les ordres du SS Eric Hasse. Elle comporte une quinzaine de soldats allemands mais aussi des auxiliaires français Elle traque les résistants, les communistes et les juifs à l'aide de la Feldgendarmerie. Elle procède à de très nombreuses arrestations dans le département, torture, déporte en Allemagne et aussi exécute.
699 personnes du Cher sont déportées en Allemagne et 414 ne sont pas rentrées.
Les lieux de la répression à Bourges sont la prison du Bordiot et le sous-sol du local de la Gestapo mais il peut s'agir également de lieux d'exécution des prisonniers comme au lieu-dit Montifaut où furent exécutés par les feldgendarme ou soldats de la Wehrmacht les prisonniers condamnés à mort par le tribunal allemand de Bourges. Ils étaient extraits très tôt le matin de la prison du Bordiot pour y être conduits.ou au camp des Bigarelles.
Dans la nuit du 22 au 23 juin 1941, l'armée allemande présente dans le Cher lance une offensive contre certains résistants et communistes résidant à Bourges ou à Vierzon Ces derniers sont arrêtés et enfermés dans la prison du Bordiot. Mais cette prison se révèle trop petite pour accueillir l'ensemble des détenus. L'armée allemande va alors interner les prisonniers dans un ancien camp militaire des quartiers nord de Bourges, le camp des Bigarelles. Certains détenus seront fusillés sur place et d'autres déportés vers des camps de concentration.
Début 1944 , la Milice s'installe à Bourges, Elle dispose d'une branche armée, et comporte 210 miliciens en 1943 Elle commet de nombreux crimes et violences et joue presque le rôle de la Gestapo.
L'armée allemande était présente à Bourges sur le terrain d'aviation, dans l'usine aéronautique et dans les établissements militaires. Elle dirige la vie des habitants et surveille la ligne de démarcation présente dans le Cher.
Elle fuit la ville à partir du 15 août 1945.
Le département du Cher a vécu au rythme de la ligne de démarcation et de la Résistance durant les années d'occupation (1940-1944).
Bourges étant en zone occupée, les Juifs sont alors arrêtés par les Allemands et emprisonnés dans la prison du Bordiot où ils resteront peu de temps pour être transférés vers les antichambres d'Auschwitz que sont les camps de Beaune-la-Rolande ou Pithiviers.
C'est ainsi qu'entre le 7 janvier 1942 et le 24 mai 1943, 187 Juifs étrangers sont convoyés par les gendarmes du Cher vers Pithiviers et le 29 vers Beaune-la-Rolande.
Durant l'occupation 36 personnes sont cruellement massacrées aux puits de Guerry les 24, 26 juillet et 8 août 1944.
Selon les travaux du Comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale, il y a eu 206 Juifs (hommes, femmes et enfants y compris des bébés) arrêtés dans le Cher et déportés. Ces personnes ont été arrêtées essentiellement à partir de juillet 1942 et en 1943. Parmi ces 206, 167 l'ont été lors d'une tentative de franchissement de la ligne de démarcation.
le 6 septembre 1944, la capitale berrichonne est libérée. Les troupes allemandes s'en vont et les résistants reprennent la ville.
Le Bordiot
Durant la Seconde Guerre mondiale, cette prison, située en plein centre de Bourges, sur la butte d’Archelet est l’un des principaux lieux de la répression dans le Cher.
En effet, toute personne ayant commis un acte de résistance y était incarcérée. Cette prison avait été construite en 1882 pour remplacer la prison située dans les caves du palais du duc Jean de Berry. Elle avait été opérationnelle en 1887 et a encore aujourd’hui la réputation d’être très sûre.
Les personnes arrêtées par la Gestapo, par l’armée allemande, la milice ou les gendarmes français sont conduites en fourgon au Bordiot. A leur arrivée, certains détenus passent devant un registre d’écrous afin de décliner entièrement leur identité (nom, prénom, couleur de cheveux, de leurs yeux, taille, objets leur appartenant, date d’entrée..). Puis on les conduit jusqu’à leur cellule souvent au rez-de-chaussée.Là, les prisonniers sont entassés en moyenne à 7 ou 8 détenus, conséquence de la surpopulation de la prison. Tout au long de leur incarcération, avant le passage devant le tribunal, les prisonniers subissent régulièrement des interrogatoires à la Gestapo. Ils y sont emmenés le matin, y passent la journée (pour certains, plusieurs jours) et sont ramenés le soir à la prison (à la nuit tombée) en plus ou moins bon état.
Avant leur jugement, qui arrive généralement quelques jours ou quelques semaines après l’entrée au Bordiot, ils sont mis sous la responsabilité de l’autorité allemande. Les gardes allemands étaient réputés pour être stricts et sévères au possible.
Les conditions de vie au Bordiot sont loin d’être plaisantes avec notamment un manque de nourriture et une alimentation frugale. Les cellules sont composées seulement de couches superposées, d’une bassine qui leur sert de toilettes, d’un lavabo, d’une table et d’une ou deux chaises. Pendant leur incarcération, les prisonniers communiquent par le biais des tuyaux de chauffage afin de s’informer des résultats des nombreux interrogatoires et aussi des jugements. Un code a été instauré.
Les autorités allemandes sont dures avec les prisonniers. Certains gardes sont extrêmement violents (surtout un certain alsacien qui distribue correction sur correction). Néanmoins, un moine-soldat allemand, Aloïs Stanke, plus connu sous l’appellation du Franciscain de Bourges a soutenu un grand nombre de résistants moralement. Ce dernier a intégré le Bordiot en tant qu’infirmier de la Wehrmacht en décembre 1942.
Jusqu’en mai 1944, il soigne et réconforte les prisonniers torturés par la Gestapo. Il leur permet également de communiquer avec leur famille en transmettant leur correspondance. Le réconfort, qu’il a apporté, a activement participé à la survie de nombreux résistants.
Après jugement, le prévenu est placé sous surveillance française, plus complaisante. On les monte dans des cellules au premier étage. Les gardes français laissent les portes des cellules ouvertes. Ils attribuent aussi de nombreuses petites tâches aux prisonniers pour les occuper et leur permettre de se déplacer dans la prison. Ils peuvent donc aller discuter avec les autres détenus et notamment ceux de droit commun.
La prison se trouve tout près de la gare Sncf, ce qui, pour les autorités, est un avantage lors des départs en camp de concentration pour certains ou de travaux forcés en France pour d’autres. Paoli est venu quelques fois dire aurevoir aux déportés et leur souhaiter « bon voyage », ce qui montre la perversité du personnage. Pour les condamnés à mort, les Allemands viennent tôt le matin les chercher en camion. Ils les enchaînent et les conduisent jusqu’à Montifaut.
Le Bordiot, lieu d’incarcération de Bourges a vu passer un nombre très important de détenus. Certains ont purgé leur peine dans ce lieu. Pour d’autres, le Bordiot n’était qu’un lieu de passage (qu’une maison d’arrêt) où ils ne restaient que le temps de leur jugement, voire ne transitaient que quelques jours au Bordiot pour être jugés par la suite dans d'autres lieux tel que le Tribunal militaire d'Orléans .