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Les prémices de la ville se forgent il y a 7 000 ans. Mais il n'est pas exclu, comme le montrent des fouilles récentes et la mise à jour d'un atelier de silex de la période magdalénienne, que le passé de Béziers puisse être recule à 12 000 ans.
Antiquité
Jules César, convaincu que l'ordre romain devait être étendu à ce qui allait devenir la Narbonnaise, comprit très vite le rôle important que pouvait jouer Béziers grâce à sa position stratégique permettant de surveiller la circulation tant sud-nord qu'est-ouest.
Cette surveillance impliquait que Béziers soit neutralisée et son territoire pacifié.
Rome transforme sa conquête en une colonie confiée aux vétérans de la septième légion.
Ce statut privilégié rend en partie compte des avancées de la romanisation dans le Biterrois.
Le christianisme biterrois, l’église comme facteur de structuration du territoire.
Les Biterrois tiennent beaucoup aux origines mythiques du christianisme dans leur cité.
La légende de Saint Aphrodise est célèbre, venu d’Égypte, sur son chameau, c’est un saint martyr, décapité, dont la tête jetée au fond d’un puits, remonta sous l’effet de l’eau du puits, ce qui permit à Saint Aphrodise de s’en saisir et de la porter sur sa poitrine jusqu’au lieu de sa sépulture.
Elle sous tend une affirmation : Béziers est l’une des premières villes à s’être convertie au christianisme et c’est le tout premier des apôtres du Christ d’après la légende.
Elle témoigne toutefois, et bien que Béziers n’ait pas été une ville cosmopolite, la permanence de liens avec l‘Orient.
En réalité, les origines du christianisme dans Béziers restent obscures.
Les débuts de l’évangélisation sont inconnus et la date de la création du siège épiscopal ne peut être fixée, très approximativement, qu’entre 250 et 350.
De la septimanie à la féodalité
La brève occupation arabe apparaissant comme une période de transition, le destin de la Septimanie sera ultérieurement d'être tiraillée entre deux pôles :
- Le royaume d'Aquitaine,
- Les comtes toulousains à l'ouest,
- La marche d'Espagne et les comtes catalans au sud.
Pendant la période carolingienne, Béziers était administrée par un comte relevant du chef de la marche de Gothie qui lui-même était reconnu par le souverain carolingien.
Avec l'affaiblissement des Carolingiens s'ouvre une période trouble où les liens avec l'autorité centrale, derniers carolingiens ou capétiens se distendent et s'effacent.
C'est alors qu'apparaît la féodalité tandis que les vicomtes aux alentours de 820-830 remplacent les comtes à Béziers, comme à Narbonne, Agde, Lodève et Nîmes.
La vicomté de Béziers naît sur l'espace de l'ancienne civitas romaine et passe bientôt entre les mains des Trencavel, une famille déjà possessionnée à Carcassonne, à Albi et à Nîmes.
Avant les années 1050, Béziers est un château à fonction défensive d'une cité qui apparaît comme un lieu clos.
Cette vocation militaire donne d'abord une supériorité au pouvoir vicomtal.
Mais bientôt, le vicomte doit partager la seigneurie et donc le pouvoir avec l'évêque mais aussi avec les abbés de Saint-Aphrodise et de Saint-Jacques qui ont obtenu chacun une juridiction sur le quartier de leur abbaye.
La transition et le passage de la vocation primitive de défense à d'autres fonctions liées à l'artisanat, aux échanges commerciaux et à la complexité croissante des tâches d'encadrement d'une population urbaine plus nombreuse et plus diversifiée expliquent cette mutation.
Les préoccupations des chefs de l'église de Béziers seront alors d'intégrer tous ces hommes et les institutions naissantes dans le tissu social nouveau et de consolider à leur profit les fonctions nouvelles et les structures qu'il en résulte.
Manifestant un esprit fondeur et d'opposition qui accepte mal l'autorité, la bourgeoisie va, une des premières en Languedoc, chercher à affirmer son autonomie et son désir d'administrer la cité.
Cela ne se fait pas sans tensions et sans difficultés.
En témoignent, l'assassinat du vicomte Raimond en 1157 et les heurts assez violents avec son fils, le vicomte Roger, désireux de venger le meurtre de son père.
Cependant, la bourgeoisie acquiert une charte et un consulat mentionnés pour la première fois en 1131.
1209 : la croisade contre les Albigeois et le sac de la ville.
Sensibles à l'anticléricalisme et à la contestation de membres du clergé souvent égarés dans le luxe et éloignés des préceptes évangéliques, à la contestation que faisaient les Cathares de l'église, les Biterrois et en particulier les states nobles et chevaleresques, étaient touchés cependant et rendus hostiles au clergé par les exigences ecclésiastiques qui exigeait des laïcs le retour à l'église de tous les revenus ecclésiastiques notamment des dîmes sur les récoltes et le croît des troupeaux.
Au même titre que l'esprit de tolérance, que la contestation, l'attachement aux libertés et la force communautaire expliquent le refus de livrer à l'armée des croisés, conduite par les légats pontificaux, les quelques deux cents Cathares de la ville : «plutôt être noyés dans la mer salée»…
Le 22 juillet, le lendemain de l'arrivée des croisés Béziers était prise.
Les ribauds et d'autres individus de cette espèce s'étaient rués sur la ville sans attendre l'ordre des chefs, pour franchir les fossés, briser les portes, escalader les murs et prendre la ville.
Ce fut alors le pillage et le massacre.
Ni l'asile des églises (la Cathédrale et la Madeleine furent incendiées et en partie détruites), ni les ornements sacrés des prêtres, n'arrêtèrent les ribauds.
Le butin était immense, mais les chevaliers croisés reprirent la situation en main et d'après la Chanson, les ribauds se voyant privés de leurs prises mirent le feu à la ville.
Normalement, la conquête d'une ville par la force ne signifiait nullement la mort de ses habitants.
Pour la première fois en Occident, le droit des gens était bafoué et ce par l'Église, au nom de l'orthodoxie et de la foi.
Il en résulte que ce massacre demeura dans la mémoire des Biterrois et laisse encore un souvenir intense.
En dépit de l'épouvante, des destructions, des deuils, de la violence de l'épreuve, la reconstruction paraît rapide dans tous les domaines.
La ville se repeuple en accueillant des étrangers à qui l'on accorde des avantages fiscaux.
L'activité agricole reprend dans les campagnes, l'artisanat renaît et se développe.
Les problèmes d'intendance, de voirie occupent les consuls, le tissu urbain se densifie au fil des ans.
Les édifices ruinés sont reconstruits : pendant tout le XIIIe siècle, la cathédrale reprise en style gothique à partir des restes romans de l'incendie de 1209 est un chantier permanent.
De nouveaux ordres religieux s'installent : Clarisses en 1240, du vivant même de Sainte Claire, Carmes, Dominicains - agents actifs de la reconquête des âmes après le passage du catharisme - Franciscains.
La fidélité à l'ordre royal et la soumission à l'ordre catholique et français.
Le résultat politique de la croisade des Albigeois se produira en 1247, les Trencavel sont évincés au profit du roi devenant à son tour co-seigneur de Béziers. En 1552 le Présidial judicature qui donne prestige, autorité et qui offre aux Biterrois sièges et offices, se substitue à la sénéchaussée.
Cela n'exclut pas les tensions et la contestation qui se manifestent dans la sédition en 1381 des «menuts» (les petits, les pauvres, les moyens), contre les «grosses» (les gros) et contre le duc de Berry, gouverneur du Languedoc à la poigne fiscale un peu rude. Toutes préoccupations qui consacrent le visage de marché agricole que la ville conservera longtemps.
Si les élites biterroises, quelques familles nobles, des gens de robe, des marchands furent gagnés à la réforme, Béziers ne fut pas une ville protestante, bien qu'elle ait pu exciter la convoitise des seigneurs protestants de la «montagne» proche, connaître épisodiquement l'occupation protestante, et la main-mise des «religionnaires» sur Béziers au début des guerres de religion, pendant quelques mois (1562-1563).
Cette fidélité au catholicisme et à la monarchie s'explique par l'action des évêques italiens (sept entre 1547 et 1669), les Bonsi, et du gouverneur du Languedoc Montmorency-Damville aussi éloigné des excès de la ligue catholique que des ambitions de certains protestants. Si on ajoute que triomphe la réforme catholique soutenue par les évêques italiens, que le français supplante progressivement l'occitan encore vigoureux au début du XVIIe siècle, on peut dire qu'à partir de 1650, l'ordre monarchique, l'ordre catholique et l'ordre français coïncident.
Dans la tradition de la fête des Caritats, en 1612, naît le théâtre occitan de Béziers qui donnera de 1615 à 1657 des pièces, dont vingt-quatre ont été conservées grâce à l'imprimeur biterrois, Jean Martel. Théâtre occitan, exprimé dans une langue vigoureuse qui continue à être parlée au quotidien.
Il faut remarquer que ce théâtre très biterrois dans ses thèmes comme dans son expression a pu influencer le théâtre français du XVIIe siècle, et plus particulièrement celui de Molière qui se trouve en Languedoc de 1653 à 1658, comédien à la suite du prince de Conti.
Le temps de la Renaissance et des discordances religieuses.
Le temps de la Renaissance est pour l’Europe une période de bouleversements. Bouleversements techniques, bouleversement industriel, bouleversement économique, bouleversement scientifique et véritable mutation intellectuelle.
Condition ou conséquence de ces bouleversements, le souci de bien distinguer ce qui est de la matière et de l’esprit, la recherche du vrai, les ruptures avec les façons de faire et les habitudes de pensée font naître une autonomie de l’individu et un individualisme européen.
La rupture est à cette époque celle d’un homme ou de quelques hommes, elle est attachée aux liens de famille, de clientèles, de corps et de communauté avant de concerner toute la société. Les hommes qui comptent alors à Béziers, comme dans le Biterrois, tels les Montmorency, paraissent plutôt enclins à participer aux troubles politiques.
Les nouvelles structures mentales dont l’apparition marque le XVIe siècle et la Renaissance ne se traduisent pas à Béziers par de forts bouleversements, ni par la présence de fortes individualités, d’hommes éminents et emblématiques de la culture humaniste.
Les nouvelles structures religieuses, la réforme et les troubles.
Les nouvelles structures religieuses et la réforme n’expliquent pas à elles seules les guerres de religion qui marquent la seconde moitié du XVIe siècle. Les guerres de religion, marquées par le massacre des protestants le jour de la Saint-Barthélémy qui compromirent le pouvoir royal, ne peuvent s’expliquer par les seuls désaccords religieux.
Le XVIIe siècle à Béziers : le cheminement vers l’état moderne.
Apparemment siècle de la stabilisation économique, religieuse, de progrès de la pensée, de l’affirmation des États nationaux par la volonté de leurs souverains, nourris de droit romain et imbus d’absolutisme, le XVIIe siècle est un siècle de bouleversements et en premier lieu d’un bouleversement d’idées. Un siècle qui a vu s’affirmer le bourgeois, s’épanouir le capitalisme commercial et croître le capitalisme industriel, le mercantilisme et la monarchie absolue atteindre leur perfection propre. Un siècle où des chrétiens, tels Pascal, recherchent un infini de sainteté et de perfection, vers l’infini d’amour.
Le siècle des lumières.
A juste raison, le XVIIIe siècle est considéré comme «le siècle des lumières», les sciences s’y développent prodigieusement et forment un édifice complet.
Dans toute l’Europe, l’accroissement de la circulation de l’or et l’argent, l’augmentation du nombre des hommes, l’intensification des échanges avec les pays d’outre-mer font monter les prix réels, multipliant les profits.
Partout les villes se gonflent, la bourgeoisie croît en nombre et en puissance mais elle se heurte aux aristocraties et à l’absolutisme.
Révolution française.
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire créée en mai 1790, qui connut plusieurs noms successifs : d’abord « cabinet littéraire et patriotique » dans la lignée des lieux de sociabilité d’Ancien Régime, elle devient la « société des amis de la constitution et de la liberté ». puis la chute de la monarchie provoque deux changements de noms : « société des frères et amis de la République » puis « société régénérée des jacobins, amis de la République ».
XIXe siècle.
En 1851, Béziers est une des seules villes à se révolter contre le coup d’État du prince-président Louis-Napoléon Bonaparte.
À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, Béziers connaît son âge d'or, compromis par la crise de mévente du vin qui survient au début du XXe siècle.
Au cours du XIXe, la population passe de 15 000 à 50 000 habitants, la ville s'étend, des arènes sont construites, de grandes artères sont percées, de nombreux immeubles de style haussmannien élevés partout dans la ville. Un étonnant parc à l'anglaise réunissant des essences peu communes sous des latitudes méditerranéennes, le Plateau des poètes), réalisé par les frères Bühler, paysagistes.
Alors que partout ailleurs, en France, la surface plantée en vignes est en régression, elle augmente dans les départements de l'Aude, du Gard, de l'Hérault et des Pyrénées-Orientales.
De grands propriétaires terriens, issus de l'industrie, de la finance ou des professions libérales, possèdent d'immenses domaines de plusieurs dizaines d'hectares et construisent des châteaux pinardiers.
Pour faire face à la concurrence étrangère, des vins trafiqués qui apparaissent sur le marché.
En 1892, les viticulteurs du Midi réclament « la suppression du sucrage officiel et le rétablissement des droits de douanes.
Mais le marché reste en partie occupé par des vins élaborés à partir de raisins séchés importés (type raisins de Corinthe), de vins dits « mouillés » (allongés d’eau), chaptalisés ou même élaborés sans raisin. Il dessert la ville, ici à la place de la République, jusqu'en 1948, année où ses lignes sont remplacées par un réseau d'autobus.
Le 12 mai 1907, le rassemblement de Béziers pour défendre la viticulture méridionale voit 150 000 manifestants envahir les allées Paul-Riquet et le Champ-de-Mars. Les slogans des banderoles affirment : La victoire ou la mort !, Assez de parole, des actes, Mort aux fraudeurs, Du pain ou la mort, Vivre en travaillant ou mourir en combattant.
Les manifestants, qui venaient de plus de 200 communes, ont été rejoints par de nombreux employés et commerçants biterrois. La manifestation est clôturée par les discours prononcés sur la place de la Citadelle, aujourd'hui Jean-Jaurès.
Prennent la parole Marcelin Albert qui lance un ultimatum au gouvernement en lui demandant de relever le cours du vin, Ernest Ferroul qui prône la grève de l’impôt et le maire de Béziers, Émile Suchon, proche de Clemenceau, qui prend position pour les viticulteurs en lutte.
Il y eut quelques incidents légers lors de l'appel à la dispersion des manifestants.
Le 16 mai, le conseil municipal de Béziers, de tendance radical-socialiste, démissionne. Le poste de Police et la façade de la mairie sont incendiés. Le 17e régiment d'infanterie de ligne composé de réservistes et de conscrits du pays, est muté sur ses ordres de Béziers à Agde le 18 juin 1907.
Le soir du 20 juin, apprenant la fusillade de Narbonne, environ 500 soldats de la 6e compagnie du 17e régiment se mutinent, pillent l’armurerie et prennent la direction de Béziers.
Ils parcourent une vingtaine de kilomètres en marche de nuit. L'exemple du 17e régiment peut donner des idées similaires à d'autres régiments de la région.
À Paris, la République tremble, Clemenceau doit faire face à un vote de défiance.
Le 23 juin une loi est enfin votée, qui réprime la chaptalisation massive des vins.
La négociation et l’ampleur du mouvement permettent d’éviter une punition collective : les mutins du 17e sont affectés à Gafsa (Tunisie), lieu de cantonnement de compagnies disciplinaires.
Cependant, durant la Première Guerre mondiale, poursuivis par leur réputation de déserteurs, ils furent nombreux à être envoyés en première ligne notamment dans les assauts sanglants de 1914.
C'est à la suite de ces événements que, désormais, les conscrits effectueront leur service militaire loin de chez eux.
Le XXe siècle
Le siècle fait ses débuts avec la grande crise de surproduction et de mévente de 1907 qui secoue tout le Languedoc.
Plus que les mesures législatives ou réglementaires, c'est la guerre de 1914-1918 et la forte demande de vin pour les armées qui pour un temps conjurent la crise.
La dépression de 1929 se conjugue avec le retour de la crise de mévente du vin et le vieillissement des structures de production. La ville en sort meurtrie et affaiblie, ayant perdu de surcroît une partie de sa population.
Passé l'enthousiasme de la Libération à laquelle ont participé des groupes de résistants biterrois, au lendemain de la guerre, Béziers apparaît toujours comme la capitale du vin mais doit devoir affronter les difficultés du réajustement économique tandis que réapparaît la crise viticole dans les années cinquante avec son cortège de mécontentements et de manifestations.
La viticulture et l'industrie traditionnelle de la ville et de l'arrondissement connaissent de sérieuses difficultés.
Les succès et les multiples titres nationaux de l'équipe de rugby de 1961 à 1984, l'instauration d'une féria d'août à partir de 1968, s'ils soulèvent l'enthousiasme et retracent le chemin de la fête ne suppriment pas les difficultés économiques.
Le dynamisme de la ville paraît s'essouffler malgré l'arrivée de l'autoroute, du TGV et de la ligne aérienne avec Paris.
En réalité, le bâtiment ainsi que les services privés et le commerce sont en pleine extension ce qui provoque la diminution du chômage.
Le bâtiment prend le relais de la vigne car Béziers s'équipe (logements HLM, ville nouvelle de la Devèze, groupes scolaires, piscine, palais des congrès, stations d'épuration et de traitement des ordures ménagères, stades) tandis que commence la construction de la station nouvelle du Cap d'Agde.