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MAGNIEN Alfred arrière cousin paternel 2e génération. Disparu.
Parcours militaire :
Incorporé à compté du 18 novembre 1913 au 68e Régiment d'Infanterie
Parti aux armées le 2 août 1914
Radié du corps le 31 août 1914
Décès fixé au 30 août 1914 par jugement déclaratif de décès rendu par le Tribunal de Poitiers le 22 septembre 1920.
Il avait 20 ans
Citation :
Extrait du journal de marche du 68e Régiment d'infanterie.
Pussemange, combat de Bertancourt
La 4e armée avait reçu, pour la journée du 29 août, les prescriptions suivantes :
« L'armée se reporte sur la ligne de l'Aisne pour se préparer à l'offensive dans une nouvelle direction... Le mouvement commencera dans la nuit du 28 au 29; les corps se couvriront par des arrière-gardes renforcées en artillerie. Le mouvement sera protégé en direction du nord et du nord-ouest par le 9e corps d'armée, qui se maintiendra le 29 dans la région La Launois-Poix-Terron. La 9e division de cavalerie est placée sous les ordres du commandant du 9e corps d'armée, et est destinée à couvrir le flanc gauche de l'armée. »
En exécution de cet ordre, les éléments des 2e, 17e et 11e corps gagnèrent la ligne de Buzancy par Le Chesne et Bouvellemont. L'ennemi ne tenta pas de les poursuivre.
Nos soldats qui, depuis le 21 août, n'avaient pris aucun repos, étaient exténués. Une seule fraction du 202e régiment d'infanterie resta sur ses emplacements du 8 août. Peut-être n'avait-elle pas reçu l'ordre de repli ? Elle reprit spontanément, au petit jour, l'attaque de la veille, en direction de Thélonne. Accueillie par une vive fusillade, ses rangs s'éclaircirent. Se rendant compte de son isolement, cette fraction réussit à se replier en direction du sud-ouest, et à rallier vers Chagny le gros du régiment.
Pendant ce temps, le 9e corps n'était plus capable d'exécuter l'ordre qu'il recevait de l'armée. La division marocaine, décimée, réclamait du secours. La 17e division, la seule qui fût disponible, se trouvait du côté de Boulzicourt, à 35 kilomètres de l’Aisne.
La 9e division de cavalerie était toujours attendue dans la région de Signy-l'Abbaye, et n'apparaissait pas. La route de Rethel était à la merci de l'ennemi. Et les Allemands, entrés à Mézières à la suite du repli de notre 52e division, progressaient partout sur la rive gauche de la Meuse.
Le général Dubois était menace d'une attaque à revers, débouchant de Donchery Méziéres. Il ne pouvait donc plus se maintenir dans la région Laupois-Poix-Terron; l'enveloppement de ses forces y devenait fatal.
Le commandant du 9e corps résolut, au lieu de rester sur place, de devancer constamment les têtes de colonnes ennemies, de les attaquer soudainement pour retarder leur marche et pour les contraindre à un déploiement, car une série d'offensives habilement combinées pouvaient seules éviter l'imminente catastrophe.
Le général Dubois prescrivit immédiatement à la 9e division de cavalerie de rallier la région Mesmont-Wassigny, à la 17e division de gagner Novion-Porcien, à la division marocaine de rompre le combat et de se porter, après écoulement de la 17e division, sur Saulce-Monclin.
Mais, au point du jour, la division marocaine était violemment attaquée par des forces considérables, qui cherchaient à enlever Launois. Les soldats du général Humbert allaient succomber quand un bataillon du 32e régiment d'infanterie, deux bataillons du 77e et un groupe d'artillerie de la 17e division accoururent à leur secours. Les Allemands, surpris, s'arrêtèrent. La division marocaine put se replier, après avoir subi de nouvelles pertes, derrière le front Les Normands Sevricourt-Monclin.
Mais l'ennemi pouvait devancer la 17e division dans son repli. Le général Dubois ordonna à la 9e division de cavalerie de tenir à tout prix en direction de Rethel. La cavalerie avait eu un engagement de nuit à Novion-Porcien. Elle se reporta alors vers le sud, sur le front Ecly-Arnicourt-Bertoncourt, et reçut en renfort le 4e bataillon du 7e tirailleurs. Elle trouva dans Rethel un bataillon du 60e régiment d'infanterie (7e C.A).
Tous les mouvements s'exécutèrent méthodiquement, sous un soleil de plomb. Nous ne laissâmes pas un fourgon aux mains de l'ennemi.
Rethel et les ponts sur l'Aisne étaient ainsi fortement tenus par nos troupes.
La division marocaine, qui devait mener l'attaque, se porta au petit jour vers Novy-Bertoncourt; à sa gauche, la 17e division détachait sa 33e brigade à Sorbon ; la 36e brigade tenait le front Novy-Auboncourt
.
Les Allemands, soutenus par une formidable artillerie, réussirent dés le matin à prendre pied dans Auboncourt, où une brillante contre-attaque du 77e régiment d'infanterie arrêta leur progression.
Malheureusement l'ennemi s'était installé dans Bertoncourt que les cavaliers de la 9e division avaient évacué pour la nuit. La division marocaine fut accueillie par une violente fusillade. Un assaut héroïque des coloniaux du lieutenant-colonel Pernot et des fantassins du 68e reprenait le village : à 14 heures, nous tenions les hauteurs de Bertoncourt, deNovy, de Faux et les ponts de Rethel.
L'infanterie allemande ne réagissait plus. Le général Dubois attendait le renfort du 11e corps d'armée et de la 52e division de réserve pour contraindre l'adversaire à la retraite. Au lieu d'un renfort, ce fut l'ordre d'un nouveau repli qui arriva. Toutes les troupes étaient consternées. On apprit que, sur la droite, le 11e corps et la 52e division reculaient devant les attaques ennemies. Le général Dubois ordonna aux cavaliers de la 9e division de couvrir le flanc droit du repli et de se sacrifier au besoin pour le salut de l'armée.
La retraite s'opéra dans un ordre remarquable. L'ennemi, harassé et désorganisé par ses pertes, ne tenta pas d'intervenir, sauf contre le 68e régiment d'infanterie qui abandonnait la crête 118, au nord de Rethel. La charge héroïque et désespérée de deux escadrons de réserve du 7e hussards, commandés par le capitaine Niontgaillard, sauva le 68e d'une catastrophe.
A 20 heures, le 9e corps avait réussi à repasser l'Aisne, sous un bombardement intense.
Durant ces rudes journées, les troupes de Von Hausen avaient été réduites à se déployer et à transformer en combats de front la manœuvre enveloppante qu'elles rêvaient de mener à bien. Leur mordant fut tellement atteint par notre résistance que ces troupes ne purent entamer nos arrière-gardes dans la journée du 31 août.
Les Allemands, battus par nous à Signy-l'Abbaye, masquèrent leur échec en célébrant, le 2 septembre, sur les ruines fumantes de Rethel , l'anniversaire de Sedan. Mais notre 4e armée, libre dans ses mouvements, se repliait sur la ligne prévue par le généralissime, et attendait le redressement, face à l'armée du duc de Wurtemberg.
Retraite de la 3e armée.
Tandis que notre 4e armée se repliait à contrecœur, en portant- de rudes coups à l'adversaire, la 3e armée, à droite, reculait plus lentement, et d'une seule aile, car elle ne voulait pas abandonner Verdun aux envahisseurs.
Le général Ruffey, premier commandant de la 3e armée, ne s'était pas considéré battu les 21 et 22 août. Il engageait, les 24 et 25 août, une vigoureuse offensive par sa droite. C'est là que le 6e corps du général Sarrail fit preuve d'un mordant incomparable.
Malheureusement le repli de la gauche arrêta cette offensive. En effet, le 4e corps du général Boëlle avait dû, par ordre, abandonner les Hauts-de-Meuse et revenir sur la rivière. Le centre de la 3e armée étant violemment attaqué, des éléments du 9e corps, appartenant aux 102e, 315e et 124e régiments d'infanterie, au 26e régiment d'artillerie et au 14e hussards, avaient vainement contre-attaqué à Petit-Xivry, sur la route de Marville à Longuyon. Le 5e corps, maintenant commandé par le général Micheler, devait abandonner la rive septentrionale de l'Othain. Le 6e corps était contraint de le suivre, pour maintenir la liaison.
Le 25 août, au soir, la 3e armée se trouvait concentrée en arrière d'un front assez étroit, entre Azannes et Dun-sur-Meuse.
La ligne de la Meuse était abandonnée de Namur à Mézières. L'instruction générale du 25 août, réglant le repli de nos armées, prévoyait que la 3e armée appuierait Verdun par sa droite et porterait sa gauche, soit au défilé de Grandpré, soit à Varenne- Sainte-Menehould, suivant la position de la 4e armée.
En conséquence, l'arrêt sur la Meuse n'était pas interdit par le Haut Commandement.
La 3e armée franchit la rivière le 26 août, par une pluie diluvienne. Trois lignes de défense furent en hâte organisées sur la rive gauche, avec l'aide de la main-d’œuvre civile.
Le 9e corps passa la rivière au pont de Dun sur Meuse , qu'ensuite nous fîmes sauter.
Le 5e corps, ayant franchi la Meuse à droite, s'établissait de Brieulles à Malancourt. Une partie du 6e corps suivait le 5e et s'établissait de Brieulles à Cumiéres ; les autres éléments du 6e corps continuaient de tenir la rive droite de la Meuse, afin de couvrir la retraite et de protéger Verdun.
Le 28 août, la 3e armée fut engagée dans la bataille qui faisait déjà rage sur le front de la 4e armée.
Nous venions de perdre Beaufort et Beauclair. La 7e division du général de Trentinian se maintenait derrière ces deux points et surveillait la lisière du bois de Nouart.
A 17 heures, l'ennemi prononça une sérieuse attaque. Notre artillerie n'ouvrit le feu que lorsque les colonnes allemandes arrivaient à 1200 mètres des positions. Ces colonnes furent décimées. Le général Ruffey songeait à contre-attaquer pour rejeter l'envahisseur sur la rive droite de la Meuse.
Le 29 août il recevait l'ordre de repli. L'avant-garde de la 3e armée rétrograda à contrecœur vers l’Argonne, pour rester en liaison avec la 4e armée. C'est alors que le général Ruffey fut remplacé dans son commandement par le chef de son 6e corps : Le général Sarrail.
Le 30 août, tandis que la 4e armée sortait victorieuse de la bataille de Signy-l'Abbaye, la 3e armée faisait tête à l'ennemi en direction de Beauclair-Nouart et de Fosse.
D'un coup, les hommes oublièrent l'extrême fatigue. Leur charge à la baïonnette déblaya, en profondeur, trois kilomètres de terrain. Le 46e régiment d'infanterie se distingua en pourchassant jusqu'à la nuit une brigade qui constituait la flanc-garde d'un corps d'armée du Kronprinz impérial.
Le 31 août, les colonnes d'infanterie de la 3e armée partirent à l'assaut de Montigny et de Mont devant Sassey. Les 117e et 124e régiments d'infanterie se distinguèrent dans un farouche corps à corps. Les pertes allemandes furent énormes. Un escadron de uhlans, surpris, tomba sous nos feux de salve. Nos deux régiments ne furent arrêtés que par le tir infernal des batteries ennemies. A Doulcon, le 115e d'infanterie soutenait héroïquement la contre-attaque des colonnes feldgrau qui débouchaient de Dun.
Malheureusement, la 4e armée rétrogradait vers la Champagne. La pression ennemie s'accentua sur le front de la 3e armée qui dut, pour maintenir sa liaison, reculer à son tour.
Mais le général Sarrail limita habilement ce recul.
A gauche, la 10e division prit position dans la région de Nouart
Le 6e corps, dans la nuit du 31 août au 1 septembre, ne put s'opposer au passage de la rivière par les troupes du Kronprinz, à Vilosnes, malgré la résistance acharnée de notre 106e régiment d'infanterie.
Le général Sarrail comptait bien rejeter l'ennemi sur la rive droite, quand il reçut, du Grand Quartier Général, l'ordre de rompre le combat.
Le repli de la 4e armée se fit, non pas dans la région de Vouziers, mais jusqu'au sud de l'Ornain, à l'est de Vitry.
La 3e armée, qui comptait établir un barrage entre Argonne et Meuse, dut rétrograder jusqu'au sud de Bar-le-Duc.
Le général Sarrail suspendit donc l'offensive déjà victorieuse des 65e, 67e, et 75e divisions de réserve sur la Meuse, et dirigea ces unités au sud de Verdun. Mais il arrêta les arrière-gardes du 5e corps à Gesnes et Cierges, au nord de Montfaucon, le 6e corps gardant le contact à Malancourt et Esnes avec la garnison de Verdun.
Le général Joffre voulait que le repli se poursuivît jusqu'à Joinville, dans la Haute-Marne ; et le généralissime prévoyait quelles seraient les troupes du général Sarrail qui renforceraient la garnison de Verdun, abandonnée à sa propre défense.
Mais le commandant de la 3e armée s'accrocha résolument à Verdun, allongeant sa gauche pour rester en liaison avec la 4e armée, faisant face au nord pour défendre la Place, et face à l'est pour menacer le flanc du Kronprinz.
Le Haut Commandement approuva ces dispositions. Elles se conformaient aux directives qui furent données le 4 septembre par le Général en chef la 3e armée, après un recul aussi lent que possible, devant se maintenir sur le flanc de l'ennemi et dans une formation qui lui permît à tout instant de passer facilement à l'offensive, face au nord-ouest.
Nos pertes s'élevaient à 2000 hommes et 25 officiers Mais l'ennemi sortait plus éprouvé de la lutte et son avance était considérablement retardée.