BEAURIEUX (02)

GEAI Joseph arrière cousin paternel, Cultivateur, A participer à la campagne contre l'Allemagne.

Rappelé à l'activité par décret de mobilisation du 1er août 1914 au 68e Régiment d'Infanterie, arrivé au corps le 3 août 1914.

Sergent le 3 septembre 1914.

Passé au 90e Régiment d'Infanterie le 3 décembre 1915.

Extrait du journal de Marche :

Nuit du 13 au 14 juillet 1917

Le Bataillon Bouvet est relevé par extension à gauche de la 304 Brigade, à droite du 2e bataillon du 90e Régiment d'Infanterie, Il vient relevé le 68 e Régiment d'Infanterie en réserve au Village de Nègre.

14 juillet :

Le commandant fait savoir qu'une attaque allemande est possible, Les tirs de contre batteries effectués sur nos batteries de la région de Vassogne, Moulin Rouge et Jumigny sont anormaux.

Ils se poursuivent avec violence toute la journée le 14.

Sur nos lignes, au contraire, les bombardements sont moins violents et on ne signale que des tirs de harcèlement sur nos lignes de doublement et nos communications, Sur les 1ere lignes, lutte habituelle de grenades à fusils et de bombes.

A 16H30 un barrage allemand d'une grande violence se déclenche sur le corps à notre gauche, Des fusées signaux française demande le tir de notre artillerie, L e banage français commence aussitôt, Des avions allemands survolent le secteur de gauche.

Tout est calme sur notre front.

Il semble qu'une attaque allemande se soit produit et ait pus progressé.

Absence complète de renseignement précis.

A 18h 50 nos observateurs ayant vu et signalé des mouvements ennemis ( infanterie sortant des grottes et semblant se masser) l'artillerie déclenche un tir sur les communications rapprochées allemandes ainsi que sur la région des grottes.

La lutte d'artillerie continue très vive jusqu'à la nuit sur notre gauche, Notre front est calme.

Pertes : 6 blessés.

Mon cousins décède le 15 juillet 1917 à l'ambulance 4/9 suite de blessure par éclat d'obus.

Citation à l'ordre de l'armée : Sous officier d'un courage admirable, le 14 juillet ayant reçu comme mission de garder coûte que coûte un coin particulièrement délicat de la 1ere ligne, alors que l'ennemi donnait tous les signes d'une préparation d'attaque, se porta résolument à l'endroit le plus exposé, sous de violentes rafales de torpilles, maintiens ces hommes à leur poste, étant à quelques mètres, mortellement blessé en donnant ces ordres.

Décoration croix de guerre.

Il est inhumé à la Nécropole Nationale de Pontavert.