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Un peu d'histoire

Publié le 05/01/2018 à 00:39 par mariepierre86 Tags : maison image centerblog roman musique carte sur voyage saint marne homme travail éléments citation

La forme la plus anciennement attestée est Badonviler en 996,

Baudonvillre en 1018,

Baltzweiler en 1552, 

Pfaltzweiller en 1665. L

Le village figure sur la carte de Cassini, sous le nom de Baudonviller.

Du nom de personne germanique Baldo, avec suffixe roman -villare « ferme ».

Phaltzwiller et Badenweiler sont les dénominations en allemand.

 

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C’est au fil des siècles que s’écrit l’histoire de Badonviller sans que l’on puisse précisément en fixer la genèse. Probablement cité gallo-romaine, c’est assurément un village lorrain au moyen-âge qui prend rapidement de l’importance. 

 

Moyen Age

Elle est une place forte au XIIIe siècle. Elle fait partie du territoire administré par les châtelains de Pierre-Percée (le comte de Langenberg, puis par les comtes de Salm). Elle devient rapidement la capitale des Salm qui la fortifient et la défendent contre les prétentions des seigneurs de Blâmont (issus de la même branche de Salm) au XIIIe siècle et au début du XIVe siècle.

 

La Réforme et l'exode des protestants

En 1518, Philippe-François ayant adopté la Réforme, sans toutefois obliger la population à suivre ce choix, Badonviller comme toute la principauté de Salm comporte une population de protestants réformés et de catholiques qui cohabitent pacifiquement. Mais le Philippe-Othon se convertit au catholicisme après un voyage à Rome en 1623. Il s'attacha dès lors à convertir tous ses sujets au catholicisme, avec l'appui de François de Vaudémont, duc de Lorraine, et du  pape.

 

Finalement, par un édit en date du 12 mars 1625, il interdit l'exercice du calvinisme, fermait les temples, bannissait les pasteurs et maîtres d'école protestants et ordonnait aux habitants de se faire instruire dans la foi catholique dans le délai d'une année, sous peine de bannissement. Le résultat de cet édit fut la migration massive de la communauté protestante de Badonviller vers Sainte-Marie-aux-Mines, territoire limitrophe du  duché de Lorraine où régnait la tolérance.

 

 

L'intégration à la Lorraine

Démantelée pendant la  guerre Trente ans, Badonviller devient la capitale de la principauté de Salm mais en 1751 le duché de Lorraine acquit Badonviller et l'ouest du territoire de la principauté de Salm, tandis que l'essentiel de l'ancien comté était attribué en pleine propriété aux princes de Salm-Salm.

 

 

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Première Guerre mondiale

 

Pour Badonviller, les hostilités débutent le 12 août 1914 lors de l’entrée des forces Bavaroise dans la cité. Les envahisseurs pillent et incendient 84 maisons, assassinent douze civils, achèvent les blessés et prennent en otage, en se retirant le 13 août, une trentaine de personnes qui seront emprisonnées à Strasbourg durant 25 jours.

 

 

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À la suite de cette prise, véritable exploit pour l'armée bavaroise, le chef de la musique du régiment Georg Fürst écrivit la marche de Badonviller, musique militaire qu'il est toujours possible d'entendre. Elle met en avant la première victoire allemande contre les Français sans évidemment parler des exactions qui eurent lieu dans le village.

 

Au cours des années 1914-1915, les forces allemandes envahissent Badonviller à trois reprises mais sont délogées à chaque fois. Par la suite, jusqu’au jour de l’armistice, l’ennemi s’acharne en bombardant systématiquement et presque quotidiennement la cité. Pas une maison n’est épargnée par les obus.

 

 

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Dix villageois sont tués, plus d’une vingtaine sont blessés. Devant ce déluge de fer et de feu, 90% de la population choisit, sans but précis, l’exil. En mars 1916, il ne restait plus que 260 habitants, chiffre qui s’est maintenu jusqu’au commencement de l’évacuation totale de 1918.


 

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Durant cette même période, les combats font rage dans le secteur de la Chapelotte. Le col de la Chapelotte est le dernier verrou montagneux avant la plaine de Lorraine. Dès septembre 1914, la cote 542 va devenir l’un des plus violents points de friction de la guerre de montagne et illustrer le paroxysme de la guerre des mines. Les forces françaises ne cèdent ni aux bombardements, ni aux gaz pas plus qu’aux travaux de sape sous leurs lignes. 

 

Sur les lieux des combats, un monument est érigé à la mémoire des militaires corse du 373ème régiment de réservistes tombés aux champs d’honneur. Sur les premiers contreforts du massif de la Chapelotte s’élève un autre monument imposant à la mémoire des combattants du 358ème régiment d’infanterie.

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En 1918, Badonviller est détruite à 72 %, elle acquerra le titre de Cité martyre.

Badonviller est l'une des 64 communes françaises décorées de la Légion d'honneur par le décret du 20 avril 1929 : « Ayant eu à supporter au début des hostilités les souffrances de l'occupation, et la destruction systématique de l'envahisseur, sut conserver ensuite, au cours de nombreux bombardements qui se succédèrent jusqu'à l'armistice, un courage stoïque au milieu des privations de toutes sortes, et du danger continuel, prouvant ainsi l'indomptable énergie de ses habitants et leur foi en la victoire.»

La commune fut également décorée de la Croix de guerre 1914-1918 décernée par décret du 3 juillet 1920.

 

 

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Seconde Guerre mondiale



Alors que le 14 juin 1940 les troupes allemandes défilent sur les champs Élysées, la Lorraine résiste toujours. Le 17 juin, les troupes allemandes sont au contact de la ligne principale de résistance du régiment, organisée sur le canal de la Marne au Rhin .


Le lendemain, les allemands déclenchent de violents bombardements et lancent une attaque générale. Les soldats français sont attaqués à Badonviller, Bertrambois, Saint-Quirin le 19 juin. Le 20, c'est au tour des Collines, La Chapelotte où se bat le deuxième bataillon du 49ème R.I. Toute la 30ème D.I. subit de violentes attaques sur son front et connaît de lourdes pertes. Le 21 juin, la pression ennemie s'accentue encore ! Les troupes allemandes s'infiltrent dans le dispositif des unités françaises réduites et maintenant exténuées. Le deuxième bataillon du 49ème R.I. résiste crânement à Allarmont. Après épuisement des vivres et des munitions, ordre est donné de détruire les archives et les drapeaux !
Dans les jours qui suivent, 10 000 hommes de l’armée allemande occupent le territoire Lorrain.

 

 

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La résistance.


Jusqu'au début de l'année 1942, les actions contre l'occupant se limitent à quelques graffitis.
Des réseaux s'organisent cependant pour faire passer en zone libre des prisonniers français évadés des camps de regroupement et des réfractaires Alsaciens enrôlés de force dans l'armée allemande.
Des milliers de personnes sont ainsi camouflées, habillées et conduites en zone libre. Mais les services allemands ne restent pas inactifs face à cette résistance et nombre de passeurs sont arrêtés, certains fusillés ou déportés vers l’Allemagne. Pour ne citer qu’eux, l’abbé MORAND curé de la paroisse et madame ADLOFF sont arrêtés, torturés et déportés en camp de concentration outre Rhin.

Dès 1943, le refus du travail obligatoire viendra grossir les effectifs du maquis.

Dans le secteur de Badonviller et jusqu’en forêt vosgienne des groupes d’hommes constituent les premiers éléments des forces françaises libres et bientôt, des actions sont menés contre l’occupant : attaques de convois, sabotages en tous genres etc.

 

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C’est en fin d’année 1944, le 17 novembre, que Badonviller est délivrée du joug nazi par les militaires de la 2ème Division blindée du Général Leclerc. La libération se fera rue par rue lors de combats acharnés.



Le 1er novembre 1948, la commune se voyait attribuer la  Croix de Guerre 1939-1945, avec la citation suivante :

"La ville de Badonviller, décorée de la Légion d’Honneur et de la croix de guerre 1914-1918, pour son indomptable énergie et son courage stoïque dont les habitants ont montré les mêmes vertus civiques, établissant un réseau de résistance particulièrement actif.

En dépit des souffrances de l’occupation, des déportations dont celle du maire, M. Fournier, actuellement conseiller de la République, de l’exécution sur son territoire de 17 patriotes, d’un bombardement continu pendant trois semaines, la population a conservé son calme, sa dignité et sa foi dans la victoire. A renouvelé aussi le bel exemple de ses vertus patriotiques."